La Vie quotidienne à Tahiti
Contient : feuilles (7)(...) Un grand feu fait chauffer des pierres à blanc qui sont placées dans une fosse. On y met ensuite des aliments qui sont séparés et enroulés dans desfeuillesde pandanus ou de bananier. On recouvre ensuite les aliments ainsi protégés de pierres chauffées à blanc, de sable ou de terre. (...)
Ils grillent leurs poissons sur des morceaux de corail chauffés à blanc. Les tahitiens mangent avec leurs doigts et se servent de grandesfeuillescomme plat ou comme assiette. Il existe également pour les liquides ou pour certains mets des récipients (appelés ‘umete) faits en pierre, en bois ou dans une noix de coco. (...)
Plusieurs de ces arbres revêtent une importance fondamentale pour les artisans : - le pandanus (fara) et le mûrier (aute), dont on tire le tapa. Lesfeuillesdu fara sont sechées et tressées pour la fabrication des voiles. - le cocotier, seul arbre dans les îles coralliennes, qui donne, en plus de la nourriture et de l'eau, du bois pour le mobilier, desfeuillespour les toits et des fibres pour les cordes - le bois de fer (aito) est un bois très dur utilisé pour la fabrication des outils et des armes. - les branches du Bourao (purau) permettent de fabriquer des cordes solides. (...)
Les ‘arioi sont des artistes professionnels, mais des chapitres leur sont entièrement consacrés par ailleurs. L'HABITAT : Les maisons, les fare en tahitien, sont en bois avec un toit enfeuillesde cocotier ou de pandanus. Le fare d'habitation contient une cellule familiale plus ou moins étendue. (...)
Ces bateaux se meuvent à la fois à la rame et à la voile et comportent deux coques. Les voiles sont faites defeuillesde pandanus tressées. Pour les catamarans les plus grands, comme les navires de guerre ou d´exploration qui peuvent atteindre jusque 30 mètres, une plateforme relie les deux coques. (...)
De mauvais signes peuvent démoraliser ou faire fuire une des parties. Les Rau-Ti sont chargés d'exciter les combattants. Habillés defeuillesde ti et armés d'un dard de raie, ils se déplacent comme possédés au milieu du combat. Parfois, ils récupèrent des morts du camp adverse et leur trouent les intestins avec une serpe. (...)Ce soir allait se tenir un grand spectacle ‘arioi, un ‘upaupa, au fare ‘arioi. Paraita se préparait. Il se badigeonna le corps de monoi parfumé au bois de santal, se ceignit de son plus beau paréo rouge et noir, se coiffa de son couvre chef en coquillage surmonté de plumes rouges et fixa sa cape en plume jaunes. Toute la population pourrait voir ainsi sa grandeur. Il sortit de son fare. Les hommes étaient déjà réunis sur le terrain de réunion et préparait le ‘ava, la boisson sacrée, pendant que des ...