Encyclopedia Ilvaniris
sur R.E.D.O.N. au format (4 Mo)
Contient : chevalier (27)(...) Elle possède des avantages financiers, les « privilèges », qui lui donnent droit de lever l'impôt, d'avoir des terres, mais aussi des gens, de rendre la justice officiellement, b) L'Anoblissement C'est l'action par laquelle un seigneur fait d'un roturier (homme sans noblesse) un noble. Pour la création d'unChevalieron parle d'adoubement. Un Seigneur peut créer n'importe quel rang de noblesse, pourvu qu'il soit inférieur au sien. (...)
Attention cependant, à partir d'un certain rang, un titre de noblesse est généralement attaché à une cité, à une terre, à une région... On imagine facilement unchevaliersans fief, mais pas un baron. N.B. : dans un royaume, le Protocole impose que tout anoblissement supérieur àChevaliersoit confirmé par le Roi. c) Les Titres de Noblesse. La nomenclature nobiliaire peut varier énormément d'une région à l'autre du continent. (...)
Revenus de l'impôt de ses terres Monseigneur Baron Seigneur d'une région, baronnie, composée d'une Cité principale et de 1 à 5 fiefs (villes ou villages dirigés par des Chevaliers) Revenus de l'impôt de ses terres MonseigneurChevalierBanneret Distinction d'unChevalierayant suffisamment de biens et de terres pour lever des Chevaliers. Revenus de l'impôt de ses terres MessireChevalierPremier rang de noblesse. Parfois héréditaire. LeChevalierpeut être le Seigneur d'un fief (un village plus ou moins grand). 20 à 200 pièces d'or par mois s'il est sans terres, allouées par son suzerain. Messire Ecuyer Rang de « presque noblesse ». Titre non-héréditaire, accordé par unChevalierà un homme d'arme afin qu'il le serve et devienne ensuiteChevalierlui-même 5 à 50 pièces d'or par mois, allouées par leChevalier. Pas de terres. Monsieur N.B. : le tableau ci-dessus donne des informations « standards » dont le détail peut varier (Notes et Rentes et Fortunes). (...)
C'est dans cette caste que se trouve la disparité la plus importante. En effet, même si la situation d'unChevaliern'a pas grand chose à voir avec la situation d'un Duc dans le même royaume, la différence est bien plus criante encore entre un serf d'un modeste fief périphérique et le riche bourgeois du quartier central de Bollissac... Le Serf est un quasi esclave attaché à sa terre et soumis aux corvées, tandis que le bourgeois est un homme libre, qui peut prospérer si son métier est bon, et si les taxes ne l'accablent pas trop. (...)
Devenu charge. - « Fieffé » : à côté d'un titre signifie que le seigneur considéré possède un fief. «ChevalierFieffé » est unchevalierqui possède une terre. - « Préséance » : qui possède le droit de passer avant. C'est généralement l'apanage du plus titré, ou du plus puissant... - « Tomber en disgrâce » : ne plus faire parti des favoris du Seigneur. (...)
- Destrier - Le Destrier est un cheval de bataille, utilisé aussi lors des tournois. C'est un cheval puissant, lourd, capable de porter le poids duchevalierlourdement armé et de soutenir le choc des charges adverses. Quand lechevalierne le monte pas, un écuyer le conduit, à pied, à côté duchevalier, en le tenant par la main droite, à 'destre', d'où son nom de destrier. - Palefroi - Le Palefroi est, est un cheval plus léger, plus « confortable », qui sert pour les déplacements et pour la parade. C'est aussi souvent le cheval utilisé pour la chasse. (...)
- Roncin - Le Roncin est un cheval de travail, utilisé par les paysans peu fortunés (sur Terre, dans l'un de ses textes, Chrétien de Troyes le présente comme une bête 'boiteuse, chétive, maigre et épuisée'). N.B. : lechevalierne peut le monter sans déchoir de son rang ! b) les différences techniques entre catégories Deux éléments sont à prendre en compte : le degré de dressage (inexpérimenté, expérimenté, éprouvé) et le type de monture (destrier, palefroi...). (...)
Ces mesures s'expliquent par la nécessité pour ces hommes de filtrer les entrées et les sorties des agglomérations et donc de vérifier les documents d'identité des voyageurs... 3°) Une armée type. Elles sont généralement constituées tel que : Pour une armée de 1000 hommes. a) La Noblesse.Chevalier: 25. Vêtu d'une armure et d'un écu de fer. Il monte un cheval lourd (destrier ou pallefroi). Unchevalierporte 7 armes : la lance de cavalier, une hache d'arçon, un bec de corbin, un fléau d'arme, une épée d'arçon, une épée, une dague. (...)
Elle permet de culbuter les chevaliers adverses bien sûr, mais aussi à transpercer paysans et soldats dans la confusion de la bataille, et donc à tenir toute la vile piétaille à distance. La Hache d'arçon (ainsi appelée parce qu'elle pend sur l'arçon de la selle) sert auchevalierà frapper du haut de son cheval sur la piétaille qui l'assaille. Il la tient lame vers le bas et, comme si elle était le bas pesant d'un balancier d'horloge comtoise, la fait frapper parallèlement aux flancs de sa monture. (...)
Le Bec de Corbin (marteau de fer dont l'extrémité est faite d'un côté d'une petite masse et de l'autre d'un long crochet de métal qui évoque le bec d'un corbeau) est utilisé par leChevalierpour frapper un adversaire protégé d'une armure (au moins partielle). Avec la masse il frappe d'estoc, mais surtout avec le bec il tente d'éjecter le bouclier des mains de son ennemi (en le plantant dedans et en tirant sec) ou d'endommager les points d'articulation de l'armure d'un adversaire dépourvu de bouclier. (...)
Son utilité est surtout grande dans la mêlée pour désarmer les adversaires qui tiennent l'épée et se protègent du bouclier. LeChevaliertente de frapper du bout de son fléau le haut de l'écu adverse, la chaîne passe alors par dessus le bouclier et la masse a de bonnes chances de venir briser le poignet du défenseur. Débarrassé de l'écu adverse, leChevalierpeut ensuite tenter d'enrouler la chaîne du fléau autour de l'épée de son ennemi pour le désarmer. (...)
Il porte souvent une cotte de maille ou une cuirasse d'écaille et un écu. Ses armes sont la lance, l'épée et la dague. Ils doit veiller sur sonChevalierdurant la bataille et lui apporter prestement un nouvel écu, un cheval de rechange, une épée, si le besoin s'en fait pressant... b) La roture . (...)
Armé d'un simple coutil (poignard très affûté), le coutilier a pour mission de se placer sous la monture d'unChevalierdurant la mêlée, afin de planter son coutil dans le ventre de la bête et de tirer pour trancher la sangle de la selle... Objectif : faire choir lechevalier. N.B. : il y a 7 fois plus de morts chez les coutiliers que dans les autres corps d'arme. Le coutilier touche « double solde » (deux part de trésor, deux paye). (...)
Franchit une étape celui qui a le mieux combattu dans sa « poule ». La joute libre ne possède pas de règle. Unchevalierest défié par tous ceux qui le souhaitent et qui n'ont pas encore touché le sol. - Joute de l'anneau : généralement considérée comme une épreuve d'échauffement à la joute, la joute de l'anneau consiste en une série de passe d'adresse. (...)L'encyclopédie Ilvanirienne... Le sujet est naturellement vaste évidemment. D'ailleurs trop vaste, sans doute, pour un seul ouvrage. Aussi certains éléments ont été volontairement extraits de ce travail encyclopédique pour être présenté ailleurs, dans d'autres livrets. C'est le cas des armes et des armures, qui font l'objet d'un livre particulier. C'est le cas aussi des références et des travaux géographiques, présentés dans un autre ouvrage. C'est enfin le cas de l'histoire et de la religion qui ...