Namur
sur Eric Christ au format (283 Ko)
Namur, an de grâce 1136, au début de l'hiver. Le vieux comte Godefroid est très malade et aux dires des médecins, il ne survivra pas à l'hiver qui s'annonce rude. Son jeune fils Henri doit lui succéder à la tête du comté. La suprématie des Ventrues s'étend sur toute la ville et ses environs. Même les autres clans, Lasombras, Malkaviens ou Toréadors se plient à la volonté du seigneur Angus, chef du clan des Ventrues. Ce dernier craint pour la vie du jeune Henri. Il charge donc son bras droit Brenor ...Contient : lantennac (55)(...) Elle est connue en ville pour être l'une des meilleurs auberges du comté. C'est là que se retrouvent régulièrement les cinq chevaliers du comte : Thibault,Lantennac, Enguerand, Marcus et Philibert. Ils passent une partie de la soirée et parfois la nuit, buvant vin et bière et dévorant le meilleur gibier des chasses du seigneur (il y a un accord entre l'auberge et les chasseurs du comte). (...)
Il essuie avec un chiffon d'une propreté douteuse les quelques gobelets ramassés par le jeune page qui retourne de ce pas surveiller les rôtissages. La folie de sireLantennac: La discussion entre les trois chevaliers se fait un peu plus houleuse, sous le regard inquiet de celui au Saint Graal et du barbu. (...)
L'immobilisant, il commence à le frapper de toutes ses forces, le maudissant, pleurant, hurlant : «Lantennac, soit maudit ! » « Mon frère, mon malheureux frère ! » « Par son âme, je vais te tuer de mes mains ! (...)
», s'écrie d'une voix forte le chevalier au Graal. « Bien, sire Enguerand. Messieurs, emmenez le chevalierLantennac. » Et il quitte la salle sous le regard lourd de reproches et de haine de l'autre écuyer. Les trois chevaliers paient l'aubergiste. (...)
(***) trois succès. (****) quatre succès ou plus. Ce que l'aubergiste sait > Les cinq chevaliers en question sontLantennac, Thibault, Enguerand, Philibert et Marcus (*). > Le meutrier estLantennacet sa victime Philibert, le frère de Marcus (*). >Lantennac, Thibault et Enguerand sont des chevaliers au service du comte, Marcus et Philibert des écuyers mais ils allaient bientôt être faits chevalier par le seigneur Godefroid (**). > Ces cinq hommes sont comme les doigts de la main. (...)
Ils viennent régulièrement vider quelques pichets de vin et manger quelques gibiers au « Plein Tonneau » (**). > Personne ne comprend le geste deLantennac(*). > Pourtant depuis quelques jours, le chevalier montrait des signes d'inquiétude. Le vin ne lui goûtait plus ou trop et il laissait ses repas (lui qui était un véritable ogre). Quelque chose n'allait pas chez lui, cela se voyait et se sentait (**). >Lantennacétait pourtant un bon vivant et un homme fidèle en amitié. Il y a encore une semaine d'ici il était le meilleur des chevaliers et le plus pieux des chrétiens (pas autant qu'Enguerand mais presque) (*). >Lantennacest logé au château comtal (**). > Il a un écuyer nommé Eric. Lui est peut-être au courant de ce qui est arrivé à sireLantennac(***). > A ce qu'il sait,Lantennacfréquente aussi une taverne du quartier des Brasseurs (**). Le rôle d'Octavius et des siens dans cette histoire Octavius n'a pas le choix. (...)
Une fois identifié, vous pouvez vous présenter à lui et l'interroger (mais attention, il pourrait se montrer méfiant à votre égard). L'écuyer deLantennacest sous le choc : il ne comprend pas les raison qui ont poussé son maître à de pareilles atrocités (*). (...)
Cette mission avait pour objet la vérification des frontières mosanes du comté, de ce côté et de l'autre du fleuve, vers Dinant et Montaigle (**). L'annonce de la mort de Philibert et l'arrestation deLantennacviennent d'arriver au château. Dans la demeure du seigneur, tout le monde est profondément choqué. Et fouiller les appartements du chevalierLantennac. La chambre du chevalier est remplie d'un bric-à-brac invraisemblable. Fouiller les appartements (Diff. (...)
* Perception + Erudition. C'est assez bien écrit. Les conclusions ne sont pas compliquées : le chevalierLantennacs'est amouraché d'un paysanne. Peut-être est-ce la cause de son comportement étrange ? Que pensez de tout cela ? (...)
Les autres assassins ne sont que des mercenaires allemands, sans doute de passage à Namur et payés pour cette sale besogne. De plus, d'autres faits étranges se sont produits dans l'auberge du « Plein Tonneau ».Lantennac, un des chevaliers du comte de Namur a poignardé à mort un de ses amis au cours d'une dispute (sous l'effet de l'alcool ou du démon ?). Personne ne comprend les raisons qui ont poussé le chevalierLantennacà tuer Philibert, un écuyer prometteur et un de ses plus fidèles amis. L'écuyer deLantennacest sous le choc : il ne comprend pas les raison qui ont poussé son maître à de pareilles atrocités. Chapitre III : l'évasion deLantennac:Lantennaca été enfermé dans les geôles de la prison comtale (dans l'enceinte du château). Vu l'état du comte (il va au plus mal), le jugement du chevalier a été reporté. Pendant ce temps, le jeune comte a reçu des nouvelles de son père par le cavalier qu'il avait envoyé chercher du renforts. (...)
Marcus, quant à lui, ne peut supporter la mort de son frère et décide de se faire justice lui-même. Il échafaude un plan pour faire évaderLantennacet pouvoir ainsi le défier en duel (vengeance oblige). Avec la complicité de quelques domestiques, il va saouler les geôliers et faire sortir le prisonnier par un poterne (à la faveur de la nuit). (...)
Le domestique chargé de cette mission doit l'emmener dans un champ au-delà de la Meuse (hors du comté et de l'influence politique du comte Godefroid). Là il compte le défier en duel et le tuer (à la dernière minute, Mossan doit intervenir pour queLantennacgagne et puisse continuer sa mission). Un début de nuit agité... Lorsque vous sortez de vos refuges respectives, vous découvrez une ville en effervescence. (...)
», annonce d'une voix forte un sergent de la milice. > Les gens murmurent qu'il s'agit du chevalierLantennac, un des fidèles du comte qui aurait poignardé un de ses amis la veille dans une des auberges de la ville. (...)
: « On le dit possédé par le démon et s'est sûrement vrai : personne ne s'échappe des geôles du comte Godefroid ! » Au château : Comment le chevalierLantennaca-t-il pu s'enfuir ? Il faudrait interroger les gens du château, mais toujours avec discrétion. (...)
> On a trouvé les geôliers inconscients (ivres morts, quelques pichets de vin vides à côté d'eux) (*). > Un cheval manque à l'écurie mais personne n'a vu le chevalierLantennacpasser les portes du château à cheval (**). > L'écuyer deLantennaca été retrouvé mort, complètement exsangue. On parle de l'oeuvre du Malin dans tout cela (*). (...)
Un domestique à la solde de Marcus (Gontrand) a drogué les geôliers. Il s'est ensuite glissé jusqu'au cachot deLantennac, l'a fait sortir par une poterne donnant sur un petit ravin au pied des remparts. Ils ont ensuite longé les murs jusqu'à un petit bosquet où l'attendait un cheval (sorti une heure plus tôt des écuries).Lantennaca ensuite pris la direction du port où une barque préparée par Marcus lui-même l'attendait. (...)
Après une petite heure passé près de lui, Henri retrouve ses hommes et se fait expliqué l'affaire par Enguerand. Il apprend queLantennaca tué Philibert et qu'il a été emprisonné, qu'il s'est évadé sans doute avec quelque aide et qu'il a volé un cheval. Personne ne sait où il est mais on a retrouvé le cheval près du port. L'écuyer deLantennaca été retrouvé mort, exsangue. Le serment d'Enguerand : Dans la cour du château, un petite troupe d'hommes bien armés s'apprête à partir, Henri de Namur et Enguerand à leur tête. (...)
D'une voix forte, il annonce : « Je jure sur ma foi, moi Enguerand, chevalier de la Sainte Coupe, que le dénomméLantennacsera retrouvé et châtié pour les atroces crimes qu'il a perpétré en ces lieux. » Puis il se signe, éperonne son cheval d'un coup sec. (...)
Ce qui s'est réellement passé : Un domestique à la solde de Marcus a effectivement drogué les gardes et fait sortirLantennacdu cachot. Il lui a fourni un cheval et indiqué la barque prête dans port. Mais derrière lui, une ombre furtive les surveillait : Mossan. Il avait l'intention de délivrerLantennacmais a été pris de vitesse par Marcus. Il a alors suivi le domestique etLantennac. L'écuyer assommé, il l'a vampirisé à mort pour faire croire queLantennacétait devenu une créature du Démon (un cadavre exsangue et un prisonnier devenu subitement fou, ça sent le surnaturel). Le résultat ne s'est pas fait attendre. Henri, entraîné par Enguerand, s'est lancé dans une chasse à l'homme. Mossan espère queLantennac, acculé, tuera le jeune comte. Mais il se tient prêt, au cas oùLantennachésiterait. Chapitre IV : la chasse à l'homme : Les mortels traversent la ville et se scinde en plusieurs groupes, dont l'un est commandé par Henri et Enguerand. Pour suivre la troupe (Diff. (...)
» Après quelques hésitations, Enguerand : « Comme vous voudrez mais n'oubliez pas que cet homme est dangereux, s'il s'agit encore d'un homme ». Chapitre V : le duel.Lantennaca rendez-vous dans une clairière au pied d'un promontoire rocheux, à un ou deux lieux de l'endroit où il a abordé. (...)
L'ombre massive du promontoire rocheux se dessine dans les rayons de lune. Un homme l'attend. C'est Marcus. Il s'approche deLantennac, une épée dans chaque main et d'une voix grave : « Tiens, défends toi ! Enfin, je vais pouvoir venger mon frère ». (...)
Je suis Henri, comte de Namur, et j vous ordonne de poser vos armes. La justice sera rendue en son temps.Lantennac, si c'est encore vous et pas une créature du Malin, remettez votre épée à Enguerand, sans résistance. (...)
Vos terres et votre influence s'arrêtent au fleuve. Et même si cela doit me coûter la vie et mon honneur, je refuse de laisserLantennacquitter cette clairière vivant. Ce sera lui ou moi. » Enguerand : « Assez d'impertinences, lâchez vos armes dans l'instant ou nous vous chargeons ! »Lantennac, s'approchant rapidement du comte Henri : « Sire, mes armes sont toujours à votre service. (...)
Je n'avais pas le choix mais maintenant, même si mon honneur est brisé, je dois parler... » Enguerand tire alors son épée et s'interpose pour protéger le comte.Lantennacs'arrête net et jette son épée au sol. Le comte écarte Enguerand et s'approche du chevalier : « Mon ami, j'ai peine à croire que vous ayez tué Philibert de votre plein gré et je suis prêt à vous écouter. (...)
Enguerand se dresse, faisant un rempart de son corps pour protéger le comte. D'un mouvement d'épée, il écarteLantennacqui a reculé, ne comprenant pas encore ce qui se passe. « Nous sommes attaqués. Vite, protégez le comte ». (...)
Plusieurs hommes d'armes tentent de l'arrêter : l'un d'eux est stoppé sur place par un poignard en pleine tête, le corps de l'autre s'écroule prêt de sa tête décapité, un troisième est transpercé de part en part, un bruit d'os brisés accompagne la mort du quatrième. Les soldats n'arrivent pas à arrêter cet assaillant de la nuit.Lantennacs'est porté au devant de l'ennemi, qui terrasse le dernier soldat. Autour de lui, les cadavres gisent, épars, dans une mare de sang. (...)
L'ennemi, d'une voix sépulcrale, se présente : « Je suis Mossan. Pauvres fous, écartez vous de mon chemin si vous tenez à la vie. » Puis s'adressant àLantennac: « Toi, le chevalier au grand coeur, tu ne reverras jamais ta chère petite paysanne. Elle te rejoindra bientôt dans l'au-delà, mais pas sans avoir connu l'enfer ici bas. (...)
C'est comme s'il ne sentait pas le douleur. Marcus est projeté à plusieurs mètres par un simple coup d'épée.Lantennaccommence à faiblir sous les assauts rapides de son adversaire qui le transperce de son regard froid et terrifiant, avant de l'écarter d'un solide coup d'épée. (...)
Epilogue : Plusieurs fins sont possibles à ce scénario. Il faut qu'Henri soit sauvé, peu importe le prix. PourLantennac, le coup de sabre de l'Assamite lui sera fatale (à moins de faire de lui un caïnite). Il révélera avant de mourir (ou de renaître à la nuit) que la jeune paysanne dont il était épris a été enlevée et que le prix pour la revoir en vie était la vie du comte Henri. (...)
Soit, il est maîtrisé et avoue sous la menace l'endroit où la jeune fille est retenue captive, soit il s'enfuit et rejoint cet endroit dans le but sinistre de tuer la jeune fille (il faut alors le suivre). SiLantennacdevient un vampire, il retrouvera sa bien-aimée, mais elle sera déjà devenue une créature de la nuit (un Lasombras monte la garde sur les lieux). Une fin tragique serait de bon aloi :Lantennacet la paysanne, devenus vampires et donc damnés, décident se disparaître, en attendant le levée du jour. (...)
Il suit la voie du Sang, comme la plupart des membres de son clan. Pour assassiner le jeune Henri, il a choisi d'utiliserLantennac, un des fidèles chevaliers du comte Godefroid, en faisant peser sur lui un lourd chantage : il a enlevé une jeune paysanne dont le chevalier s'était épris. Le marché est simple : sa vie contre celle du comte Henri. Pour faire assassiner le jeune comte,Lantennaca engagé une bande de mercenaires allemands de passage en ville. Pour s'assurer que le travail serait mené à son terme, Mossan s'est joint au groupe de mercenaires. (...)
Il compte déjà beaucoup d'amis à la cour de son père et tous les chevaliers fidèles à Godefroid lui ont déjà prêter allégeance (surtout les plus connus :Lantennac, Thibault, Enguerand, Eric et Philibert). Il y a aussi les jeunes écuyers et hommes d'armes du château qui ont partagé leur enfance avec le jeune comte. (...)
A la mort de son père, il deviendra officiellement comte de Namur. Ses vassaux devront alors lui réitérer leurs voeux d'allégeance.Lantennac, chevalier : Fidèle chevalier du comte Godefroid, il sert son seigneur depuis une dizaine d'années. (...)