L'Epée de Mathias
Mars 691 (Episode VI, Arion) : C'étaient les fêtes de Pâques. Messire Oswald Bornhouse, vieil ami de mon maître Messire Erwan de Kynke, l'avait prié ainsi que quelques uns de ses amis de le rejoindre à la cour du Duc de Nauntes où il allait adouber son jeune écuyer. En chemin, nous eûment le plaisir et l'honneur de faire la connaissance de la Dame Isabault de Bangor se rendant à Nauntes pour y prendre un bateau afin de rejoindre l'Irlande. Après avoir réparé l'essieu de son chariot cassé, Messire ...Contient : chevaliers (6)(...) Nous étions prisonniers de cette route, et seul le bon vouloir de ce nain pouvait nous en libérer. Ses conditions étaient simples. Si un deschevaliers, un seul acceptait de lui céder ses armoiries, la route s'ouvrirait d'elle-même, et les armes du chevalier iraient rejoindre l'incroyable collection de blasons accrochés au tronc de l'arbre dont le sommet se perdait à présent dans les cieux. (...)
' Chrysanthème écouta avec attention notre poème, sembla réfléchir, puis nous dit : ' Ce heaume Sir Mathias, lui même me l'offrit, Depuis troischevaliers, décidèrent de le prendre, Vous n'avez vu hélas, qu'une pâle copie, Ces mauvaischevaliers, refusant de le rendre. Poursuivez ce sentier, toujours direction Nord, Alors vous trouverez, ceux qui nous font du tord, Adieu nobles amis, la route continue, Chrysanthème fût ravie de vous avoir connu. (...)
Soudain, le tonnerre retentit en même temps qu'un éclair fendait le ciel et se fracassait devant nous. Alors que la fumée se dissipait, apparurent troischevaliersen armure. L'un d'eux portait le heaume de Sir Mathias. Messires Erwan, Geoffroy et Yoan descendirent de leur monture afin d'affronter leurs adversaires à pied. (...)
Les premiers coups portés furent terribles et le bruits des armes entrechoquant les armures résonnent encore dans ma mémoire. Chacun des coups de noschevaliersauraient pu terrasser bien des ennemis, mais ces adversaires d'un jour ne chancelaient même pas. (...)
De retour à Nauntes avec l'épée de Mathias, nous nous rendimes à la cour du Duc qui prit la parole en ces termes : ' Que ceux qui ont douté de ces valeureuxchevalierset de leurs compagnons, que ceux qui ont bafoué leurs noms se repentent à jamais. Ils ont prouvé leur valeur et ont montré que nobles et manants devaient s'associer pour triompher des épreuves les plus difficiles. (...)