Le journal de Kasumi : Pensées adolescentes
Contient : paroles (3)(...) J'étais ravie de tant de considération : ma féminité était enfin reconnue... Elle me donna des conseils pour séduire et me mettre en valeur, toujours être à mon avantage et tirer partie des effets que je pouvais produire. Parler des femmes était une grande passion pour mamie et je m'abreuvais de sesparoles. La femme était belle, magnifique même : ses formes voluptueuses, les courbes sensuelles de ses seins, la cambrure de ses reins, ses fesses rondes et pleines, et son ventre rebondi, tout exprimait délicatesse, vie et beauté, un symbole de féminité et de maternité. (...)
mais aujourd'hui je revois ces passages de ma vie avec une certaine tendresse. La dernière chose dont je me souviens de ces merveilleuses vacances, ce sont sesparolesqui résonnèrent comme une mise en garde : 'Ne haïs jamais car la haine aveugle. La seule chose que tu dois haïr, ma petite Kasumi, est la haine elle-même'. (...)
, ma mémoire n'en a malheureusement pas gardé trace... Toujours est il que quelque chose avait dû un jour la blesser, quelque chose d'assez fort en tout cas pour qu'elle juge important de me faire part de l'expérience qu'elle en avait retirée. Sur ces dernièresparoles, je retournai en Ambre.Mon douzième anniversaire arriva. Enfin je prenais mes premières formes ! Cela faisait un moment que je me posais des questions. Les choses ne semblaient pas avancer. Une attente angoissante, une impatience non dissimulée et beaucoup de questions sur mon physique me taraudaient l'esprit, car je voulais que l'on me considère comme une femme. Alors quand ces pensées m'accaparaient, je me regardais dans le miroir afin de détecter le moindre petit signe d'une avancée quelconque. J'étais encore bien filiforme ...