Maraudeur n°3 : La Légion des Tombes
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Contient : jean (14), baptiste (14)(...) Partis s'installer plus à l'est, dans des terres occupées par les Indiens Wabanaki, les Darquandier, sous la conduite du patriarche Hughes Darquandier, bâtirent une demeure dans ce qui deviendra le Maine. C'était en 1635. Par la suite, le petit-fils d'Hughes,Jean-Baptiste, fit bâtir une nouvelle demeure coloniale dans la forêt bordant ce qui deviendra le village d'Aurora. Les Darquandier entretenaient de bonnes relations avec les Indiens Abénaquis, à tel point que ces derniers reçurent une partie de la « sagesse » des Darquandier. (...)
En réalité, de père en fils, les Darquandier se passaient une version latine du Necronomicon, qui était conservée précieusement par la famille depuis le XVe siècle.Jean-BaptisteDarquandier était un individu qu'aucun commerce avec les « créatures de l'au-delà » n'effrayait. Une seule chose lui faisait peur : mourir. (...)
Mais le Dieu Extérieur exigea un tribut. La famille devait lui apporter des femmes, qui seraient livrées au dieu ou à ses avatars.Jean-Baptistes'exécuta, mais la famille, poussée par la Guerre d'Indépendance et la pression des soldats anglais, fut finalement obligée de « disparaître » dans des repaires souterrains creusés depuis des décennies sous le sol du cimetière et de la demeure ancestrale des Darquandier. Cependant, plusieurs patriots disparurent mystérieusement dans la région durant cette période. (...)
Démentes, s'imaginant encore en guerre contre les Britanniques, les trois matriarches ordonnèrent àJean-Baptistede créer une « armée » pour les protéger. Darquandier s'exécuta et créa une effroyable horde d'hybrides à partir des sels essentiels de cadavres de chiens et de morts extraits du cimetière d'Aurora. Ensuite, comme unique héritier mâle, il donna une fille à son épouse - fillette prénommée Aurore - qui fut offerte à Aforgomon, un puissant avatar de Yog-Sothoth. (...)
Ne souhaitant pas satisfaire les désirs de l'avatar de Yog-Sothoth, les trois matriarches ont ordonné àJean-Baptistede sacrifier un grand nombre d'habitants des environs, afin d'apaiser leur sombre déité. Elles ignorent, dans leur folie, que ce massacre va amener de nombreux enquêteurs dans la région, notamment des investigateurs en quête de réponses sur la nature de la « créature » qui a commis un tel carnage. (...)
182) Le portrait En fouillant la demeure des Kahnawake ou un autre endroit (l'église Sainte-Anne, par exemple), les investigateurs découvriront le portrait d'un homme au regard perçant portant une perruque (à la mode à la fin du XVIIe siècle), avec la mention (en français) : « Legs deJean-BaptisteDarquandier - 1678-1767, armateur, chirurgien et sagamore du peuple Wabanaki ». Un autre portrait montre une femme au visage sévère avec la mention : « MarieThaïs Darquandier de Sarty, épouse et mère bien-aimée, 1689-1740 ». Recherches sur les Darquandier : En se rendant à la société historique de Bangor, située au 159, Union Street, les PJ pourront avoir accès aux archives de la région, à condition de parvenir à convaincre le conservateur, qui est plus passionné par la pêche que par l'histoire de sa ville. (...)
Partis s'installer plus à l'est, dans des terres occupées par les Indiens Wabanaki, les Darquandier, sous la conduite du patriarche Hugues Darquandier, bâtirent une demeure dans ce qui deviendra le Maine, en 1635. Une heure de plus permet aussi de savoir qu'à la fin du XVIIe siècle, le petit-fils de Hugues,Jean-BaptisteDarquandier, chirurgien de son état, fit bâtir une nouvelle demeure coloniale dans la forêt bordant ce qui deviendra le village d'Aurora. Les Darquandier entretenaient de bonnes relations avec les Indiens Abénaquis, à tel point queJean-Baptistedevint l'un des sagamore des Abénaquis qui occupaient la région. En cas de réussite spéciale au test de Bibliothèque l'investigateur apprend que durant la guerre d'Indépendance (1775-1783) et sous la pression des Anglais, la famille Darquandier finit par quitter la région. Le dernier Darquandier connu était Hugues-Pierre Darquandier, connu comme étant un individu reclus et peu enclin à se mêler aux autres colons. (...)
En regardant les inscriptions sur les dalles, il est possible de découvrir une petite chapelle contenant un catafalque aux noms à moitié effacés deJean-BaptisteDarquandier et de son épouse Marie-Thaïs. En inspectant (test de TOC) les tombes (dont au moins une vingtaine appartiennent à des membres de la famille Darquandier), on notera que plusieurs d'entre elles ont subi des déprédations : les dalles sont brisées ou la terre a été remuée et retournée par une main humaine. Si les investigateurs ont l'audace de violer les sépultures sans autorisation, ils découvriront que la majeure partie des tombes sont vides. (...)
Elles contiennent parfois encore des restes humains, mais jamais le crâne et les côtes, uniquement les jambes du squelette (ces dépouilles ont été utilisées parJean-BaptisteDarquandier pour créer son « armée » de Ranimés). L'ancienne maison Darquandier : La vieille demeure qui fut définitivement abandonnée par les Darquandier durant la guerre d'Indépendance se cache, pourrissante, au bout d'une route en impasse qui part du cimetière d'Aurora et disparaît dans la forêt. Les planchers de la maison sont pourris, les murs sont couverts de lézardes et de moisissures. (...)
Un test de TOC permettra quand même de lire les noms de : ClaudiaThéophile Sartier, 1653-1699, épouse de Charles-Donatien Darquandier ; Marie-Thaïs Darquandier - 16... ; et Joséphine-Marie Sartier, 1649-1712 (autrement dit : la mère, l'épouse et la tante deJean-BaptisteDarquandier). En fouillant scrupuleusement entre les tombes, un investigateur observateur pourra remarquer des traces de passage autour d'une tombe dont le nom a été complètement effacé par l'usure et les intempéries. Aucun mécanisme ne pourra être trouvé, il faudra soulever la lourde pierre de plusieurs centaines de kilos pour voir ce qu'il y a en dessous. (...)
Les Matriarches : La maison des Darquandier abrite trois femmes (ressuscitées) qui donnent des ordres àJean-BaptisteDarquandier : son ancienne épouse MarieThaïs, sa mère Joséphine-Marie et sa tante Claudia-Théophile. Elles sont les véritables « cerveaux » dégénérés des massacres et commandent aussi aux hybrides créés à partir des chiens et des membres décédés de la famille par Darquandier dans son laboratoire secret. (...)
Comme elles ne doivent plus ni boire, ni manger, ni dormir, leur seule préoccupation est de « tenir leur maison », et de veiller à ce que leur volonté soit accomplie par leur « marionnette »Jean-BaptisteDarquandier. Les trois femmes ont conservé l'aspect qu'elles avaient au moment de leur résurrection : elles sont toujours vêtues de robes austères remontant aux années 1870 environ. Les investigateurs qui ont vu les photos de ce triumvirat les reconnaîtront immédiatement et devront effectuer un test de SAN 0/1d6. (...)
Casting / PNJ : Les Ranimés : FOR : 3d6x1,5 (15-17) CON : 3d6x1,5 (15-17) TAI : 2d6+6 (13) POU : 1 DEX : 2d6 (7) Mvt : 6 Points de Vie : 14 -15 Impact moyen : +2 Combat : Morsure / Griffe 30%, 1d3 points de dégâts Protection : les armes pouvant empaler n'infligent que 1 point de dégâts et les autres que la moitié de leurs dégâts normaux. Compétences : chercher de la chair humaine 99%, Obéir à un ordre 99% Perte de SAN : 1/1d8.Jean-BaptisteDarquandier : Maigre, décharné, effroyablement cadavérique, Darquandier est presque un monstre à lui tout seul. Rendu immortel par Yog-Sothoth, le sorcier et alchimiste d'origine française ne peut mourir qu'en étant décapité ou réduit en cendres. (...)« Parfois, dans les affres du cauchemar, lorsque les puissances invisibles vous font tourbillonner au-dessus des toits d'étranges cités mortes vers l'abîme grimaçant de Nis, c'est un soulagement et presque un plaisir de hurler sauvagement et de se jeter volontairement dans le noyau hideux des rêves et de sombrer dans les gouffres sans fond. » H.P. Lovecraft, La Peur qui rôde Avant-propos : Ce scénario s'inspire librement de deux nouvelles de Lovecraft : La Peur qui rôde et L'Affaire ...