Sarah de Lindt
sur Eric Christ au format (160 Ko)
Contient : corps (19)(...) Elle s'opposa alors (avec un tout jeune enfant Eveillé, Charlie, un adolescent Euthanatos et un Adepte, Jons) à l'énigmatique multimilliardaire Borgiano qui cherchait à utiliser des entreprises liées à la Technocratie (avec qui il avait des liens) pour donner uncorpsà un démon. C'est ainsi que Sarah rencontra Anya, une mage hermétique vieille de plusieurs siècles qui se cachait sous l'apparence d'une enfant et qui se disait, elle aussi, envoyée par Emma. (...)
Bon peut-être pas, quoiqu'il est fort possible de se tromper. Grande (1,78m), aux courbes parfaites et gracieuses, Sarah a uncorpsà faire pâlir d'envie un mannequin. Ses cheveux châtain foncés sont soyeux et elle les porte longs tombant dans le dos. (...)
Qu'elle porte des jeans déchirés et des chemises trop larges qu'elle noue au-dessus de son nombril, laissant son ventre découvert (et, avec le jean trop large, un soupçon de ses hanches?) ou qu'elle mette des robes de Givenchy ultra-classes, à chaque fois c'est fait pour souligner soncorpset ses courbes. Sarah ne se maquille que très rarement. Notes de Jeux: Sarah est profondément tourmentée. (...)
Depuis la mort de sa soeur qu'elle croyait avoir en elle, elle explore désespérément les méandres de l'âme et ducorpshumains. Adepte du Tantra, de différents enseignements mystiques afin d'accroître ses sens et son lien avec l'univers, Sarah ressort à chaque fois un peu plus bouleversée (et un peu plus triste) de ses expériences, ne trouvant pas sa soeur. (...)
Puis ils se disputèrent et Ennoia descendit sur le monde pour y mettre de l'ordre. Mais les anges, qui s'étaient épris d'elle, la firent prisonnière de soncorpsde femme. Alors l'esprit de Dieu décida de descendre pour venir la chercher. Il s'incarna en Simon, Kurios puis Iavhé et la trouva réincarnée dans une prostituée du Lunapar de Tyr sous le nom d'Hélène qui causa la guerre de Troie. (...)
De l'Unique, tu ne peux dire qu'il est ou qu'il n'est pas, il embrasse tout mais il n'est rien; tu peux le nommer simplement à travers la dissemblance, parce qu'il est inutile de l'appeler Bonté, Beauté, Sapience, Amabilité, Puissance, Justice, ce serait la même chose que de le dire Ours, Panthère, Serpent, Dragon ou Griffon car, quoi que tu en dises, cela ne l'exprimera jamais. Dieu n'est nicorps, n'est pas figure, n'est pas forme, n'a pas de quantité, qualité, poids ou légèreté, il ne voit, n'entend, ne connaît désordre et perturbation, il n'est pas âme, intelligence, imagination, opinion, pensée, parole, nombre, ordre, grandeur, il n'est pas égalité et il n'est pas inégalité, il n'est pas temps et il n'est pas éternité, il est une volonté sans but; essaie de comprendre, Sarah, Dieu est une lampe sans flamme, une flamme sans feu, un feu sans chaleur, une lumière sombre, un grondement silencieux, un éclair aveugle, une brume très lumineuse, un rayon de sa propre ténèbre, un cercle en expansion qui se contracte sur son centre, une multiplicité solitaire, il est. (...)
Il a fait le soleil, qui donne de la lumière, mais peut dessécher les prés, la lune, qui ne parvient pas à dominer la nuit au-delà de quelques jours, puis mincit et meurt, les autrescorpscélestes, qui sont splendides mais peuvent émettre des influences néfastes, et puis les êtres dotés d'intelligence, mais incapables d'entendre les grands mystères, les animaux, qui tantôt nous sont fidèles et tantôt nous menacent, les végétaux, qui nous nourrissent mais ont la vie très brève, les minéraux, sans vie, sans âme, sans intelligence, condamnés à ne jamais rien comprendre. (...)
Malgré l'erreur, une partie de l'Unique est restée en chacun de nous, créatures pensantes, et aussi en chacune des autres créatures, depuis les animaux jusqu'auxcorpsmorts. Tout ce qui nous entoure est habité par des dieux, les plantes, les graines, les fleurs, les racines, les sources, chacun d'eux, tout en souffrant d'être une mauvaise imitation de la pensée de Dieu, ne voudrait rien d'autre que se réunir à lui. (...)
Pour raviver ce brin d'herbe, il t'est suffisant de pratiquer les vertus naturelles, atteindre la perfection de la vue et de l'ouïe, la vigueur ducorps, la mémoire et la facilité d'apprendre, la finesse des manières, à travers de fréquentes ablutions, cérémonies lustrales, hymnes, prières. (...)
Tu avancera d'un pas en cultivant sagesse, force, tempérance et justice, et enfin tu arrivera à acquérir les vertus purificatrices: tu essaiera de séparer l'âme ducorps, tu apprendra à évoquer les dieux - non pas à parler des dieux, comme il en allait pour les autres philosophes, mais à agir sur eux, faisant tomber la pluie par l'entremise d'une sphère magique, plaçant des amulettes contre les tremblements de terre, expérimentant les pouvoirs divinatoires des trépieds, animant les statues pour obtenir des oracles, convoquant Asclépios pour qu'il guérisse les malades. (...)
Killian, le mercenaire, tombe, le torse fracassé par la balle, sur le bitume sale de l'impasse plongée dans l'obscurité de la nuit new-yorkaise. Soncorpsdisparaît dans l'ombre et des ténèbres naissent milles formes grouillantes tournoyantes qui viennent hurler et tourmenter les oreilles de Sarah, l'entourant la paralysant de peur avec leurs cris déformés aigus et graves. (...)
' Les milles voix se chevauchent en échos multiples. Sarah les sent passer. Elle est agenouillée, ses bras autour de soncorps, tendue vers une seule pensée, crispée autour d'une seule idée: Emma. Mon amour, pense-t-elle, mon âme soeur, je t'aime, tu es ma vie, ma lumière. (...)
Les bris de verre se mélangent avec le sang qui coule de nombreuses plaies et coupures qui constellent lecorpsensanglanté du jeune inspecteur. Elle lui passe une main sur le front, espérant ainsi l'apaiser quelque peu. (...)
Oh, je pleure et je t'aime Emma à jamais tu es là tu es tout tu es ma beauté et... A présent Sarah pleure, soncorpssecoué par des sanglots de souffrance, éperdue d'avoir perdu sa soeur, la touchant de l'esprit, l'aimant par-dessus tout et sentant une transformation s'opérer. (...)
' Cela faisait deux mois que Sarah avait quitté Greenwich pour le Bronx et elle avait pu voir la réalité des choses dans les cloaques de la misère, dur rejet et de la maladie. Devant ce spectacle decorpsmalades, d'esprits brisés, elle avait souffert avec eux, sorte de résonance entre son 'âme' et la souffrance extérieure, lien puissant entre elle et le reste de la réalité, de cette réalité. (...)
Alors elle s'était jointe aux Soeurs de la Charité, distribuant des rations, des soins, de l'attention. Elle avait côtoyé la saleté, le vice, la solitude des gens au regard vide et hagard, lescorpssouillés par milles maladies dont certaines étaient relâchées volontairement par des gens du gouvernement disaient les rumeurs et les fous; les 'scientifiques' étaient accablés de tous les maux et Sarah, qui avait vu l'accouchement d'un enfant difforme dans une ruelle crade, la mère étant une junkie paumée, le père étant mort d'une OD, commençait à croire en ces 'fous,' se demandant qui étaient les fous, eux ou les gens 'normaux' qui vivaient dans un aveuglement complet. (...)
C'était devenu le clou du spectacle de Wild Free Space, la boîte où elle dansait. Elle faisait un numéro endiablé de strip-tease qui exaltait les formes sensuelles de soncorps. Ca c'était quelque chose qu'elle entretenait: après tout c'était son gagne-pain. Il lui permettait d'empocher 1000 dollars par nuit quand les pourboires étaient bons. (...)
Elle avait renoncé à l'abandon, facile, pour la lutte difficile, mais pleine d'espoir. Sarah, debout, emplie d'une énergie nouvelle qui lui réchauffait lecorpset s'étendait dans chaque membre, chaque partie de son être, ouvrit les yeux pour la voir : Il n'y avait que les flocons qui tombaient lentement en voltigeant dans la ruelle vide. (...)
Au milieu du salon, nu, une rose dans les dents, Arthur prend la pose. Sarah reste estomaquée sur le seuil, incapable de détacher son regard ducorpsdu beau métis. Celui-ci, se rendant compte que la jeune femme ne rit pas et le regarde avec insistance, devient soudainement très gêné. (...)Héritière de l'empire Lindt & Sprügli, Sarah a grandi dans une ambiance de conformisme rigide. Belle, intelligente, on lui destinait tout - la tête de l'entreprise, les honneurs, l'attention - sauf une chose, l'amour. Sarah reporta tout le sien vers sa petite soeur, Emma, qu'elle adorait et qui lui ressemblait tant. Le 25 décembre 1992, à 23h34, il neigeait quand la limousine noire où était la famille De Lindt dérapa sur la neige du pont et bascula par dessus la rampe de sécurité, plongeant dans ...