Extraits de Terra Cthulhiana
sur Les Editions sans Détour au format (5.3 Mo)
Contient : graal (16)(...) La montagne « appelle » comme on le dit dans plus d'un conte relatant une ascension ; c'est le symbole du but et de l'inatteignable qui stimule l'être humain dans ses per (...) La quête éternelle : Les explorateurs du mythe à la recherche duGraal. « Transportons-nous dans le vaste monde de l'Histoire et des représentations ayant leGraalcomme point central. C'est un monde qui renvoie à différentes régions dans un lointain passé ; ses sources originelles débouchent sur le courant duGraal. » Gerhard von dem Borne, Der Gral in Europa: Wurzeln und Wirkungen, 1986 (LeGraalen Europe : racines et impacts). « La cathédrale de Winchester où Arthur a été couronné, C'est aux Américains en visite ce qui est expliqué. (...)
L'un d'eux en particulier abrite un pouvoir qui surpasse l'imagination humaine. La plupart des savants nomment ce « quelque chose » leGraal! Il existe peu d'autres objets sur lesquels les auteurs du Moyen-Age ont plus écrit tout en en sachant si peu. LeGraalétait la raison de la quête la plus aventureuse des chevaliers de la Table Ronde. Il peut également devenir celle d'explorateurs du mythe... La légende duGraalest apparue dans la deuxième moitié du XIIe siècle dans la légende d'Arthur. Sa première mention se retrouve à la fin du XIIe siècle chez Robert de Boron, dans son oeuvre Joseph d'Arimathie, avant que ce thème ne se retrouve dans les écrits de Chrétien de Troyes. Pour ce dernier, leGraalest une coupe d'or sertie d'une pierre précieuse de grande valeur, dans laquelle on apporte au père du roi pêcheur, dans une procession solennelle, une hostie qui constitue sa seule nourriture. Le roi pêcheur Amfortas est le souverain du château duGraal. Il porte ce nom car la pêche est son seul passe-temps. Il est estropié et ne peut recouvrir la santé que si l'un des héros duGraallui pose une question pleine de compassion. La forteresse duGraalest représentée comme étant dissimulée et près d'une rivière ou d'un lac. Elle ne peut être vue que par un être au coeur pur. (...)
Dans certaines des versions ultérieures, l'intérieur est orné de joaillerie et de pierres précieuses. D'autres représentations duGraallui attribuent diverses formes. Pour Wolfram von Eschenbach, c'est une pierre ou un récipient de pierre du nom de « lapis exillis », qui offre aux chevaliers duGraalrepas et boisson, entraîne la combustion et la renaissance du phénix, protège par un simple regard de la mort et de l'âge pendant une semaine, et est invisible aux yeux des non baptisés. Sur la pierre apparaissaient les noms des promis duGraal. Dans une autre interprétation, leGraalest une coupe qui, par le hasard divin au temps du roi David, a été cachée des ennemis dans une grotte sous le mont Golgotha. Elle aurait recueilli le sang de Jésus crucifié. Une telle coupe antique en agate, supposée être leGraal, est toujours conservée dans la chambre au trésor du palais impérial de Vienne. Une autre variante de cette légende rapporte le recueil à dessein du sang de Jésus après sa blessure sur le côté infligée par le soldat romain Longinius avec une sorte de javelot (devenu plus tard la Sainte Lance), pour (. (...)Des mondes et des époques où l'histoire est faite de légendes. (...) Le cauchemar d'Innsmouth : Y'ha-nthlei, la ville des Profonds. « De grandes pièces sous-marines apparurent sous mes yeux, et je crus errer à travers des halls de colonnes et labyrinthes titanesques engloutis de murs cyclopéens. [...] [ Je] portais leur parure de bijoux inhumains, empruntais leurs routes aquatiques se trouvant à de grandes profondeurs sous l'eau et récitais de monstrueuses prières dans leurs détestables ...