Maraudeur n°3 : La Légion des Tombes
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Contient : tombes (5)Maraudeur n°3 : La Légion desTombes« Parfois, dans les affres du cauchemar, lorsque les puissances invisibles vous font tourbillonner au-dessus des toits d'étranges cités mortes vers l'abîme grimaçant de Nis, c'est un soulagement et presque un plaisir de hurler sauvagement et de se jeter volontairement dans le noyau hideux des rêves et de sombrer dans les gouffres sans fond. (...)
Si on fouille la vieille Ford T, on y trouvera une licence de détective au nom de Rufus Malone établie à New York en 1911, ainsi qu'une carte de la région et du matériel de terrassement (pelle, pioche, corde, lampe tempête, ciré et bottes en caoutchouc). Le cimetière d'Aurora : Un petit cimetière se trouve au sud du village. Les plus vieillestombesremontent au XVIIe siècle et sont dans un état de délabrement avancé. En regardant les inscriptions sur les dalles, il est possible de découvrir une petite chapelle contenant un catafalque aux noms à moitié effacés de Jean-Baptiste Darquandier et de son épouse Marie-Thaïs. En inspectant (test de TOC) lestombes(dont au moins une vingtaine appartiennent à des membres de la famille Darquandier), on notera que plusieurs d'entre elles ont subi des déprédations : les dalles sont brisées ou la terre a été remuée et retournée par une main humaine. (...)
Si les investigateurs ont l'audace de violer les sépultures sans autorisation, ils découvriront que la majeure partie destombessont vides. Elles contiennent parfois encore des restes humains, mais jamais le crâne et les côtes, uniquement les jambes du squelette (ces dépouilles ont été utilisées par Jean-Baptiste Darquandier pour créer son « armée » de Ranimés). (...)
; et Joséphine-Marie Sartier, 1649-1712 (autrement dit : la mère, l'épouse et la tante de Jean-Baptiste Darquandier). En fouillant scrupuleusement entre lestombes, un investigateur observateur pourra remarquer des traces de passage autour d'une tombe dont le nom a été complètement effacé par l'usure et les intempéries. (...)« Parfois, dans les affres du cauchemar, lorsque les puissances invisibles vous font tourbillonner au-dessus des toits d'étranges cités mortes vers l'abîme grimaçant de Nis, c'est un soulagement et presque un plaisir de hurler sauvagement et de se jeter volontairement dans le noyau hideux des rêves et de sombrer dans les gouffres sans fond. » H.P. Lovecraft, La Peur qui rôde Avant-propos : Ce scénario s'inspire librement de deux nouvelles de Lovecraft : La Peur qui rôde et L'Affaire ...