Carthago Delanda est
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Préambule historique : La troisième guerre punique (149 -? 146 AV JC), conclue par la destruction totale de Carthage, confirma la suprématie romaine dans le bassin méditerranéen, ce qui permit à Rome de pratiquer une politique cynique et efficace, consistant à exploiter les rivalités entre les différents états de la Méditerranée. Les Romains entrèrent en contact avec les Grecs, d?abord en Italie méridionale puis en Sicile, et plus tard à l'est, adoptant une grande partie de l'?art, de la ...Contient : rome (89)(...) 146 AV JC), conclue par la destruction totale de Carthage, confirma la suprématie romaine dans le bassin méditerranéen, ce qui permit àRomede pratiquer une politique cynique et efficace, consistant à exploiter les rivalités entre les différents états de la Méditerranée. (...)
abord en Italie méridionale puis en Sicile, et plus tard à l'est, adoptant une grande partie de l'?art, de la littérature, de la philosophie et de la religion de la Grèce Antique. L'?évolution deRome, Etat-cité, en empire (Etat territorialement étendu et maître de provinces riches et civilisées), par le biais de guerres longues et continuelles (guerres samnites pour le contrôle de l'? (...)
Mais la menace représentée par Jugurtha (prince numide) en Afrique, dont la guerre traîanit en longueur, contraintRomeà faire taire un temps les dissensions violentes entre populares et optimates pour en venir à bout. (...)
Préambule historique : La troisième guerre punique (149 - 146 AV JC), conclue par la destruction totale de Carthage, confirma la suprématie romaine dans le bassin méditerranéen, ce qui permit àRomede pratiquer une politique cynique et efficace, consistant à exploiter les rivalités entre les différents états de la Méditerranée. (...)
Les Romains entrèrent en contact avec les Grecs, d'abord en Italie méridionale puis en Sicile, et plus tard à l'est, adoptant une grande partie de l'art, de la littérature, de la philosophie et de la religion de la Grèce Antique. L'évolution deRome, Etat-cité, en empire (Etat territorialement étendu et maître de provinces riches et civilisées), par le biais de guerres longues et continuelles (guerres samnites pour le contrôle de l'Italie, guerres puniques) provoqua une transformation profonde et parfois tumultueuse de la structure sociale. (...)
Mais la menace représentée par Jugurtha (prince numide) en Afrique, dont la guerre traînait en longueur, contraintRomeà faire taire un temps les dissensions violentes entre populares et optimates pour en venir à bout. (...)
Le scénario se déroule après les consulats de Marius, et il règne une lutte d'influence au Sénat entre populares et optimates. L'intrigue en quelques mots :Romefut jadis gouvernée par des rois étrusques. Les descendants de Tarquin le Superbe rêvent toujours de reprendre le contrôle de ce qui a été un jour sien. (...)
Et enfin, la troisième et peut être la plus importante raison est que le tribun à découvert quelque chose qu'il n'aurait jamais du, un livre de prophéties faisant état de l'existence d'un Grand Ancien nommé Mo loch Baal, et écrit de la main du dernier grand roi Tarquin l'Ancien, annoté par les grands prêtres carthaginois et en dernier lieu par le tribun lui-même. La première partie du scénario est un huis clos àRome. La mort du tribun Marcus Venitius est suivie par d'autres meurtres tout aussi étranges (des proches du tribun). (...)
Avec l'autorisation des consuls, les aventuriers se rendent à Carthage, pour retrouver celui ou ceux qui les ont si bien berné àRomeen se faisant passer pour morts. Disposant d'un contact (un marchand grec) sur place, les aventuriers commencent leur enquête, assistent à une pièce de théâtre assez spéciale, reproduisant fidèlement les événements récents survenus àRome(sous le couvert d'une pièce se déroulant au temps d'Alexandre le Grand, dans lequel tous les acteurs principaux meurent), pour finalement tomber dans un traquenard onirique (où la pièce se rejoue encore une fois, dans une Carthage onirique et punique) et finir prisonnier dans le Monde de l'Eveil dans l'ancien palais des Barcacides. Les aventuriers vont ils pouvoir se libérer assez tôt pour empêcher les prophéties de Tarquin le Superbe, devant se concrétiser à G'harne, par la réapparition de la reine Nitocris, par la reconstitution de l'ancienne Carthage, par le retour de Moloch Baal ? (...)
Les personnages joueurs Furius (Gladiateur) : Furius est né en l'an 623 de la république. Ses parents étaient de modestes artisans des faubourgs deRome, et il s'apprêtait à prendre la suite de l'affaire de son père lorsqu'il fut emmené dans la légion, à 17 ans. Après 7 ans de guerre en Afrique du nord, sous le commandement de Cneius Maelius, il retourne àRomepour découvrir que ses parents sont morts et leurs biens vendus. Désespéré, il commence à mener une vie de débauche, et finit par être enlevé et vendu à un marchand d'esclaves, et ensuite revendu au Lanista. (...)
Corus Maler (Tribun de la plèbe) : Agé de 37 ans, Corus Maler est l'étoile montante du parti des populares, initié aux rites Egyptiens du Dieu Amon, et son charisme lui ouvre de nombreuses portes au sein du milieu politique de laRomeimmortelle. Issu d'une famille de riches commerçants, son enfance est consacrée à l'apprentissage des choses de la guerre, et de la politique, son mentor étant Caius Marius, personnage haut en couleurs de la politique romaine. (...)
Ses recherches l'ont souvent amené à croiser des astrologues ou autres scientifiques, et il s'est enrichi de nombreuses connaissances jugées occultes par d'autres. Ses diverses pérégrinations l'ont finalement amené àRome, où il espère retrouver un ancien traité de Platon. Ses démarches administratives l'ont amené à rencontrer Lucius Aurelius, lequel s'est pris d'amitié pour cet érudit dégingandé, l'air toujours perdu dans les nuages. (...)
Cneius Maelius (Centurion vétéran des guerres d'Afrique du nord) Descendant d'une famille dont tous les hommes sont morts au combat depuis 12 générations, Cneius Maelius a eu sa voie toute tracée devant lui depuis sa naissance: il sera militaire. Dès l'âge de quatorze ans, il s'engage dans les légions deRomeet part au combat. Sa motivation et son courage, son sens du devoir et ses qualités de stratège lu i ont rapidement permis de progresser dans la hiérarchie de la légion. (...)
Il a eu sous ses ordres Furius, le Gladiateur, et ils sont restés bons amis, même après que celui-ci ait quitté la Légion. Cneius est àRomepour recevoir sa nouvelle distinction, en récompense de ses actions d'éclat envers les rebelles Etrusques qui infestent encore les territoires d'Afrique du Nord. (...)
Elle devint rapidement une habile manipulatrice, et parvint à s'élever très rapidement dans la hiérarchie des femmes fortes deRome. Le commerce de son mari lui apporte toutes les informations dont elle a besoin, et elle n'hésite pas à revendre ou échanger les morceaux les plus juteux avec Horodès. (...)
Elle apprend très vite à écouter attentivement toutes les informations qui circulent par la Domus de son père, et s'attache à les utiliser à son avantage. Elle est de tous les événements sociaux deRome(toutes les orgies organisées par les puissants). Tout en se faisant passer, tout comme son amie Laevinia, pour un agent de Caius Marius, la plupart de ses informations profitent en fait à son père, qui utilise ses informations pour stabiliser et affermir sa situation politique au sein deRome. Elle apprécie énormément les courses de char, et prend souvent des paris sur ces derniers. Elle a par occasions 'sponsorisé' des auriges. Elle déteste par contre les combats de gladiateurs. PARTIE I :ROME, L'ASSASSINAT DU TRIBUN MARCUS VENITIUS. Marcus Venitius, le prochain Consul ? Les investigateurs sont invités dans la villa du tribun Marcus Venitius, un ami de longue date qui s'apprête à fêter au cours d'une orgie mémorable ses 50 ans de vie publique. (...)
Cet homme, devenu tribun de la plèbe il y a six ans (avec la nomination de Marius en tant que consul deRome), est un ami très proche de nos investigateurs. Il a eu une vie relativement chargée, en commençant par être aide de camp du prestigieux et talentueux Publius Cornelius Scipius Aemilianus (Scipion l'Emilien) en l'an 606 de la République (606 AR, 147 AV JC). (...)
Il a donc été témoin de la chute de Carthage, et avec la fougue de sa jeunesse, a contribué à la chute de la cité rivale deRome, Carthage. Sa carrière ne s'est pas arrêtée là, il a gravi les échelons, côtoyant les plus grands hommes de son temps, les frères Gracchus, Marius, Sylla, Jugurtha. (...)
Il a participé à la campagne contre Jugurtha sous les ordres de son ami d'enfance Marius. C'est dire que Marcus Venitius est un homme d'importance àRome, que l'on dit le prochain consul deRomedans les milieux autorisés. Il est un proche de Marius, et en tant que tel un farouche partisan des populares (il a approuvé les réformes de lois agraires et céréalières effectuées par les frères Gracchus, et abrogés depuis leur assassinat en 620 et 632 AR (133 AVJC et 121 AV JC). Une étrange orgie : Marcus Venitius a tout mis en oeuvre pour que l'orgie fêtant sa future et probable accession au consulat soit mémorable. (...)
Les meilleurs lutteurs, jongleurs, gladiateurs (appartenant soit au tribun Marc us Venitius, soit au tribun Corus Maler ou au marchand grec d'esclaves) des arènes sont présents pour divertir les invités. Profitez de cette orgie pour mettre vos investigateurs dans l'ambiance de laRomeAntique, avant de passer à l'événement imprévu de la soirée : l'assassinat du tribun. Insistez sur le déploiement de richesse et de luxe, le symbole de la puissance romaine sur tout le monde antique. (...)
L'orgie se déroule fort normalement jusqu'à une heure avancée, et les invités commencent à déserter la salle principale de l'atrium et les jardins de la propriété, pour regagner, en titubant, leurs propres demeures àRome. Puis l'imprévu arrive. Un cri dans la nuit, une cavalcade effrénée suivie d'un grand plouf dans l'eau du Tibre, la maison des serviteurs brûlant. (...)
Ph'nglui mglw'nafh Yugus Surthus Athileus wgah'nagh fhtagn !), conclu par la phrase «La fin des temps est proche. Les ennemis deRomesont réveillés. Carthago Delanda est ». Dans un dernier spasme, il expire, projetant son sang sur les aventuriers (jet de SAN). (...)
Elle signifie également une alerte aux aventuriers, avec le retour des descendants dégénérés de l'Atlantide. Néanmoins, peu d'éléments pourront être découverts àRomemême, mais à Carthage et en Afrique Noire (le mythique site de G'harne). La garde consulaire alertée fera le maximum pour éviter la fuite de suspects en dehors deRome, favorisant pour la première partie, un huis clos. L'arrivée de la garde consulaire : Après une dizaine de minutes, un questeur (Caius Haemius), directement accrédité par les consuls, arrive en compagnie d'une demi-douzaine de gardes. (...)
Le consul va dépêcher un coursier de façon à ce qu'un navire soit mis à la disposition du tribun au port d'Ostie, au cas où ce dernier aurait besoin de quitterRome. Les principaux suspects : La première partie de ce scénario est consacré à l'interrogatoire des principaux suspects. (...)
Faites leur arpenter les quartiers huppés de l'Aventin, Suburre (sur les berges du Tibre, avec ses ruelles étroites), où les gardes ne s'aventurent que très rarement et que lorsqu'ils y sont contraints (prostituées, voleurs, assassins). Les voyages d'Alix surRome(ou les BD d'Alix ou de Jugurtha) peuvent vous être utiles pour présenter visuellement à vos aventuriers les lieux les plus importants, par exemple le Grand Cirque (course de chars), le Colisée, les Forums, les Temples dédiés à Isis, Jupiter, Vesta, le Capitole (coeur religieux deRome). Flavius Licinius : Un homme de main de Lucianus Cracius, un sénateur opposé à Caius Marius, et qui sera avec Sylla responsable de la chute de Caius Marius durant la guerre civile une dizaine d'années après les événements du scénario. (...)
Un homme froid et intransigeant, âgé de 40 ans, qui entretient une garde privée à ses frais (Les gardes de Flavius Licinius sont connus à travers toutRomepour leur brutalité). Il n'a aucun lien avec le meurtre du tribun (et s'estimera scandalisé s'il en est accusé). (...)
De réputation, il est connu pour avoir trempé dans plusieurs trafics louches, notamment avant la guerre contre Jugurtha (trafic avec les Numides au temps où Jugurtha était encore un allié deRome). Il a la cinquantaine passée. Il ne pose pas particulièrement de questions sur la raison de l'utilisation de ses navires, à partir du moment où il est payé en espèces sonnantes et trébuchantes, ou en faveurs et informations auprès / sur les grands deRome. Il a étendu surRome, Carthage, l'Egypte, la Grèce et même l'empire Séleucide un impressionnant réseau d'espions et d'informateurs, ce qui le rend incontournable pour les investigateurs pour élucider le meurtre du tribun. Toutsers Menkharâ : Un noble prince égyptien, de la lignée des Menkharâ (une dynastie indépendante des rois étrangers Ptolémée d'Alexandrie, voir « Le Prince du Nil » (Alix)). Il est établi àRomedepuis une dizaine d'années. Il est âgé d'une quarantaine d'années, et a été rencontré par le tribun Marcus Venitius au cours de ses voyages il y a une dizaine d'années. Il est calme, réfléchi, et prompt à lier amitiés avec les puissants deRome, relations dont il se sert pour protéger l'indépendance de la dynastie des Menkharâ (dirigée par Ramès III, son frère). Il a été vu lors de l'orgie avec le grand prêtre du temple d'Isis àRome, Amenreb. Amenreb : Le grand prêtre du temple d'Isis, Amenreb est un ascète assez 'gé (plus de 50 ans), au crâne chauve, qui se voue corps et 'me dans s on sacerdoce. (...)
Si la secte carthaginoise échoue à l'assassiner, il sera le meilleur soutien que les investigateurs pourront avoir pour leur enquête tant àRomequ'à Carthage (où il a gardé de nombreux contacts). Caius Atilius : Architecte de la victoire romaine contre les Séléucides il y a quelques décennies, et au début de sa carrière aide de camp du grand Scipion Emilien lors de la chute de Carthage, Caius Atilius est maintenant un vieillard rondouillard et vaniteux 'gé de plus de soixante ans, qui ne s'intéresse plus qu'aux plaisirs. (...)
Cette beauté cache en réalité une âme noire et perfide, car elle est la meilleure empoisonneuse qui soit dansRome. Maîtresse de Flavius Licinius, elle est également très proche de Quintus Aemilius (le prétendant étrusque), qui se sert de ses talents pour mettre hors d'état de nuire ses mortels ennemis, dont le tribun Marcus Venitius. (...)
Scoras : Marchand carthaginois de vins et de spiritueux réfractaire aux cultes ancestraux de son peuple, il s'est établi fort jeune àRome, et est à la tête de nombreux comptoirs commerciaux (dont un à la nouvelle Carthage). Il a connu la chute de Carthage, et était le fils d'un érudit proche d'Hasdrubal (qui a sacrifié les trois quarts de sa famille pour que le dieu Moloch Baal intercède afin que Carthage soit victorieuse). (...)
- dans ce même quartier du Capitole, le Tabularium comporte les archives d'état, et tout ce qui concerne les anciennes campagnes des généraux deRomey est fidèlement reporté. Le Tabularium est dirigé d'une main de fer par Sulpicius (présent à l'orgie). (...)
Avec souvent un luxe effréné : façade ornée d'une colonnade en marbre, péristyles, vérandas, solariums, jardins. Les événements : Pour vous aider à mettre en place l'intrigue àRome, voici une suggestion pour les événements qui peuvent s'y dérouler (et qui peuvent être modifiés selon les actions des investigateurs). (...)
Le premier le fait pour s'assurer qu'Antoninus soit tué au cours du combat, le second pour le plaisir des arènes. - Toutsers envoie un messager à son frère en Egypte, pour l'informer de la situation àRome. - Mucius Scaevola et Scoras se rencontrent fortuitement au forum, et discutent de la situation. (...)
La villa a été fouillée intégralement, et le précieux livre de Tarquin le superbe est porté manquant. 14 Avril (matin) : - Des hérauts dans toutRomeannoncent l'organisation prochaine des jeux du Cirque (des courses de char, avec également une impressionnante cavalcade d'éléphants d'Orient). (...)
- Une annonce publique est faite, annonçant la mort de Quintus Aemilius, des suites de ses blessures dû à l'accident de quadrige (note au MJ : il n'est pas mort, et se prépare, grâce au navire d'Horodès, à partir pour Carthage). 17 Avril (soir) : - La découverte du temple de Baal Moloch àRomepar les aventuriers, avec une petite lutte contre des adeptes qui sont restés l' pour permettre à Quintus Aemilius de s'enfuir. (...)
- Aller au Cirque : le lanista avouera qu'il a bi en acheté un homme répondant à la description d'Antoninus, mais il refuse toute revente, même au centuple, car « un gladiateur inexpérimenté ignorant toutes les ruses de l'arène vaut tous les spectacles, le peuple deRomeen sera satisfait ». Mais il n'est pas contre le fait que les aventuriers participent aux Joutes. (...)
Le combat de gladiateurs (13 avril après midi) : A l'image de la reconstitution de la seconde chute de Carthage dans le film Gladiator, le consul Marcus Antonius, organisateur des jeux, propose au peuple deRomeune reconstitution de la chute du dernier roi Tarquini, Tarquin le superbe et de l'avènement de la République. (...)
La villa du tribun (13 Avril Soir) : - Dans le bureau du tribun (tablinum, C) : Outre des trophées de guerre gagnées lors des combats contre les ennemis deRome(armure du premier lieutenant de Jugurtha, casque ibère, bouclier grec, épée numide) figure en une impressionnante collection de dieux provenant de tout le bassin méditerranéen (Ammon, Moloch Baal, Ra, Thot, Anubis ...), y compris les dieux de l'ancienne Carthage (Baal Moloch, une tête de taureau avec des ailes). (...)
Il a commencé à l'étudier, et a tout de suite compris que ce livre ne devait absolument pas tomber entre les mains des ennemis deRome(qui pourraient à coup provoquer la chute de la République, et peut Etre mOEme la fin du Monde). (...)
Le temple de Baal Moloch (17 Avril Soir) : En plein Suburre, un petit temple désaffecté sert de repaire aux principaux dignitaires de la secte, sur lequel règne le grand prêtre de Moloch Baal, avec lesquels Quintus Aemilius s'est entendu pour la refondation deRomeen tant que partie du nouvel empire Etruro-Carthaginois. Le temple est protégé par une vingtaine de fanatiques de Moloch Baal qui combattront jusqu'à la mort (pour la plupart des exilés de Carthage, qui obéissent sans discuter aux ordres de leur grand prêtre, même si cela signifie leur mort). (...)
» Marhabal Barca : Le grand prêtre est un vieil homme à la barbe blanche, au regard fier mais haineux, qui ne recherche que la vengeance contre le s Romains et les Grecs et peut Etre l'instauration d'une nouvelle Carthage sur les ruines deRomel'implacable. Marhabal fait partie de l'ancienne famille des Barca, dont les plus prestigieux membres ont été Hannibal et Hamilcar. (...)
Marhabal survécut à la chute de Carthage, et jura au nom de ses parents morts par immolation de se venger de l'orgueilleuseRome. Plus de cinquante ans furent nécessaires pour la réalisation de ses projets, avec le réveil du puissant Moloch Baal pour apporter la destruction aux Romains. (...)
En direction de Carthage : Une fois en possession des indices permettant d'affirmer que les coupables de la vague de violence surRomesont en partance pour Carthage, il est toutefois impossible d'empêcher le départ des coupables via un blocus du port d'Ostie, car ces derniers s'arrangeront pour provoquer un incendie, et pour partir au vu et au su de tous. (...)
- Le quartier haut (appelé aussi Byrsa) : avec des demeures luxueuses, du style de celles construites àRome. La plupart des rues sont dallées. Les Romains y ont construit plusieurs édifices publics, dont le palais du gouverneur, le forum, un petit théâtre, un petit cirque (pour les courses de char), et des temples dédiés à la déesse Junon, Jupiter Rex. (...)
Cette pièce n'est pas inconnue des aventuriers, et certains faits ou similitudes étranges (malgré le contexte historique modifié) vis à vis de leur récente enquête àRomedevrait leur mettre la puce à l'oreille, à savoir que tous les principaux acteurs de l'orgie, sont d'une manière ou d'une autre, présents dans la pièce. (...)
Une autre femme toute aussi sanguinaire était l'égérie du dernier grand général carthaginois, Hasdrubal, et la rivalité commerciale entreRomeet Carthage ne fut pas la seule raison de la destruction de Carthage. Les cultes maléfiques de Moloch Baal poussèrent ainsi les légions romaines à l'intervention. (...)
Il peut se contenter de les guider jusqu'' G'harne, en leur disant le strict minimum concernant cette cité, alléguant que c'est une cité qui menace la puissance deRometout comme Carthage l'a fait en son temps. Athilea la cité perdue : Malgré la longue traversée du désert, ce voyage ne devrait pas poser trop de problèmes, du moment que les aventuriers pensent à organiser correctement leur voyage dans le désert (vivres, eau en suffisance). (...)
Apparaît alors plusieurs scènes au travers ce cercle : Carthage il y a 50 ans, la Carthage actu elle,Rome, ainsi qu'un étrange terrain rouge en flammes. Du cercle sortent des projections de flammes (des Vampires de feu, une bonne vingtaine), qui se déplacent dans toute la pièce. (...)
Un nouveau tremblement de terre : peu après la disparition de Yog Sothoth, un nouveau tremblement de terre se décha' ne à Athilea (G'harne), à la nouvelle Carthage, et de manière moindre àRome. Cela est du au cercle des réalités que les sectateurs ont eux mêmes déclenchés. G'harne est entièrement détruite. (...)
La nouvelle Carthage est partiellement détruite, ce qui va inciter à l'abandon de la cité pour plus d'un demi-siècle. Conclusion sur la cérémonie : Apparemment,Romeest victorieuse. Mais les apparences sont parfois trompeuses. Marhabal (la quatrième ou cinquième incarnation de Nitocris), s'il est encore vivant, essayera de s'échapper à la faveur de l'arrivée de Yog Sothoth, et avec la jeune fille nue inconsciente. (...)
Préambule historique : La troisième guerre punique (149 - 146 AV JC), conclue par la destruction totale de Carthage, confirma la suprématie romaine dans le bassin méditerranéen, ce qui permit àRomede pratiquer une politique cynique et efficace, consistant à exploiter les rivalités entre les différents états de la Méditerranée. (...)
Les Romains entrèrent en contact avec les Grecs, d'abord en Italie méridionale puis en Sicile, et plus tard à l'est, adoptant une grande partie de l'art, de la littérature, de la philosophie et de la religion de la Grèce Antique. L'évolution deRome, Etat-cité, en empire (Etat territorialement étendu et maître de provinces riches et civilisées), par le biais de guerres longues et continuelles (guerres samnites pour le contrôle de l'Italie, guerres puniques) provoqua une transformation profonde et parfois tumultueuse de la structure sociale. (...)
Mais la menace représentée par Jugurtha (prince numide) en Afrique, dont la guerre traînait en longueur, contraintRomeà faire taire un temps les dissensions violentes entre populares et optimates pour en venir à bout. (...)
Le but des aventuriers dans ce scénario est de le contrer, la destruction de la Toison est envisageable, mais cela attirera inévitablement le courroux de ShubNiggurath et peut être une malédiction divine, source d'un troisième scénario potentiel enRomeAntique. Scénario Cthulhu : Dans le labyrinthe du Roi Minos 3 Les personnages joueurs Furius (Gladiateur) Furius est né en l'an 623 de la république. Ses parents étaient de modestes artisans des faubourgs deRome, et il s'apprêtait à prendre la suite de l'affaire de son père lorsqu'il fut emmené dans la légion, à 17 ans. Après 7 ans de guerre en Afrique du nord, sous le commandement de Cneius Maelius, il retourne àRomepour découvrir que ses parents sont morts et leurs biens vendus. Désespéré, il commence à mener une vie de débauche, et finit par être enlevé et vendu à un marchand d'esclaves, et ensuite revendu au Lanista. (...)
Corus Maler (Tribun de la plèbe) Agé de 37 ans, Corus Maler est l'étoile montante du parti des populares, initié au rites Egyptiens du Dieu Amon, et son charisme lui ouvre de nombreuses portes au sein du milieu politique de laRomeimmortelle. Issu d'une famille de riches commerçants, son enfance est consacrée à l'apprentissage des choses de la guerre, et de la politique, son mentor étant Caius Marius, personnage haut en couleurs de la politique romaine. (...)
Ses recherches l'ont souvent amené à croiser des astrologues ou autres scientifiques, et il s'est enrichi de nombreuses connaissances jugées occultes par d'autres. Ses diverses pérégrinations l'ont finalement amené àRome, où il espère retrouver un ancien traité de Platon. Ses démarches administratives l'ont amené à rencontrer Lucius Aurelius, lequel s'est pris d'amitié pour cet érudit dégingandé, l'air toujours perdu dans les nuages. (...)
Cneius Maelius (Centurion vétéran des guerres d'Afrique du nord) Descendant d'une famille dont tous les hommes sont morts au combat depuis 12 générations, Cneius Maelius a eu sa voie toute tracée devant lui depuis sa naissance: il sera militaire. Dès l'âge de quatorze ans, il s'engage dans les légions deRomeet part au combat. Sa motivation et son courage, son sens du devoir et ses qualités de stratège lui ont rapidement permis de progresser dans la hiérarchie de la légion. (...)
Il a eu sous ses ordres Furius, le Gladiateur, et ils sont restés bons amis, même après que celui-ci ait quitté la Légion. Cneius est àRomepour recevoir sa nouvelle distinction, en récompense de ses actions d'éclat envers les rebelles Etrusques qui infestent encore les territoires d'Afrique du Nord. (...)
Elle devint rapidement une habile manipulatrice, et parvint à s'élever très rapidement dans la hiérarchie des femmes fortes deRome. Le commerce de son mari lui apporte toutes les informations dont elle a besoin, et elle n'hésite pas à revendre ou échanger les morceaux les plus juteux avec Horodès. (...)
Elle apprend très vite à écouter attentivement toutes les informations qui circulent par la Domus de son père, et s'attache à les utiliser à son avantage. Elle est de tous les événements sociaux deRome(toutes les orgies organisées par les puissants). Tout en se faisant passer, tout comme son amie Laevinia, pour un agent de Caius Marius, la plupart de ses informations profitent en fait à son père, qui utilise ses informations pour stabiliser et affermir sa situation politique au sein deRome. Elle apprécie énormément les courses de char, et prend souvent des paris sur ces derniers. Elle a par occasions 'sponsorisé' des auriges. (...)
Il préside la tribune officielle, ne manquant aucune réception officielle. Septimus Nerva : un jeune centurion âgé d'une trentaine d'années (né àRome) qui est rapidement monté en grade, et qui a été baigné dès sa plus tendre enfance dans la passion de la civilisation grecque. (...)
Il adhère au parti des populares, bien qu'il soit né dans une famille aristocrate très conservatrice. Il a espoir d'accéder bientôt à une haute charge, pour la plus grande gloire deRome, d'autant plus qu'il est devenu il y a à peine trois mois un des conseillers du gouverneur d'Olympie, Lucius Verus. (...)
De réputation, il est connu pour avoir trempé dans plusieurs trafics louches, notamment avant la guerre contre Jugurtha (trafic avec les Numides au temps où Jugurtha était encore un allié deRome). Il a la cinquantaine passée. Il ne pose pas particulièrement de questions sur la raison de l'utilisation de ses navires, à partir du moment où il est payé en espèces sonnantes et trébuchantes, ou en faveurs et informations auprès / sur les grands deRome. Il a étendu surRome, Carthage, l'Egypte, la Grèce et même l'empire Séleucide un impressionnant réseau d'espions et d'informateurs. Horodès est présent pour assister aux Jeux, ainsi que pour s'enrichir en revendant à prix d'or ses esclaves aux riches grecs ou romains établis en Grèce, en relation étroite avec Caius Caecilius. (...)
Scénario Cthulhu : Dans le labyrinthe du Roi Minos 7 Toutserès Menkharâ : Un noble prince égyptien, de la lignée des Menkharâ (une dynastie indépendante des rois étrangers Ptolémée d'Alexandrie, voir « Le Prince du Nil » (Alix)). Il est établi àRomedepuis une dizaine d'années. Il est âgé d'une quarantaine d'années. Il est calme, réfléchi, et prompt à lier amitiés avec les puissants deRome, relations dont il se sert pour protéger l'indépendance de la dynastie des Menkharâ (dirigée par Ramès III, son frère). Toutserès Menkharâ est là uniquement pour les Jeux, tout comme Phidias ou Erasthène, à qui il parle assez couramment. (...)
Ce dernier tenait un morceau de parchemin à moitié brûlé [rédigé en linéaire A], relatant l'existence d'un complot visant Quintus Caecilius et Titus Didius (les deux consuls deRomenouvellement nommés) et un mystérieux sceptre en or tout rouillé. - Dans les tavernes d'Olympie, après maints échecs (et sesterces perdus suite à confrontation avec bandits et arnaqueurs), il est possible de contacter un homme qui dit se souvenir de la dite Ulfia. (...)
Mise en place Septembre 655, plusieurs mois après la mystérieuse disparition de Marhabal Barca en Crète, et après les recherches incessantes en Grèce et àRome. Le tribun Corus Maler, en raison de son expérience passée, est nommé par le consul Quintus Caecilius (un cousin lointain de Caius Caecilius) le plénipotentiaire officiel deRomeauprès de son altesse Cléopâtre III pour les fêtes d'Opet. Il est accompagné par les autres aventuriers. Des rumeurs àRomeet en Grèce indiquent qu'elle a récemment expulsé ses deux fils pour Chypre, pour incompétence dans le gouvernement de l'Egypte (dilapidation du trésor royal) et pour indignité vis à vis des anciens pharaons. (...)
L'entrevue royale A l'arrivée à Alexandrie, les aventuriers sont reçus par la reine en son palais (au faste inimaginable), qui leur demande par pure politesse des nouvelles deRome, et qui les convie à participer à la fête d'Opet, en suivant la barque royale (c'est à dire le grand navire de Ptolémée IV), et les remercie d'un geste de la main de participer à la fête. (...)
Mais le ton employé sous entend un rapport entre suzerain et vassal (‘‘Je suis satisfait de voir queRomefait son devoir, comme les filles rendent hommage à leur mère et à ses prestigieux ancêtres''). (...)
Les cauchemars de Sokar Alors que le vieux prêtre est assassiné sournoisement par le fils de la reine, les représentants deRomesont assaillis de perturbant cauchemars, avec des visions d'Athilea, d'apparitions de Baal Moloch et de ses infâmes rejetons, de Yog Sothoth (‘‘La porte est fermée et pourtant elle est ouverte''), voire même de l'assassinat du vieux prêtre par le joueur lui même (revêtu d'un costume noir de cérémonie, d'un masque de faucon doré ‘ les insignes de Sokar, ce qui peut être déduit sur un jet de religion). (...)