Pluies d'animaux
sur secretBase
Contient : animaux (10)Pluies d'animauxSi les Anciens mentionnent souvent des chutes d'objets et d'êtres vivants du ciel, c'est à l'Américain Charles Fort que l'on doit d'avoir réuni une imposante documentation sur ce sujet, mystérieux par excellence. Parmi lesanimauxtombés du ciel, grenouilles et poissons retiennent particulièrement l'attention en raison de la fréquence de leurs 'chutes'. La première explication est que ces pluies d'animauxrésulteraient de phénomènes météorologiques. En effet, un orage ou une tempête précèdent souvent le phénomène, mais pas toujours et lesanimauxsont presque toujours de petite taille . Cependant, cette explication reste un peu simpliste et ne peut s'appliquer à tous les cas. (...)
Une tornade ou des trombes sont incapables de trier les espèces et de déposer à un même endroit très délimité des milliers d'animauxdont certaines espèces vivent en solitaire ou en eau profonde. Le mécanisme transporteur, quelle que soit sa nature, n'affecte qu'une seule espèce à la fois. L'état desanimauxpose également problème. Ils sont souvent vivants et très frais ce qui signifie dans le cas de poissons que le transfert a été très rapide. (...)
Enfin, avec le XX eme siècle et l'apparition des journaux modernes, les cas recensés augmentent en nombre, et ne cessent de croître jusqu'à nos jours. GRENOUILLES ET AUTRESANIMAUX: Plus fréquents encore sont les cas de pluies de batraciens. Un des premiers est enregistré en 1683; un certain John Collinges raconte qu'une pluie de crapauds à inondé le village d'Acle, dans le comté anglais de Norfolk, et que le patron de la taverne locale a enfourné des pelletées entières de bestioles dans sa cheminée pour s'en débarrasser. Les autresanimauxfournissent un contingent moindre, mais assez diversifié. On trouve ainsi des souris à Bergen (Norvège) en 1578, des varans dans L'Utah (Etats-Unis) en 1870, des milliers de serpents à Memphis (Etats-Unis également), le 15 janvier 1877, rapporté par le journal Scentific Amerkan, ou des crevettes en Nouvelle-Galles du Sud (Australie), en 1978. (...)
L'astronome français Camille Flammarion, passionné par ces cas étranges, évoque un glaçon de 5 mètres sur 2 qui serait tombé à l'époque de Charlemagne, mais, dans le Times du 14 août 1849, on peut lire qu'une masse de 6 mètres de diamètre est tombée la veille au soir dans le Rhosshire (Ecosse). Contrairement aux averses d'animaux, les chutes de glace sont dangereuses, témoin ce mouton qui a le cou tranché par un glaçon de sept kilos dans le Devon en 1950, ou ce charpentier allemand transpercé par une lance glacée de deux mètres de long sur un toit, près de Dusseldorf, le 10 janvier 1951. (...)
La thèse de là glace d'origine spatiale peut expliquer certains cas, mais sûrement pas lorsque les blocs contiennent desanimaux, telle une carpe congelée, en 1896, à Essen (Allemagne)...Si les Anciens mentionnent souvent des chutes d'objets et d'êtres vivants du ciel, c'est à l'Américain Charles Fort que l'on doit d'avoir réuni une imposante documentation sur ce sujet, mystérieux par excellence. Parmi les animaux tombés du ciel, grenouilles et poissons retiennent particulièrement l'attention en raison de la fréquence de leurs 'chutes'. La première explication est que ces pluies d'animaux résulteraient de phénomènes météorologiques. En effet, un orage ou une tempête précèdent ...