Les Lettres de Kratis Gron aux orks de Barsaive
sur Mahar : Les Parchemins de l'Archiviste au format (188 Ko)
Contient : amoureux (12)(...) Essayez d'être patient, bien que ce conte puisse vous sembler étrange et, parfois, familier. « Il y a fort longtemps, dans des temps oubliés de l'Histoire, vivaient au centre du monde, deuxamoureux. Alors que les autres ne voyaient en leur maison que des champs stériles, des sols rocailleux et des animaux féroces. Les deuxamoureuxs'émerveillaient devant la beauté de leur terre. Ils regardaient ces sols rocheux et escarpés, là où les montagnes rencontrent les plaines, et ils apercevaient le visage d'Astendar, vénérée dans notre vénérable langue sous le nom de Mera-a-a-arg. (...)
Et, bien que les autres rejetaient leurs coutumes, les jugeant par trop grossières et brutales, les deuxamoureuxétaient heureux. Et, même seuls, ils se sentaient entourés d'amis. En vérité, ils n'avaient besoin de personne que d'eux même. (...)
Et, bien que les autres rejetaient leurs coutumes, les Passions bénirent le couple, tout particulièrement Mera-a-a-arg à qui leur art de vivre dans l'amour d'autrui, plaisait. Puis, en un temps, les autres devinrent jaloux. Ils se rassemblèrent autour de la maison desamoureux. Ils observèrent le couple à travers les fenêtres, se demandant quel trésor y cachaient lesamoureux. Un trésor qui parvenait à les maintenir si beaux et jeunes. Un trésor qui les rendait si resplendissants... Et, lorsque le mari leur ordonna de quitter sa maison, car il avait besoin d'espace pour vivre avec sa femme et ses enfants, les espions s'enfuirent au loin. (...)
Ils se mirent à courir, à gémir, à pleurer de fausses larmes et déclarèrent à leurs familles que lesamoureuxles avaient attaqué. Alors, la foule rassembla ses armes et partit à la rencontre des deuxamoureux, jurant que pour punition, ils arracheraient le mari des bras de son aimée et l'enverraient, seul, dans le monde. Et, bien qu'il tua une centaine d'hommes, ses ennemis arrivaient toujours de tous côtés. (...)
D'une telle brutalité ? Ce n'est qu'une histoire parmi tant d'autres qui est perdue pour vous, comme lesamoureuxl'un pour l'autre, car nous autres, Orks, ne nous souvenons que de peu de nos Légendes. Les versets Trolls de la Bataille du Quai des Nuages viennent facilement à nos lèvres, nos corps vibrent au rythme des danses Elfes ou tremblent devant la majesté des portes du royaume de Throal, mais nous avons oublié nos propres Arts, nos propres Amours. (...)
Mais, après cela ? Que ferez-vous lorsque les armées seront anéanties, quand les chaînes seront brisées, quand lesamoureuxseront réunis ? Allez-vous quitter cette terre et rechercher de nouvelles batailles ? Allez-vous être distraits par la beauté des nouveauxamoureux, et vous jeter vers de nouvelles chaînes ? Où allez-vous rester afin de changer le sang en sueur, la passion des batailles en passion du dur labeur, l'amoureuxen famille et la victoire en nation ? Construire une nation demande bien plus qu'une déclaration de liberté ou que porter la bannière pendant une dizaine de jours à travers Barsaive. (...)
Son feu ne court pas à la recherche de la bataille, mais marche inexorablement vers son but. Il ne nous quitte pas tel l'ardeur de l'amoureux, mais nous nourrit avec l'amour d'une mère. Il ne produit pas non plus une terre de conflit perpétuel, où nous devons toujours combattre pour éviter les flèches de l'ennemi, mais il construit un mur pour nous protéger et garantir notre liberté. (...)Traduction des 4 lettres de Kratis Gron inspirées par les passions, pour réveiller la flamme des orks de barsaive. Aux Orks de Barsaive, Je suis un troubadour, et je vais vous conter une histoire. Bien que vous l'ayez entendu de nombreuses fois depuis votre naissance, je ne pense pas que vous connaissiez cette version. Essayez d'être patient, bien que ce conte puisse vous sembler étrange et, parfois, familier. « Il y a fort longtemps, dans des temps oubliés de l'Histoire, vivaient au centre ...