Morgane (ou Fée Morgane)
Contient : guenièvre (5)(...) Le temps passait elle grandissait. Uter était mort maintenant et Morgane avait suivi son demi frère Arthur et sa jeune épouseGuenièvreen la forteresse de Camelot. Tous les preux, dont Lancelot n'en avait que pourGuenièvre. Morgane se contentait des pâles chevaliers blessés, qu'elle recueillait sur les grèves perdues et soignait par ses sciences. Enfin un jour, le cousin deGuenièvrevint à passer au château. Guyomar était un beau et jeune chevalier. Ils parlèrent tant ensemble, qu'ils tombèrent amoureux; et plus elle le regardait et plus il l'aimait. (...)
Pauvre Morgane, ce rare bonheur terrestre lui sera vite enlevé. Souvent fois en secret les amants se rejoignaient, mais un matin, la reineGuenièvreles surprit, entra en grande fureur et les sépara. Trahie, déchirée, Morgane alla dès lors la détester toute sa vie durant. (...)
Au bout de dix-huit années il s'en trouva deux cents à être retenus jusqu'à ce que Lancelot, le cour fidèle àGuenièvrevienne les délivrer. Alors du Val sans retour château, murailles gardien et Dragons, enchantements tout disparut grâce à la vertu de Lancelot le chevalier sans reproche à l'égard de sa mie. (...)Il était une fois un roi qui régnait sur la Cornouailles. Il s'appelait Gorloës, seigneur de Tintagel.
De sa femme Ygerne il avait eu deux filles, celle qui allait devenir la femme de Loth d'Orcanie, et Morgane qui allait devenir Fée.
A la mort de son père, Morgane fut élevée par son beau-père, Uter Pendragon. Elle fut mise très tôt aux lettres et devint habile en toutes sciences, dans les sept arts et surtout
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