Le Premier Empereur
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Le Mythe de Cthulhu est intemporel. Suivant l'exemple des scénarios présentés dans le recueil « Etranges Epoques » et des scénarios Rome Antique de l'an dernier, voici un scénario se déroulant au cours de la dynastie T'ang, à la façon des enquêtes du juge Ti. Si vous avez besoin de conseils ou d'éclaircissements, n'hésitez pas à me contacter sur Internet (edubourg@club-internet.fr) ou par téléphone au 06 65 90 19 90. 1. Préambule Historique. Ce scénario se déroule ...Contient : chinois (48)(...) Mais progressivement le progrès dans le travail du fer permit de démocratiser les armes et de lever de grandes armées de paysans. Parallèlement lesChinois, suivant l'exemple des barbares à leurs frontières, apprirent à monter sur leurs chevaux, plutôt que sur leurs chars. (...)
En -260, grand succès sur le Tchao : bien qu'on eût promis la vie sauve aux ennemis, on en décapita plus de 400 000. Une terreur grandissante s'emparait des autres royaumeschinois. Il n'était plus de décennie où Ts'in, la bête féroce de Ts'in, n'amputât l'un d'entre eux. »1 En -221, le roi de Ts'in unifie toute la Chine et prend le titre impérial d'Auguste Seigneur (Huangdi), et c'est sous ce nom de Premier Auguste Seigneur Ts'in, enchinoisQin Shi Huangdi, qu'il est connu dans l'histoire. Il brisa le féodalismechinois, centralisa l'administration, « unifia les lois et les règles, les mesures de pesanteur et de longueur ; les chars eurent des essieux de dimensions identiques ». Il est le Premier Empereur ! (...)
La dynastie qui lui succéda fut celle des Han (-206 à 220). Elle devait marquer si fortement le destin du peuplechinoisque celui-ci aujourd'hui encore se glorifie de ce nom : « les Fils des Han ». La femme du fondateur de la dynastie (Lieou Pang) fut la terrible Impératrice Lü, sur laquelle nous aurons l'occasion de revenir plus loin dans le scénario. (...)
N'étant ni écouté par le roi Huai (ne pas attaquer Qin) ni par son fils Xiang, il se jeta dans le fleuve, le cinquième jour du cinquième mois. C'est depuis ce jour que les gens de Chu, puis lesChinois, montent en bateau sur les fleuves pour aller à sa recherche. 1.3. La dynastie des T'ang. Le long règne de Xuanzong (713-756) marqua l'apogée de la dynastie T'ang, avec une importance particulière donnée aux poètes, aux peintres et aux calligraphes, tout en ne délaissant ni l'administration du royaume, ni les relations avec les voisins de l'Empire (turcs, arabes, tibétains). (...)
Mais cette intrigue principale n'est pas la seule au cours de cet acte. Selon l'usage dans les romanschinois, plusieurs autres enquêtes s'entrecroisent. Certains ont un lien certain avec l'intrigue principale, d'autres non. (...)
Gongsun Chen (docteur en philosophie) : un petit vieillard lubrique qui clique sans cesse de l'oeil, et qui ne jure que par Lao Tseu et qui voit rouge lorsqu'on lui parle de bouddhisme ou d'autres fadaises apportées par l'étranger. C'est le type même du philosophe lettréchinois, qui n'hésite pas à passer du bon temps, quitte à ce que ce soit sa jeune fille Gongsun Kia qui en pâtisse. (...)
On se recueille devant l'autel domestique (en honneur aux dieux), on consomme toute sorte de plats et de sucreries aussi variés qu'appétissants, et des boissons fermentées (dont du sakéchinois). Au cours de cette cérémonie, le juge est bien entendu l'invité d'honneur, en tant qu'autorité suprême de la ville. (...)
C'est une pièce où les oeuvres d'art côtoient les oeuvres d'art, ce qui fait qu'il est difficile de dire du premier coup d'oeil ce qui a disparu, tant les toiles, les vases, les bijoux ou autres trésors sont innombrables, signe de la passion de la favorite pour l'art, comme bon nombre deChinois. Le serviteur désignera l'emplacement où devant se trouver la toile (dans un cylindre protecteur), à côté une fenêtre ouverte. (...)
Une brève interrogation est possible, mais le soir tombe rapidement et il est difficile de retenir des gens aussi importants, néanmoins le juge aura tout le loisir de les interroger les jours suivants. Un jugechinoispossède de grands pouvoirs légaux, y compris celui de faire torturer les gens, mais il ne doit pas en abuser sans raison valable, surtout envers des gens importants. (...)
Tous peuvent répondre sans détour et avec grande politesse aux questions des aventuriers, tout comme les autres invités. 4.3. Discussions autour de la toile. Hou Tse-Hiang (l'armateur) : Il estime que tout bonChinoisdoit s'intéresser à l'Art. Vu la stature de la dame sur le tableau, il pense qu'on peut avoir affaire à une Impératrice, probablement de la dynastie Jin (là, il se trompe totalement). (...)
Si les investigateurs ne pensent pas aux bibliothèques, alors ils rencontreront au cours du IIème acte le poète Tsong-Li qui leur livrera gracieusement cette information. 4.5. Les fausses pistes. 4.5.1. Le mystère de l'épouse disparue. Il est d'usage dans les romanschinoisque plusieurs mystères s'entrecroisent. C'est ce qui se produit dès le matin du cinquième jour, avec la visite du seigneur Huang Shin au Yamen de bon matin (vers 7h30), il réveille le magistrat si nécessaire après une courte nuit. (...)
N'étant ni écouté par le roi Huai (ne pas attaquer Qin) ni par son fils Xiang, il se jeta dans le fleuve, le cinquième jour du cinquième mois. C'est depuis ce jour que les gens de Chu, puis lesChinois, montent en bateau sur les fleuves pour aller à sa recherche. Seulement voilà, le magistrat local doit superviser le lancement de la course des bateaux dragons. (...)
Du côté romain sont offerts du parfum de Corinthe, quelques esclaves bien choisis (numides, thraces), de belles robes. Du côtéchinoissont offerts quelques eunuques (à la grande satisfaction des Romains), une toile (d'une de nos anciennes impératrices), ainsi que parures, bijoux variés. (...)
L'Empereur se lève et invite alors l'ambassade à prendre une petite collation, avant la suite des festivités (tir à l'arc, course de char, théâtre, chasse), ce qui est hautement apprécié par l'Empereur (voir biographie en annexe). Les dignitaireschinoisle suivent, et notamment un certain Sima Qian (Premier ministre et historien célèbre dans les générations futures ; les héros le connaissent de réputation). (...)
* Rejoindre la délégation romaine, au sujet de la toile. Essayer de se faire valoir auprès des Romains ou desChinoispour obtenir une audience auprès de l'Empereur. Il n'y a que peu de chance pour que cela réussisse. (...)
Pour Ma Dong, il s'agit du magistrat corrompu Hoso Kada, et enfin pour les autres, il s'agit d'An Lushan lui-même. Le Mystérieux Inconnu : FOR 16 CON 16 TAI 14 DEX 14 APP 15 INT 19 POU 16 EDU 18 SAN 30 PDV 15.Chinois65 % Punique 95 % Latin 90 % Etrusque 75 % Baratin 60 % Bibliothèque 80 % Discrétion 70 % Ecouter 50 % Esquiver 70 % Grimper 80 % Histoire 90 % Mythe de Cthulhu 80 % Occultisme 45 % Psychologie 35 % Se Cacher 75 % Suivre Piste 50 % TOC 80 % Marchandage 70 % Glaive 70 % (1D6+1D4), Coup de Poing 40 % 1D3+1D4. (...)
En fait, la seule manière de pouvoir vaincre est bien évidemment de mettre le feu aux cinq toiles, ce que voudront empêcher par-dessus tout An Lushan et Lü. An Lushan : FOR 16 CON 16 TAI 14 DEX 14 APP 15 INT 19 POU 16 EDU 18 SAN 0 PDV 15.Chinois65 % Punique 95 % Latin 90 % Etrusque 75 % Baratin 60 % Bibliothèque 80 % Discrétion 70 % Ecouter 50 % Esquiver 70 % Grimper 80 % Histoire 90 % Mythe de Cthulhu 80 % Occultisme 45 % Psychologie 35 % Se Cacher 75 % Suivre Piste 50 % TOC 80 % Marchandage 70 % Glaive 70 % 1D6+1D4, Coup de Poing 40 % 1D3+1D4. Lü : FOR 16 CON 16 TAI 16 DEX 14 APP 17 INT 18 POU 18 EDU 20 SAN 0 PDV 16.Chinois95 % Baratin 45 % Bibliothèque 40 % Discrétion 70 % Ecouter 55 % Marchandage 40 % Histoire 85 % Esquiver 60 % Grimper 50 % Mythe de Cthulhu 35 % Occultisme 35 % Se Cacher 75 % Suivre Piste 50 % TOC 80 %. (...)
Toutefois, nous espérons que lors de la présentation éventuelle de ces récits, nos héros n'auront pas la mauvaise idée de nous faire un petit bonjour. » « Il ne faut jamais faire de prophéties, surtout quand elles concernent le futur ». Proverbechinois. 8. Annexes. 8.1. Les secrets des personnages joueurs. * Dou Xi est un lointain descendant du Juge Ti, sera-t-il à la hauteur de la réputation de son illustre ancêtre ? (...)
3 Il s'agit d'une petite entorse à l'Histoire. Les Romains n'ont jamais envoyé d'ambassade en Chine, tandis qu'en l'an 97, un généralchinois, Pan Tch'ao, enverra un de ses lieutenants établir des relations régulières avec les Parthes (Iran et Irak actuels), et derrière eux, avec l'Empire romain. (...)
Cet envoyé arriva bien chez les Parthes mais ne put aller plus loin, car ceux-ci redoutaient précisément l'entente possible entre Rome et la Chine. Pour la petite histoire, l'Empire romain était assez bien connu desChinois, qui voyaient en lui, l'équivalent occidental de leur propre domination et qui l'appelaient assez curieusement « la Grande Chine [Ta-ts'in] ». (...)
N'étant ni écouté par le roi Huai (ne pas attaquer Qin) ni par son fils Xiang, il se jeta dans le fleuve, le cinquième jour du cinquième mois. C'est depuis ce jour que les gens de Chu, puis lesChinois, montent en bateau sur les fleuves pour aller à sa recherche. Le scénario se déroule dans le district de Pei Tchou, et les investigateurs vivent dans cette cité côtière, qui se situe à mi-chemin entre Guangzhou (alias Canton pour nous, la Cité des Fleurs) et Tsiuan-tcheouan. (...)
Son fils cadet (Ershi Huangdi) lui succède, mais c'est un incapable. * Han Occidentaux (-206 à 8) : Période de gloire de l'Empirechinois. Règne de l'empereur Wudi de -140 à -87. * Han Orientaux (25 à 220) : Après une usurpation, les Hans retrouvent le pouvoir. (...)
Les plus importantes personnalités historiques : An Lushan (mort en 757) : d'origine turque (kitan), An Lushan est le fils d'une femme quelque peu sorcière et d'un homme qui ne tarda pas à mourir. Entré au service d'un officierchinois, il est incorporé dans ses troupes et devient assez rapidement officier. Sa connaissance des dialectes frontaliers et ses nombreux succès contre ses anciens compatriotes kitan le mène à la cour, où il devient le favori de l'empereur Xuanzong et de la belle Yang Guifei. (...)
Conseiller de rois, il ne fut pas écouté et désespéré se jetta dans le fleuve. On raconte que sa mort survint au cinquième jour du cinquième mois. C'est depuis ce jour que lesChinoismontent en bateau pour aller à sa recherche. Ce jour est appelé la fête des bateaux-dragons; qui glorifie à jamais un ministre que son honneteté poussa au désespoir et à la mort. Sima Qian (-141 à -86) : né dans l'actuel Chan-si, le premier historienchinoismanifeste très tôt un goût prononcé pour les Lettres. Agé de 20 ans, il entreprend un voyage à travers tout l'empire. (...)
Des relations régulières sont établies non seulement avec les royaumes hindous, mais aussi avec les Parthes, les Perses et les Romains (lesChinoisparlent de l'empire romain sous le nom de ‘'Grand Qin'' tandis que les Romains désignent lesChinoissous le nom de Seres, dérivé de l'appelation chinoise de la soie). Wou tso tsien (625 à 704) : l'une des trois impératrices les plus célèbres qui régnèrent sur la Chine d'une main de fer (les autres étant Lü des Han et Cixi des Qing). (...)
Principes de base de la procédure judiciaire en Chine : Il est nécessaire d'avoir quelques notions de droitchinoisafin d'incarner correctement le juge et sa suite. (Texte tiré de ' Trois affaires criminelles résolues par le juge Ti ', de Robert Van Gulik). (...)
Dans la mesure ou les plaignants, quels que soient leur rang ou leur âge, sont placés exactement dans la même position, il n'y a rien d'étonnant que lesChinoisn'entament un procès que lorsque toutes les tentatives de règlement à l'amiable ont échoué. Il n'y a pas d'avocat non plus, et ils ne peuvent faire comparaître des témoins. (...)
La loi autorise le juge à interroger l'accusé sous la torture, à condition que les preuves de sa culpabilité soient assez nombreuses. Un des principes fondamentaux du Code pénalchinoisest que personne ne peut être condamné s'il n'a pas avoué son crime. Afin d'éviter que des criminels endurcis n'échappent à leur châtiment en refusant d'avouer en dépit de preuves irréfutables, divers modes de torture poussée, quoique officiellement interdits par la loi, sont en fait admis. (...)
Il lui était même fortement recommandé d'agir de la sorte, pour sa propre sécurité, car il aurait été tenu pour responsable en cas d'erreur judiciaire, au même titre que son supérieur : ' avoir obéi aux ordres ' ne constituait pas une excuse valable au regard du droitchinois. Si, par exemple, un prisonnier innocent mourait sous la torture, le juge qui avait ordonné celle-ci, le sbire qui avait exécuté l'ordre et le chef des sbires qui l'avait supervisée pouvaient tous avoir la tête tranchée. Le roman policierchinois: (Texte tiré de ' Trois affaires criminelles résolues par le juge Ti ', de Robert Van Gulik). Les romans policierschinoispossèdent cinq caractéristiques principales qui nous sont parfaitement étrangères : * Le coupable est en général présenté au lecteur dès le début du livre, avec son nom, ses origines et le mobile qui l'a poussé à commettre son crime. LesChinoisrecherchent dans la lecture d'un roman policier un plaisir purement intellectuel semblable à celui qu'il y a à observer une partie d'échecs : tous les facteurs étant connus, le plaisir consiste à suivre les initiatives du détective et les manoeuvres du coupable jusqu'à ce que ce jeu s'achève par l'inévitable échec et mat de ce dernier. * LesChinoisont un amour inné pour le surnaturel. Les fantômes et les démons sont comme chez eux dans la majorité de ces histoires ; les animaux et les ustensiles de cuisine témoignent au tribunal, et le détective se permet parfois de petites incursions dans l'Au-Delà pour comparer ses notes avec celles des juges des régions infernales. * LesChinoisne sont pas des gens pressés et ils s'intéressent passionnément aux détails. Ainsi tous leurs romans, y compris policiers, sont écrits dans un style extrêmement narratif, truffés de longs poèmes, de digressions philosophiques et autres, les documents officiels relatifs à l'affaire étant cités in extenso. * LesChinoisont une mémoire prodigieuse pour les noms et un sixième sens pour les liens de parenté. UnChinoiscultivé peut débiter sans le moindre effort les noms de quelque soixante-dix ou quatre-vingts parents, avec leur nom de famille, nom personnel et titre, ainsi que le degré exact de parenté, sujet sur lequel la langue chinoise possède d'ailleurs un vocabulaire d'une richesse stupéfiante. Le lecteurchinoisadore les romans où les personnages abondent, de sorte que leur liste comporte fréquemment deux cents noms ou plus. * LesChinoisont des idées très différentes des nôtres sur ce qui doit être décrit dans un roman policier et sur ce qui peut aussi bien être laissé à l'imagination du lecteur. LesChinoisveulent un récit circonstancié de l'exécution du coupable, avec tous les détails macabres. Il arrive également que l'auteurchinoisajoute en prime la description fidèle du châtiment que l'infortuné criminel reçoit en Enfer après l'exécution. Li T'ai-po et Yang Guifei Li T'ai-po a été le plus grand poète vivant à la cour des T'ang. (...)
En voyant le visage pâle et ravagé du jeune homme, le juge se dit que lui aussi n'allait pas manquer de l'interroger sur ce qui était arrivé à sa fiancée." Le Juge Ti : L'énigme du clouchinoisHISTORIQUE : Suivant les traces du Juge Ti, si célèbre durant le règne de l'empereur Gaozong (je suis l'un de ses arrière-petits-fils), j'ai passé avec succès mes examens littéraires provinciaux à Tai-Yuan, dans la province de Chan-si, en étudiant les enquêtes de mon si illustre mais ô combien modeste ancêtre. (...)
Gongsun Chen (docteur en philosophie) : un petit vieillard lubrique qui clique sans cesse de l'oeil, et qui ne jure que par Lao Tseu et qui voit rouge lorsqu'on lui parle de bouddhisme ou d'autres fadaises apportées par l'étranger. C'est le type même du philosophe lettréchinois, qui n'hésite pas à passer du bon temps. Tsong Li : un homme assez jeune alerte et dynamique, poète pour les uns, critique satirique au vitriol pour les autres. (...)
Je sers autant que je le peux son excellence Dou Xi, que je protégerai au péril de ma vie en toute circonstance. Je n'aime pas être appelé par mon nomchinoisChao Heng. J'honore mes ancêtres en utilisant mon nom japonais. Mes objectifs principaux : retrouver le meurtrier de mon daimyo, servir aussi bien que possible le magistrat local Dou Xi, le protéger au péril de ma vie. (...)