Le Cénacle des Immortels
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Seuls les profils des personnages importants sont exposés dans le corps de texte. Les autres sont assimilés à des profils classiques tels qu'on peut les trouver dans les Cahiers Gris, ou dans les différents archétypes présentés dans la gamme officielle Agone, le jeu de rôle d'Heroic Fantasy dans les Royaumes Crépusculaires. GESTE. « La Flamboyance... Ainsi nommée de par l'époustouflante civilisation humaine qui s'épanouît alors en chaque point de l'Harmonde, elle n'en compta pas moins ...Contient : lutin (16)(...) La petite chênaie isolée put prospérer à l'abri des regards, avant que ne se présente à elle un étrange et noir personnage accompagné de créatures maléfiques.Lutinil était, mais son essence printanine avait depuis longtemps quitté son corps de Ténébreux. Sarin Sombranchage trouva en cette petite société isolée un cadre d'exception pour ses expériences de la Sève. (...)
Alinoa Bissin : Allure : Une ombre à la fenêtre... Un soupir... De longues ailes de tissu... Voilà les seules descriptions que les habitants de Torrentielle soient capables de donner de l'Alinois. Ce vieuxlutin, hors d'âge depuis bien longtemps, est un être auréolé de mystère. Personne n'a jamais pu détailler la finesse des innombrables rides qui couvrent son corps, ni les contours anguleux de ses traits. (...)
Il est de toute façon trop fier pour envisager le suicide, et noie son chagrin dans son orgueil démesuré. Mais le vieuxlutins'épuise, d'autant que les farfadets lui mènent désormais une guerre ouverte. Ils ne savent rien de lui, mais lui sait. (...)
Ce chêne est lié à une créature des plus particulières : Alinoa Bissin. Ce qui n'était qu'un arbre s'est peu à peu mué, au fur et mesure que sonlutins'enfonçait dans la Ténèbre, en une véritable entité, non pas pensante, mais souffrante. Alinoa prétend vouloir épargner son arbre des douleurs qu'il supporte chaque jour. (...)
Seuls les Inspirés et les saisonins du Printemps sont autorisés à pousser les portes fantomatiques de son repaire, et le vieuxlutincompte bien leur faire profiter de la puissance enfouie en ces lieux et dans leurs mémoires. C'est ainsi que, aujourd'hui, lui et les Harmonistes du Cénacles ont l'intention de participer à la lutte contre la Menace. (...)
Mais il sait sur elle bien plus qu'elle-même... Certes, il ne saurait dire qu'elle est inspirée, mais il sent le cénacle vibrer sur son passage, comme si la flamboyance était de retour ; des vibrations que nul autre que les harmonistes n'avaient produit avant elle. Lelutin, quoique n'ayant jamais eu l'honneur de recevoir une Flamme, s'avère également un fabuleux mentor de sciences occultes, particulièrement bien secondé par les anciens enseignants du Cénacle des Immortels, dont chacun des piliers fissurés reste un exemple grandiloquent de la force des Arts Magiques. (...)
Ce qu'il veut : Firmin fait chaque nuit le même rêve, dans lequel il se voit régnant d'une main de fer sur une populace soumise prête à tout pour éviter son courroux. Seul aujourd'hui s'oppose à lui ce maudit « Fantôme », celutinténébreux qu'il ne parvient pas à éliminer, et qui lui a déjà coûté deux hommes. Il paierait cher pour le voir mort, une dague entre les épaules... Ce qu'il sait : Firmin affirme que son repaire est hanté par les fantômes du passé. (...)
Il sait que certains couloirs peuvent être mortels, et que ces rumeurs fondées le protègent des patrouilles armées qui auraient depuis longtemps dû découvrir sa cache. Concernant l'Alinois, Firmin est convaincu qu'il ne peut s'agir que d'unlutin, certainement lié à l'arbre du même nom, corrompu par des forces obscures et désireux de régner à sa place sur le crime. (...)
Il l'a vue une fois s'enfuir vers l'Alinois, et en est finalement arrivé à la conclusion que son ennemi n'est autre que le Génie. Ce qu'il sait : Le Génie est plus maléfique qu'on ne le pense, c'est certain. Peut-être est-ce unlutin, ou un farfadet, corrompu de la plus horrible façon (« Il sentait le Malfoutre, je vous l'assure ! (...)
Il est persuadé que le pauvre vieux a été assassiné par « le Fantôme », une drôle de créature qui leur fait concurrence sur les toits de la ville (Firmin n'a donc aucun scrupule à « balancer » ce vilain confrère !). Il s'agit, apparemment, d'unlutinaux pouvoirs magiques très importants, qui rôde souvent autour de la Tisseuse de Liens... Ce satanélutina également été surpris en train d'agresser le vieil Allegro, il y a presque un an de cela. Une fois cela dit, les Inspirés sont « reconduits » à la sortie par Firmin en personne, qui leur explicite longuement l'intérêt qu'ils ont, pour leur santé à tous, de garder pour eux tout ce qu'ils viennent de voir. (...)
») à son élan de virilité qui combla Perrine des heures durant (tant d'heures qu'il doit encore lui rembourser...), puis à son agression par leLutin« qui sentait le Malfoutre à des lieues à la ronde ». Il en donne une description assez précise, et étoffe son récit en faisant admirer l'immense cicatrice qui déchire sa poitrine. (...)
Cette méthode est très efficace, mais le satyre y risque la vie. Si les Inspirés ne parviennent vraiment pas à attraper lelutin(il est tout de même assez difficile à repérer, et peut les semer dans les rues qu'il fréquente depuis des siècles), il finira par se présenter de lui-même à l'auberge où officie sa belle, contre tous ses principes de discrétion, et luttant contre l'aveuglement des torches. (...)
La fin de l'Alinois : Alinoa, face aux Inspirés, se battra jusqu'à la mort. Aucune discussion n'est possible, lelutinest devenu complètement fou et ne vit plus que pour sa belle. Le Ténébreux est déchaîné, et a passé de nombreuses connivences. (...)
Il a tout intérêt, dès lors, à bien dissimuler la lanterne, sans quoi les superstitions les plus folles vont se mettre à circuler en ville (« Le monstre a dérobé l'âme dulutinnoir », « il se nourrit de la force vive qui sort des corps », « il garde la corruption, le feu d'enfer sorti du malfrat pour contaminer d'autres gens », « il est l'avatar des Empyrés venu incendier la ville ». (...)
Toutefois, cette misérable condition ne me dessert pas en toutes circonstances. On se soucie davantage de l'opinion d'un solide minotaure au souffle rauque que d'un frêlelutinau chuintement à peine audible... Je n'hésite pas à utiliser ma stature pour impressionner, pour convaincre... S'ils savaient que ma pire frayeur est de passer à l'acte... Je n'aurai jamais de descendance... Ma lignée s'éteindra, et c'est tant mieux. (...)