[AT] 3. La structuration du temps
Contient : temps (11)[AT] 3. La structuration dutemps[Ou comment construire des relations entre les personnages] J'attaque donc le troisième chapitre de ma théorie rôlistique destinée à adapter l'Analyse Transactionnelle d'Eric Berne au JdR. (...)
L'AT s'intéresse aux interactions entre les individus, et plus particulièrement à la manière de structurer letempsau sein des relations sociales. Bien qu'une connaissance de base de cette théorie du comportement puisse intéresser les joueurs pour leur interprétation dans le JdR, il est évident que celle-ci est plutôt utilisable par les Meujeux qui ont de nombreux PnJ à jouer, ainsi que de nombreuses relations à tisser entre eux, et entre eux et les joueurs. Lors de tout contact social, les individus structurent leur relation autour dutempsqu'ils passent dans cette relation, ainsi que de leur niveau de proximité avec l'autre. Les différentes manières de structurer letempssont les suivantes. Le retrait : En cas d'absence de relation ou d'absence de volonté de communiquer de la part des individus apparaît le retrait. (...)
C'est par exemple le cas lorsqu'un individu se retrouve « contraint » de tenir une conversation avec sa famille éloignée, les amis de ses amis, les collègues de sa femme... Ainsi, les sujets de conversation resteront limités au non-impliquant, jusqu'à ce que le niveau d'intimité entre les interlocuteurs augmente, ou que des sujets d'intérêts communs soient découverts (comme les dernières performances du FC Lens ou du MFK Lokomotiv par exemple). Le passe-temps: Au dessus du rituel se trouve le niveau de passe-temps, lors duquel la relation reste dans le domaine conventionnel, mais se développe un minimum. Comme son nom l'indique, ce niveau de relation induit plus detempsque le rituel basique, toujours à un degré non intime et non-impliquant. Par exemple, l'individu pourra recourir au passe-tempslorsqu'il devra meubler tout un dîner ou toute la durée d'un trajet, avec une discussion plus forcée que naturelle. Les sujets abordés pourront être un peu plus complets et variés que pour le rituel, néanmoins personne n'ira jusqu'à des prises de positions trop tranchées. (...)
C'est également le cas lors d'une partie de JdR dans un club dont les membres ne se cotoient qu'a travers cette activité, ou dans un club sportif par exemple. Dans ce cas, l'intimité entre les acteurs est limitée, mais suffisante pour structurer letempsde manière à créer un climat propice à travailler, ou à toute autre activité. Toutefois, si cette forme de structuration dutempsest attendue dans la vie professionnelle, il est évident que d'autres peuvent exister. Ainsi, des collègues proches pourront être en situation de Jeu voire, plus rarement, d'Intimité, et inversement. (...)
Le prochain chapitre sera consacré aux positions de vie, un concept particulièrement adaptable dans le cadre de notre passion commune. Entretemps, un chapitre bonus permettra de discuter en profondeur la question du « Jeu » (voir plus haut) et les trois rôles qu'on y trouve. (...)[Ou comment construire des relations entre les personnages] J'attaque donc le troisième chapitre de ma théorie rôlistique destinée à adapter l'Analyse Transactionnelle d'Eric Berne au JdR. Si vous n'êtes pas au fait des chapitres précédents, rendez-vous au sommaire. A l'issue des cinq chapitres de présentation de cette théorie, je prendrai un exemple complet destiné à l'illustrer dans la situation particulière du JdR. L'AT s'intéresse aux interactions entre les individus, et plus particulièrement ...