La mystèrieuse enfance du scorpion azur - Chapitre
1 : NaissanceContient : kimono (5)(...) ' Takanabe avait la beauté typique des Kakita : Il avait le visage fin et les traits assez prononcés. Un beau nez aquilin qui faisait toute sa fierté ornait son délicat visage. Sonkimonon'avait jamais un pli et son apparence était toujours très soignée. Il prenait précieusement soin de son corps et de son visage. (...)
Son masque ne cachait en rien ses traits fins et délicats : les légères pinces du scorpion lui arrivaient au niveau des yeux noircis au Kirei-ko et la queue lui permettait d'attacher ses cheveux en un volumineux chignon qui désormais n'était plus. Sa douce main blanche était délicatement posée sur le mon de sa famille. Sonkimonoécarlate aux sombres broderies était très mal ajusté et tout chiffonné comme si elle s'eut été débattue pendant des heures. (...)
La silencieuse porte coulissa lentement, ce qui n'alerta même pas l'attention de Takanabe qui se tenait de dos. Lorsque Kyushu s'apprêta à rentrer, Takanabe entendit le bruissement dukimonoet se retourna vivement, prêt à dégainer. Kyushu ne cilla pas et regarda Takanabe droit dans les yeux. (...)
Vous n'êtes pas très bien et peut être un peu de sommeil vous ferait-il du bien. - Où sont mes enfants ? insista t-il - Je...... je ne sais pas. Le shugenja aukimonobleu devint écarlate car il était très gêné par cette question en vérité. Ce que je sais s'est que votre dernière petite fille c'est réveillée il y a peine une heure et qu'elle est aux bons soins de mes frères de la famille Asahina. (...)
Il repensait à sa femme et aux bons moments qu'ils avaient passés ensemble avec mais il lui fallait chasser ces pensées de son esprit, sous peine de mourir de chagrin. C'est alors que Takanabe arriva dans sonkimonobleu, la tête baissée. Lorsqu' il vit Kyushu, il se jeta à ses pieds : - ' Daïmio sama ! se lamenta la karo. (...)Le calme était retombé dans la pièce faiblement éclairée par quelques bougies. Kuchikina était là, allongée sur son lit toute transpirante. Elle haletait encore de ses interminables efforts. Son mari était venu lui tenir la main et la serrer tendrement de ses bras, dès que tout ce fut finit. Ils partageaient ensemble le supplice qu'elle avait enduré quelques minutes auparavant. Kuchikina pleurait de joie et de fatigue. Elle s'abandonna complètement à ses émotions et se laissa porter par le flot vertigineux ...