La bataille du Rocher-Feu
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Contient : ogres (13)(...) En bon ordre pour une troupe aussi bigarée. Les troupes du Duc s'avançaient, déjà sûres de leur supériorité. Lesogresétaient en tête, toujours prêts à en découdre. Les représentants des autres races suivaient. Il y avait beaucoup d'humains, mais on pouvait distinguer une vingtaine de minotaures, véritables machines de combat armées d'armes plus grandes que les guerriers de Dognar. (...)
Des hordes de démons, ne craignant pas le feu, s'élancèrent à grand renfort de hurlements à travers les flammes. Ils portèrent assistance auxogres, et le combat s'équilibra. Les nains, certes courageux, ne pouvaient rien face à la puissance des Abysses. (...)
Quant les nains eurent mis assez de distance avec leurs ennemis, les catapultes et les ballistes reprirent leur tir, repoussant les démons et lesogresau delà de la barrière de feu. Le calme revint, chaque camp comptant ses pertes. Des dizaines de nains manquaient à l'appel, mais de nombreux adversaires étaient tombés. (...)
Ils passaient au travers du mur de ténèbres, qui ne les gênait pas, et se lançaient dans la bataille avec furie, perçant les lignes de la fière armée naine. Soudain, le mur de tenèbres disparut, et le reste des troupes maléfiques chargea, lesogresen tête. Plusieurs centaines de guerriers se ruèrent sur les nains, bientôt dépassés en nombre et en puissance. (...)
Les compagnons d'Araknir commençaient à fléchir, et Yarish semblait toujours hors de combat, fort proche de l'ombre du Duc... Les mercenaires et lesogrespénétrèrent dans le Rocher-Feu. Les cavernes étaient truffées de pièges ingénieux, mais cela ne suffisait pas, les mercenaires continuaient leur fouille minutieuse, découvrant peu à peu les secrets des nains. (...)
Là, il entreprit de lacérer le crâne de la créature avec ardeur, jusqu'à la voir vaciller, puis s'écrouler, dans une mare de sang sombre et visqueux. La porte de la caverne qui abritait Kouladamor allait bientôt céder. Desogrestentaient de la défoncer à l'aide de béliers, et ils y parviendraient rapidement. Derrière, tout était prêt pour la bataille. (...)
La bataille était sans doute perdue d'avance, mais qu'importe, c'était l'essence de la Lutte contre le Masque... La porte vola en éclats, et lesogresse ruèrent à l'intérieur, grondants et hurlants sauvagement. Le chorégraphe lança un sortilège, et ses danseurs volèrent en tous sens, abattant une vingtaine d'ogres, la poitrine transperçée par une petite sphère de feu bleue. Les autres, à la Flamme puissante,et aux armes enchantées, empêchaient d'autresogresde pénétrer dans la caverne. Fort heureusement, elle ne possédait qu'une seule entrée. Facile à défendre, certes, mais qui n'offrait aucune possibilité de retraite. Les Inspirés devaient l'emporter, ou mourir... Le sang coulait à grands flots. Lesogresfurent rejoints par des humains et un minotaure, et la bataille reprit de plus belle. Les étincelles venant des danseurs crépitaient dans toute la caverne, boutant le feu aux vêtements des guerriers, arrachant la tête du minotaure, ou encore projetant violemment un ogre au plafond, avant de le laisser retomber, pantin désarticulé aux os broyés par le choc. (...)
Il saisit sa hache et descendit les marches qui menaient dans les cavernes. Plusieurs fois il croisa le fer avec desogresou des humains. Mais le nain était solide, et bon guerrier. Par la force, il se fraya un chemin vers la caverne du Génié, dans laquelle résonnait des bruits de combat. (...)
Il se fraya un chemin à travers les mercenaires à coups de hache et vint se poster devant le Génie. Bientôt, d'autresogresentrèrent dans la caverne, et les Inspirés furent abattus un par un, libérant leur Flamme, qui serait sans doute perdue à jamais. (...)
Des effluves d'énergie circulaient rapidement dans la caverne, prenant de plus en plus d'ampleur. Lesogreset les mercenaires furent déchiquetés par la Flamme de Kouladamor, et bientôt, les parois de la cavernes cédèrent. (...)De la corniche surplombant la rivière, Arakin observait la nature environnante. Sa Flamme lui avait donné ce talent de prédire l'avenir grâce aux subtiles variations de la nature. Un papillon s'égaillant sur le pistil d'une fleur trop rouge, un vent, espiègle, qui se glisse entre les branches des arbres, un rocher érodé par le temps, tous ces indices signifiaient quelque chose pour Arakin. Et du haut de la corniche, le nain pleurait, lentement. Pas vraiment de sanglots, mais tout le désespoir ...