Les premiers pas de Leogan
sur Tylestel au format (3.4 Mo)
Contient : esclave (8)(...) Avant j'étais Leogan, le satyre natif de Lagash. Aujourd'hui et depuis longtemps maintenant je ne suis plus que le numéro 42, mon matricule d'esclave. Pour ma part j'ai maigris, les muscles de mes bras me brulent et je sais que quelques fois je bave abondamment en ramant, oubliant ma condition de mortel pour me ramener à l'état de bête. (...)
« Celui qui veut la mort » en langage mosalien. Un suicidé. Ne pouvant plus supporter cette vie, le centaure,esclavenuméro 37, s'est lui même libéré de cette situation. Le voilà maintenant condamné à une vie de servitude dans le royaume de Blis, le Dieu de la mort. (...)
» Ses paroles sont un flot, tel le grondement des vagues venant des tréfonds de l'océan, je suis frappé de plein fouet et manque de tomber de mon banc. « Mais Dieu, ne vois-tu pas, ... Je suisesclave, je ne peux allez ou je désire. » bredouille-je. Je sens le regard de mon voisin sur le banc qui me voit parler à une flaque d'eau. «Esclave!Esclave? Un mortel n'est l'esclaveque de ses désirs. » J'ai l'impression qu'une tempête se lève autour de moi. La mer s'apprête à se déchainer. « Ecoute-moi mortel ! (...)
Moi, Bromos, Dieu des toutes les Mers et des Océans, maître des grandes profondeurs et amoureux de la liberté, je te libère de ta condition d'esclave. A partir de maintenant tu seras mon héros. Je te béni de ma divine pensée. Tu parcourras les mers pour donner la liberté aux mortels. Je t'ordonne de n'avoir de cesse qu'il n'y ai plus aucunesclavesur les mers de Tylestel ! Tu frapperas mes ennemis avec la même arme qui t'a blessé. Que le fouet de tes tortionnaires devient maintenant l'arme de la liberté ! (...)Voilà mon quotidien depuis maintenant 4 mois : le banc de nage de la Licorne, galère de l'empire Keshe. La longue et lourde rame est devenue mon unique raison d'être, mon obsession et ma damnation en même temps. Si je répugne et la lâche, je reçois la souffrance du coup de fouet, implacable. Je n'ai plus la force de penser. La fatigue et la servitude ont embrumé mes esprits. Le tambour est l'unique voix que j'entends toujours dans ...