Ciel et Terre
sur Chaodisiaque au format
Le maître du vent. Je m'appelle Ciel Noir. Je ne suis qu'un homme. Le sang qui coule dans mes veines n'est pas celui des dieux, ni celui des dragons, il me permet juste d'animer ce corps, de pousser cette charrue qui creuse son sillon pour m'offrir de quoi me faire vivre, de parler, et parfois, faire naître un sourire sur le visage de ma femme. Ce village est petit, si petit qu'il ne porte pas de nom, à peine une centaine de paysans l'animent, survivant avec moi, leurs âmes revêtues ...Contient : explosion (17)(...) Une étoile filante traverse leurs regards lorsqu'ils me reconnaissent et lèvent leurs armes. Je me rue sur eux et le monde disparaît dans uneexplosionde lumière. Ils ont à peine le temps d'avoir peur. Mes poings laissent des traînées de lumières derrières eux. (...)
Son pouvoir dévore avidement l'air qui nous sépare, tentant d'arracher ma peau, de dévorer ma chair. Je hurle, couvre mon visage de mon bras. Je sens une nouvelleexplosionde pouvoir en moi, mais ma peau se liquéfie et coule par terre comme du lait. La peur plante ses crocs haineux dans mon âme qui répond d'une fureur indignée. (...)
Mes doigts glissent entre les phalanges de leurs mains griffues. J'en lâche un, ramène l'autre vers moi et mon crâne vient fracasser le sien dans uneexplosiond'or et de sanglante blancheur. Ce qui reste de son corps n'est pas encore retomber à terre lorsque je me penche en arrière pour infliger le même traitement au dernier qui tentait de m'attaquer de dos. (...)
Puis le temps reprend son cours, et d'un seul bras, il me soulève comme si j'étais un jouet, le monde tournoie autour de moi et il me projette au milieu de la meute des monstres blancs. J'atterris dans uneexplosion. Le choc est brutal, l'air s'expulse de mes poumons. Je perds mon souffle et le reste du pouvoir, le fleuve est tarit. (...)
Soudain, dans un concert de rugissement, une avalanche de griffes et de crocs, de fauves blancs, déferle sur moi. Elle est brisée par uneexplosiond'éclairs. Les fauves les plus proches explosent sous le choc, les suivants grillent littéralement, et les autres sont éparpillés en arrières comme autant de feuilles mortes balayées par le vent. (...)
Je jure comme un charretier, la panique afflue, je patine sur le mur, m'accroche désespérément avec mes pieds et mes mains, y expédie le pouvoir à grand flot qui jaillit autour de moi dans uneexplosionde lumière. Je sens la roche céder sous mes doigts et mes pieds comme du beurre, mais la gravité fait son office et je laisse des traces de mes pieds et mes mains sur trois mètres avant de m'arrêter. (...)
Une heure après l'aube, je marche contre le vent, lorsque quelque chose explose dans une lumière multicolore à quelques centimètres de mon visage. Je roule à terre pour me jeter à l'écart, et pose les yeux sur la chose l'explosionà éclot comme une fleur des plaine, révélant un enfant ailé, tout de lumière prismatique, volant tout près de moi, irréel, ridicule. (...)
Il y n'y a rien au Trône d'Orage pour toi à part la mort et ta vengeance restera lettre morte. Va t'en !» Pile ce que je ne veux pas entendre. Le messager ailé disparaît dans uneexplosionde flocons prismatiques. Je lève un bras pour me protéger, mais l'explosionest sans danger. Je souris. Peut-être est-ce l'allure du messager, peut-être le ton de sa voix ou le contenu de ses paroles, mais quelque chose dans ce message éveille mon instinct de chasseur, et lorsque je reprends mon chemin, j'accélère mon allure. (...)
Soudain, les cieux bouchés par les nuages s'écartent à toute vitesse, révélant un ciel bleu immaculé et uneexplosionde soleil éblouissante, puis l'air explose littéralement. Il n'y a aucune comparaison. Les impacts de la faille sont de petits divertissements en comparaison de celui-ci. (...)
J'ignore si je m'en sortirai vivant, je n'y pense pas, je me concentre sur la nuit et la journée suivante, sur les heures suivantes. Puis une nouvelleexplosionde lumière prismatique apparaît : l'ange. A nouveau, je tente de lui tordre le cou, en vain, mes mains le traverse comme le spectre de lumière qu'il ne semble qu'être, et il débite son message sans même s'interrompre. (...)
Je le suis du regard et le regrette aussitôt, le dragon disparaît dans les cieux, le monde entier devient étrangement noir et blanc et puis ce n'est plus qu'une grandeexplosionlumineuse suivie d'un grondement assourdissant. Par réflexe, je m'accroche au pouvoir désespérément. (...)
Sans réfléchir, je me redresse et bondit à une vitesse démentielle vers la porte du fond libérant tout le pouvoir possible dans uneexplosionde lumière humiliant celle de mon petit enfer personnel. C'est une porte de bois en chêne, épaisse de dix bon centimètre et renforcée d'une armature métallique : lorsque je libère le pouvoir à l'impact, elle explose comme du verre, projetant un millier d'échardes de bois et d'acier sur les gardes qui attendent ma mort dans le couloir. (...)
Le rire du Seigneur des Hauts Vents est une chose claire et froide comme un matin d'hiver, il retentit triomphalement. Je rugis et le pouvoir avec moi dans uneexplosionde lumière. Je fonds sur le chef des gardes, mon coude rencontre une glotte qui se brise dans un bruit sec et étranglé. (...)
Je n'ai pas le temps de terminer ma phrase, l'instant d'après, l'anima du Sang-dragon explose dans une fureur de vent polaire, de cristaux de neige glace et de lumière d'azur. Un millier de shrapnels de glace fusent vers moi dans uneexplosionde lumière blanche, instinctivement, je pare l'essentiel du coup d'un geste vif et ample de la main, qui crée une onde de choc, bref mur d'air invisible devant moi sur lequel viennent s'écraser l'averses de glaces, et je le charge. (...)
Je rassemble tout ce qui me reste d'énergie mystique, et le pouvoir du soleil emplis mon corps comme uneexplosionaveuglante, et le coup rebondit sur ma poitrine. Maintenant ! Ma main jaillit comme un cobra, j'attrape son mollet, et lui brise la jambe d'un geste, il gémit autant de douleur que de terreur, et tente de s'échapper en rampant. (...)
Ma vieille amie la douleur me sort de mon abrutissement lorsque la dague plantée dans mon dos se rappelle à moi. Je me redresse, saisis la lame par la poignée, la sors dans uneexplosionde douleur et la jette au loin. Je perçois avec indifférence mon sang s'écouler de ma plaie à flot dans mon dos pendant un cours instant. (...)