La Maison hantée
sur CDS Editions au format (3.5 Mo)
Contient : maison (25), dieu (4)LaMaisonhantée L'intrigue repose sur un thème classique de la littérature fantastique, lamaisonhantée, et s'inspire du Fantôme de Canterville d'Oscar Wilde. Sauf qu'en réalité, hantée, lamaisonne l'est pas : il s'agit juste d'un prêtre chercheur de trésors qui, convaincu que c'est dans la demeure qu'a été préservé pendant plusieurs siècles le mythique trésor cathare, va tenter d'effrayer ses nouveaux occupants pour les faire fuir, utilisant pour cela le drame familial vécu par les anciens propriétaires et quelques passages secrets qu'il est seul à connaître. Ce scénario convient parfaitement à une initiation ou à une partie en convention rôlistique. (...)
Dans certains milieux de la ville rose, on le surnomme depuis peu le « mécène de la science ». « L'homme a vaincuDieu, dit-il parfois, il domptera aussi la nature et vaincra tous les obstacles par la science ». Pour la santé de sa femme, Arthur vient d'acheter unemaisonà Mirepoix en Ariège, au pied des Pyrénées. L'air y sera plus pur et la revigorera. Cette bâtisse est plutôt une demeure seigneuriale restaurée par les anciens propriétaires, les Desmels. (...)
Elle juge l'idée de son père - partir à la montagne pour quelque temps - bénéfique pour la santé déclinante de celle qui n'a plus que de rares éclairs de lucidité dans le regard (Retrouvez la fiche de personnage à la fin du pdf). Jean, le domestique de lamaison: Jean est le majordome zélé et compétent dont rêvent tous les membres de la classe possédante. Discret et efficace, il dirige d'une main de maître les domestiques de lamaisonde Montjoie puis Desmels depuis trois décennies, et fera de même avec la famille Macquart. Pourtant, Jean n'est pas que le personnage respectueux de l'étiquette et parfois distant qu'il compose en présence de ses maitres. (...)
Ce fut pour cette raison qu'ils décidèrent de donner la main de leur fille unique, Mathilde, à un bourgeois, Lucien Desmels. En dot, les parents laissèrent lamaisonde Mirepoix à leur fille, et Jean, attaché à la demeure, fut témoin de la lente déliquescence des sentiments des deux époux. (...)
Jean ouvrit la porte de la bibliothèque alors que Lucien pressait la seconde fois la détente de son arme à feu, mettant fin à ses jours après avoir tué femme et enfant à naître. Jean resta inconsolable. Il comprit la décision des parents de Mathilde de se défaire de lamaisonmais ne voulut pas retourner à leur service, préférant rester dans la région plutôt que d'aller dépérir à Paris. (...)
Par amour pour les murs qui ont vu grandir Mathilde ? Difficile à dire... (Retrouvez la fiche de personnage à la fin du pdf). Lamaisonet ses histoires : Conseil au Passeur : l'intrigue compte lamaisonpour personnage à part entière. Il est important, dès le départ, de poser cet élément comme fondamental. (...)
Il ne faut pas hésiter à la décrire longuement afin d'imprégner les joueurs de son atmosphère si particulière. L'histoire de lamaison: Lors de la croisade contre les Albigeois, en 1209, Simon de Montfort prend le château féodal, dépossédant la famille de Mirepoix. (...)
Il finit par retrouver, presque par miracle, sa trace et sa dernière destination : le château de Terrides, véritable nom du château de... Mirepoix. Profitant du temps où lamaisonfut inhabitée, après la mort de Mathilde, il entame ses recherches. Il élit domicile dans les murs creux de la demeure, un passage secret lui permettant d'entrer et sortir à l'insu de tous. (...)
Il n'a de cesse de faire fuir les nouveaux occupants qui gênent sa recherche, voulant faire croire lamaisonhantée par l'esprit de Mathilde Desmels. Le trésor cathare : le trésor cathare n'est en fait pas composé d'or ou de pierres précieuses. (...)
Elle donne accès aux réserves et à la cave où est entreposé le vin, mais aussi aux appartements des gens de lamaison, à l'étage. • Il existe dans la cave, à laquelle on accède par les escaliers de la réserve, un passage souterrain qui mène dans la forêt du domaine, près d'une ancienne statue de la vierge. (...)
Il fut utilisé par la famille Levis-Mirepoix pendant la révolution, et oublié depuis, mais il en est fait mention dans les archives de lamaison. Cet escalier mène aussi aux appartements des domestiques, à l'étage. • Les anciennes écuries : elles servent encore, mais partiellement. (...)
• La porte de droite permet d'accéder à l'immense bibliothèque dont le contenu, comme tous les meubles, a été acheté avec lamaison. Une immense alcôve qu'on peut fermer par un rideau rouge permet de se créer un coin de lecture isolé, qui comporte des fenêtres. (...)
• Les logements des domestiques ne sont accessibles que par l'escalier des réserves, chacun a sa chambre. Le contexte : Quelques résidents de lamaison: Marie Macquart, la mère : Marie Macquart, née de Fenouillet, a toujours été un peu fantasque, ce qui constituait son seul charme. (...)
Suzanne Cazalet, la femme de chambre de Marie Macquart : Fidèle domestique des Macquart, elle est loyale à sa maîtresse pourtant à moitié folle. Admirable couturière, elle s'occupe aussi du raccommodage du linge demaison, laissant cependant le lavage et le repassage aux autres domestiques. Elle passe le plus clair de son temps avec Marie, dont elle s'occupe comme d'un enfant. (...)
Julie fera à manger et ce sera nettement moins bon et copieux : un élément qui peut ajouter à la dégradation de l'ambiance... Julie Busque, la femme de chambre de lamaison: Cette jeune femme d'une vingtaine d'années, aux épaules larges et au teint frais, au fort accent, est une simple campagnarde engagée par Mathilde Desmels peu avant le drame pour remplacer son ancienne femme de chambre mise enceinte par un paysan du village. Elle a la charge de la propreté de la demeure et du linge de lamaison. Julie est une personne simple et influençable, qu'il est aussi facile d'effrayer que de rassurer. (...)
Corruptible, il est, comme le maire, aimé des bourgeois de la ville qu'il laisse vaquer à leurs affaires. C'est d'ailleurs lui qui s'est occupé de vendre lamaisonà Arthur. Veuf depuis plus de dix ans, il a marié sa fille au fils de M. Briand ; le couple périt lors d'une promenade en barque sur l'Hers. (...)
L'intrigue principale : Elle repose sur les agissements du père Simon. Pour être tranquille dans ses déplacements, il drogue les résidents de lamaisonen mettant un sédatif dans les salières. La petite dose prise ne permet pas à la drogue d'agir de manière absolument efficace, mais elle rendra plus lourd le sommeil. (...)
), en veillant le soir ou en tendant un piège. • Se renseigner auprès du curé ou du notaire sur le passé de lamaison. Les deux ne donnent pas le même type d'informations, le curé se montrant très prolixe sur les origines même du château, même s'il minimisera l'importance de Mirepoix pendant la croisade albigeoise. (...)
Annexes : Mirepoix : Mira Peis, nom original de la ville, signifie « regarde les poissons », faisant allusion à la transparence pure de l'Hers dans ce lieu précis. Outre le château de Terride (véritable nom de la «maison» achetée par Arthur), Mirepoix compte quelques curiosités architecturales. Sa place principale construite autour des halles comporte encore de nombreuses maisons à colombage, et de nombreux commerces ont élu domicile sous les arcades en bois. (...)
Pour faire court, disons qu'il s'agissait d'hommes et de femmes d'Occitanie (en ce qui concerne la France, mais il y eut des mouvements similaires à la même époque à divers endroits de l'Europe) s'écartant du dogme de l'Eglise, ascètes vivant du travail de leurs mains, partageant leur pain dans leurmaisonouverte, n'amassant aucune richesse et ne se mêlant en rien des affaires terrestres. Considérant le monde physique comme oeuvre du diable, et l'âme seule comme création deDieu, ils refusaient de considérer le Christ comme incarné : le fils deDieune pouvant être souillé par la chair. S'opposant ainsi à l'Eglise, ces « bons hommes » et ces « bonnes femmes » furent déclarés comme hérétiques par le Pape Innocent III, et une croisade fut menée contre eux, dirigée surtout par Simon de Montfort, homme du roi de France. Précisons que ce dernier trouvait lui-même un intérêt non négligeable à la prise du comté de Toulouse et des vicomtés de Carcassonne, de Béziers et d'Albi, tous trois dirigés par Raimond-Roger Trincavel. (...)
C'est toute l'Occitanie qui fut alors mise à feu et à sang, depuis le sac de Béziers (où devait être prononcée la fameuse phrase « Tuez-les tous,Dieureconnaitra les siens ») en 1209, au bûcher géant de Montségur (1244) et à la reddition complète de Toulouse (1255). (...)L'intrigue repose sur un thème classique de la littérature fantastique, la maison hantée, et s'inspire du Fantôme de Canterville d'Oscar Wilde. Sauf qu'en réalité, hantée, la maison ne l'est pas : il s'agit juste d'un prêtre chercheur de trésors qui, convaincu que c'est dans la demeure qu'a été préservé pendant plusieurs siècles le mythique trésor cathare, va tenter d'effrayer ses nouveaux occupants pour les faire fuir, utilisant pour cela le drame familial vécu par les anciens propriétaires et ...