Extrats de Sciences Forensiques & Psychologies Criminelles
sur Les Editions sans Détour au format (4.6 Mo)
Contient : corps (38)(...) Seules deux empreintes furent utilisables, mais après des semaines de recherche parmi leurs fiches cartonnées, les enquêteurs parvinrent à identifier la victime, James Smith, inculpé auparavant pour fraude à l'assurance, trafic de drogue et jeux illégaux. Son frère Edwin reconnut le tatouage de boxers sur le bras. (...) Lecorps, témoin silencieux : Déterminer l'heure de la mort On peut déterminer l'heure de la mort grâce à la température corporelle. Celle-ci est influencée par l'environnement dans lequel se trouve lecorps. Il conserve une température centrale d'environ 37ºC pendant 1 à 3 heures, puis la température chute d'environ 1 degré par heure (l'équilibre avec le milieu ambiant est atteint en 24 heures). (...)
Mais plusieurs facteurs peuvent fausser ces données : l'habillement, le poids de la victime, un état fébrile, une hypothermie ou des conditions climatiques particulières. Si la température est élevée là où lecorpsse trouve (le chauffage est mis en marche, lecorpsest laissé en plein soleil, etc.), la mort peut sembler plus récente qu'elle ne l'est en réalité. La déperdition thermique d'un cadavre est au contraire bien plus rapide dans l'eau que dans l'air. (...)
La rigidité des jambes disparaît entre la 24ème et la 36ème heure. Si elle est rompue avant la 12ème heure (lecorpsest bougé), elle peut se reconstituer. Le premier signe de putréfaction visible vers la 48ème heure est la "tache verte abdominale". (...)
Au cours du 1er mois, la putréfaction devient "noire", la peau se décolle et les ongles tombent. Entre le 2ème et 6ème mois, lecorpscommence à se déshydrater progressivement. Après 6 mois, les parties molles disparaissent. Toutefois, dans un environnement très sec, lecorpspeut ne pas se décomposer et, au contraire, subir une momification. En résumé : •corpschaud, souple, sans lividité : la mort remonte à moins de 6 heures. •corpstiède, rigide, lividités s'effaçant à la pression : 6 à 15 heures. • froid, rigide, lividités fixées : 15 à 36 heures. • plus de rigidité, tache verte : plus de 36 heures. •corpsentièrement putréfié "vert" : plus d'une semaine. L'autopsie : Le but est d'abord d'identifier la victime, puis de déterminer les circonstances de la mort (l'heure et les causes). (...)
Les organes sont prélevés et découpés afin que soient réalisées des analyses toxicologiques, pathologiques, limnologiques (liquides ducorps), odontologiques et génétiques. Les prélèvements peuvent être conservés des mois au réfrigérateur. (...)
Le mannequin féminin, surnommé "Resusci Anne", a reçu de son créateur le visage d'une jeune femme décédée au 19ème siècle. Vers 1880, une jeune femme fut retrouvée noyée dans la Seine et soncorpsfut exposé à la morgue de Paris. Personne ne vint malheureusement l'identifier, mais l'un des employés fut touché par son beau visage paisible et son demi-sourire, au point qu'il en moula un masque mortuaire. (...)
) Observez les marques sur ces balles, tirées par les deux mitraillettes montrées ci-dessus. Les marques sont identiques à celles des balles trouvées dans lescorpsdes victimes du massacre de la Saint-Valentin. Cet arsenal a été découvert chez le gangster Fred Burke, suspecté de nombreux meurtres. (...)
Il commença à se faire souffrir délibérément, notamment à l'aide d'aiguilles qu'il enfonçait dans soncorps. Il monta un jour en haut d'une colline et, parvenu à son sommet, il brandit les poings vers le ciel et se mit à hurler : "Je suis le Christ ! (...)
Quelques temps plus tard, les enfants réalisèrent que le vieil homme et Francis avaient disparu. Le père de Francis, un policier, organisa les recherches. Ils trouvèrent lecorpsdu garçon dans un bois, caché sous des branches. Ses vêtements avaient été arrachés et il avait été étranglé avec ses bretelles. (...)
" Atlach-Nacha : "Le cadavre était couvert d'un matériau épais ressemblant à un enchevêtrement de fils mais aussi dur que l'acier et pourtant doux au toucher. Il y avait deux trous très fins sur son visage. L'intérieur de soncorpssemblait avoir été liquéfié et aspiré car il ne restait plus que l'enveloppe de ce pauvre homme, telle une coquille vide." Autre dieu inférieur : "Soncorpsgisait, face contre terre. Son dos était partiellement dissous, mangé par l'acide, de sorte que sa colonne vertébrale et ses côtes étaient à nu. (...)
Ses côtes étaient brisées en plusieurs endroits. Son crâne était fracturé et, lui aussi, corrodé par l'acide. Son visage et le devant de soncorpsétaient intacts, bien qu'enfoncés de plusieurs centimètres dans le sol." Azathoth : "La maison tout entière avait été rasée, comme par une énorme catastrophe. (...)
Même les arbres sur plusieurs centaines de mètres alentour étaient abîmés ou brisés. Dans les ruines de la maison, nous trouvâmes soncorps- uniquement reconnaissable par l'alliance tordue sur ce qui restait de sa main gauche." Bête lunaire : "Celui qui l'avait tué, quel qu'il fût, l'avait lentement torturé avant sa mort. (...)
Des blessures pénétrantes étaient visibles sur son torse, ainsi que des brûlures sur ses bras. La cheminée près de lui était sans doute la source de ses terribles blessures." Byakhee : "Soncorpstordu gisait au beau milieu de la route. Sa gorge avait été déchiquetée mais, étrangement, il y avait peu de sang. Le reste de soncorpsétait lacéré, presque écorché, et ses vêtements étaient en lambeaux. Le cadavre semblait étrangement pâle et rabougri. (...)
" Chiens de Tindalos : "Il était couché sur le dos, une fine couche d'une sorte de bave bleutée couvrant soncorps. Sa tête avait été coupée et reposait sur son torse." Chthonien : "Il y avait une grande ecchymose circulaire, d'environ 45 cm sur son torse. (...)
La base de sa gorge était percée d'un trou aux bords irréguliers tellement profond que je pouvais y insérer ma main. Soncorpstout entier était recouvert d'une épaisse couche de vase putride." Cthugha : "Le cadavre était complètement carbonisé. (...)
Son squelette aux os noircis était toujours assis sur le siège fumant de la voiture calcinée. La forêt, à des kilomètres à la ronde, était encore en feu." Cthulhu : "Tout ce qui restait de soncorpsétait une tache rougeâtre au centre de cette énorme traînée verte à travers la route." Cyaegha : "Lecorpsétait cloué la tête à l'envers sur la porte d'entrée, la gorge tranchée et les poignets ouverts. Mais il n'y avait pas la moindre goutte de sang sur le sol. (...)
" Dhole : "Une grosse masse de mucus couvrait la moitié avant de la voiture, et une trajectoire gluante était visible à travers des kilomètres de forêt. Mais de notre ami, il n'y avait pas le moindre signe." Hastur : "Tous les os de soncorpsavaient été réduits en miettes et sa peau n'était plus qu'une énorme contusion, du sang violacé dégoulinant de son visage. (...)
De grands morceaux de chair avaient été arrachés de ses bras et de ses flancs. Ce qui lui avait fait ça avait dû venir pendant la nuit." Ghatanothoa : "Soncorpsressemblait à une momie millénaire, bien qu'il n'ait pas pu être mort depuis plus de quelques jours. (...)
Sa peau était aussi ferme que du cuir séché et sa chair aussi dure que la pierre. Son visage présentait l'expression de la plus terrible peur." Gnoph-Keh : "Lecorpsétait complètement congelé, aussi dur que la glace. Mais le cadavre gelé avait été brisé, l'épaule et le bras gauche avaient été cassés net et emmenés par la chose dans la neige. (...)
" Grand Ancien : "Son cadavre était littéralement déchiqueté, bien qu'il n'y ait ni coupures ni perforation. Ses membres avaient été arrachés de soncorpset jetés au loin. D'étranges marques circulaires étaient visibles sur ses jambes et autour de son torse." Grande Race de Yith : "Soncorpsétait intact, excepté sa tête qui avait été coupée très proprement, avec une précision chirurgicale." Goules : "Lecorpsavait été rongé et mâché. Les yeux avaient été proprement arrachés de leurs orbites, les os longs brisés pour en extirper la moelle, et l'arrière du crâne avait été défoncé pour atteindre le cerveau. (...)
" Gug : "La colonne vertébrale était brisée en morceaux et une grande morsure déchiquetée coupait quasiment lecorpsen deux. Il avait arraché à son agresseur des touffes de poils noirs et raides, encore visibles entre ses doigts." Habitants des sables : "Allongé sur le ventre, soncorpsdonnait l'impression que quelqu'un l'avait violemment frappé à coups répétés avec un râteau aiguisé. (...)
" Horreur chasseresse : "Le cadavre semblait avoir été mis en pièces par un animal sauvage. Sans but apparent, des parties de soncorpsétaient absentes, comme si un être possédant une logique étrange l'avait mutilé de manière irrégulière." Ithaqua : "Lecorpsa été retrouvé complètement congelé, à moitié enterré dans la toundra, comme si on l'avait jeté d'une grande hauteur et qu'il s'était enfoncé dans le sol. (...)
De notre ami, aucun signe, mais le sang et les organes mutilés étaient sans doute tout ce qu'il restait de lui." Lloigor : "Lecorpsgisait sur le ventre dans une mare d'eau bleue verdâtre. Il avait dû mourir d'une crise cardiaque car aucune blessure n'était visible. (...)
Mais c'est aussi un individu impitoyable, prêt à tout pour couvrir sa famille. Docteur Yelps : Du chirurgien brillant mais perturbé, il ne reste qu'un cerveau et uncorpsdisloqué. Dirigeant officiel de sa clinique, il s'est vouécorpset âme à la technologie Mi-Go, en proie à une frénésie de connaissance incontrôlée. Sa fuite en avant a finalement conduit à un désastre. (...)Sciences Forensiques & Psychologies Criminelles par Emily Tibbatts Avec des scénarios de Philippe Auribeau, Tristan Lhomme & Cyril Puig. Prise d'empreintes : Les techniciens de scène de crime photographient et relèvent des empreintes visibles (sanglantes, sur du verre, de la cire ou de la peinture fraîche, etc.). Mais ils cherchent également les empreintes invisibles sur les objets qui pourraient avoir été touchés (armes, interrupteurs, documents, sacs plastique, cartons, canettes ...