L'âge de la guerre - Lame-Lune
Contient : lune (6)L'âge de la guerre - Lame-LuneIl leva une main vers le ciel et dans la langue des druides, en appela aux forces de la nature. (...)
Sa lame est du plus pur acier et mes orfèvres l'ont gravée des runes les plus puissantes. Elle te donnera le pouvoir de voir sous laluneet de contrôler ses fils. » Faodeïn s'empressa d'empoigner cette lame que lui tendaient les esclaves et il se remit immédiatement en chasse. Après plusieurs mois, il retrouva son ennemi. Sous la pleinelune, il le provoqua : « Fils de porc ! Viens vers moi et viens me payer de ton sang ! » Le vieux druide appuyé sur un bâton noueux répondit : « Faodeïn, mon pauvre ennemi ! (...)
Que tu m'ais retrouvé est déjà un exploit que je te reconnais, mais tu ferais mieux de faire demi-tour car comme je te l'ai dit, cette fois c'est ta vie que je prendrais. » Alors qu'il finissait ces mots, trois grands corbeaux apparurent devant lalune. Le formoiré éclata de rire en dégainant son épée. Elle brillait comme si la lumière lunaire se reflétait dans ses gravures. (...)
A cet instant, le ciel s'emplit du croassement de milliers de corbeaux, ce vacarme assourdissant fit reculer le formoiré de surprise. L'immense nuage formé par les oiseaux s'éleva, jusqu'à masquer la lumière de lalune. L'épée s'éteignit. Faodeïn devint pâle et se figea comme pétrifié de terreur. Il allait ouvrir la bouche quand les neufs loups lui bondirent dessus et déchirèrent ses chaires. (...)
« Allez mes amis, allez perdre ces choses là où seuls les vôtres pourriez les retrouver. Seul celui qui possèdera la tête du formoiré pourra voir la lumière de lalunesur l'épée. Prions pour que jamais Balor ne la retrouve. »Il leva une main vers le ciel et dans la langue des druides, en appela aux forces de la nature. Son adversaire, engoncé dans sa lourde armure d'acier noir, approchait à grands pas. L'épée levée, il s'apprêtait à porter un coup fatal lorsque quelque chose vint le frapper au visage. Surpris il tituba et ne retrouva son équilibre que de justesse, juste à temps pour voir les trois grands corbeaux se jeter sur lui toutes serres dehors. En quelques instants, il lui avaient labouré le visage et arraché ...