Constantinople
sur Eric Christ au format (889 Ko)
Contient : doge(...) La détresse de Byzance devint si évidente que la conquête de l'Empire, plusieurs fois manquée par les Normands d'Italie, rêvée plus récemment encore par Frédéric Barberousse, parut possible audogede Venise Enrico Dandolo: il y était stimulé à la fois par la haine et le mépris réciproques qui séparaient les Grecs et les Latins depuis le schisme et les croisades, et par le désir qu'avait Venise d'installer à Constantinople un gouvernement à sa dévotion pour pouvoir exploiter l'Empire sans risques et sans contrainte. (...)Les Byzantins usaient ordinairement, pour désigner la capitale de leur Empire, de trois termes qui correspondent à son origine, à son rôle dans la vie politique, à sa suprématie économique et culturelle: ils l'appelaient soit la «ville de Constantin » (Kynstantinoupoliv), soit la «nouvelle Rome », soit la «reine des villes» (ou simplement la «reine», c basiliv). De fait, aucune nation peut-être n'a donné plus d'importance à sa capitale, et cette particularité explique bien des traits remarquables ...