L'Oeuf de Vallerance
sur Les Arpenteurs de Mondes au format
Contient : fratrie (5)(...) Les Frères de Cendres : La découverte de la toge grise couverte d'arabesques occultes, extraites des langages les plus anciens des Royaumes Crépusculaires, devrait mettre la puce à l'oreille des Inspirés, quant à l'appartenance d'Esperenzo à la Confrérie des Frères de Cendres. Cettefratrieest officiellement le regroupement d'érudits avides de tous les savoirs de l'Harmonde, qui aiment à flâner dans les bibliothèques et auprès des antiquaires. (...)
Officieusement, les Frères de Cendres sont l'association des pratiquants des obscures arcanes, un point de repère et de rendez-vous pour les démonologues d'Urguemand. Y entrer nécessite le parrainage par un membre des Frères. Lafratriea également un volet politique très marqué. Comme tout regroupement occulte, la tentation est grande de mettre un pied sur le devant de la scène en rendant officiel leur existence jusque là dissimulée. (...)
Il fut néanmoins rapidement dégoûté par la tournure politicienne que prenait les réunions et il décida, petit à petit, de se faire plus rare. Au jour de sa mort, sa dernière participation à une assemblée de lafratrieremontait à 2 mois. Ce que savent les Frères de Cendres : Opius Vilfranc est un riche commerçant d'étoffe exotique qui a depuis longtemps laissé ses affaires à ses fils pour se consacrer entièrement à sa marotte : la démonologie. (...)
Celui-ci ne cache pas sa tristesse quant à la mort d'un de ses plus fidèles serviteurs. Devant les inspirés il nie toute implication de lafratriedans la pratique de la démonologie et affirme ne pas être au courant de la ' déviance ' du défunt. (...)
Bref Opius veut savoir et il aide du mieux qu'il peut les inspirés, sans se mouiller et sans leur révéler les véritables buts de safratrie. Il peut néanmoins indiquer aux inspirés que leur ami commun menait des recherches plutôt ' secrètes ' dans les bibliothèques des Frères des Cendres. (...)Pièce en 3 Actes pour Agone. Au premier jour de sa révélation, mon Maître ne ressemblait plus en rien au maigre conjurateur que j'avais connu une vingtaine d'années auparavant. Je me souviens encore de cette première fois ou m'étais apparu son visage, sorte de peau tendue sur une armature métallique faite d'angles vifs. Son regard noir mais bienveillant dardait sur moi des rayons de curiosité. Chaque parcelle de mon être était offerte à sa critique, à son approbation, comme le ferait le peintre ...