Liber Tolosa - Les cathares
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Contient : cathares (10)Liber Tolosa - LescatharesLescathares: Ce terme, inventé par Eckbert de Schönau en 1163 vient du grec katharos, qui signifie « pur ». C'est sous ce nom que l'on désigne la communauté hérétique de croyants qui se sont répandus dans le Languedoc aux 12ème et 13ème siècles. (...)
La Religon Cathare : Elle est connue à travers quelques textes liturgiques écrits en latin : Livre des deux Principes, Le Rituel de Florence et l'Interrogatio Iohannis. Pour lescathares, seuls les Evangiles, principalement celui de saint Jean, sont sources de Vérité et possibilité de Salut. (...)
Il consiste en l'imposition des mains : c'est le baptême du feu (en opposition au baptême par l'eau des catholiques) que lescatharesappellent consolament en occitan ou consolamentum en latin et qui signifie consolation. C'est l'unique sacrement cathare, appelé aussi saint baptême de JésusChrist. (...)
S'il guérissait, il n'était pas contraint de devenir Bon Homme, il pouvait rester simple croyant et recevoir un nouveau consolamentum au terme de sa vie. Le PrincipesCathares: - La pauvreté étant de rigueur, un cathare abandonnait tous ses biens à la communauté et devait exercer un métier (souvent enseignant ou tisserand) pour vivre. (...)
- La religion cathare admettait l'égalité des sexes, les femmes faisaient partie des assemblées et avaient droit de vote au chapitre. Le clergé cathare : Lescatharesdoivent suivre à la lettre les principes évangéliques - en particulier la non-violence - et refusent la justice séculière. (...)
Les deux coadjuteurs sont appelés fils majeur et fils mineur. A terme, le premier finit généralement par remplacer l'évêque. Quelques noms d'évêquescathares: Agen : 1167 Raymond de Casalis. ... 1223 Vigouroux de la Bouconne. 1229 Tento. Albi : 1167 Sicard Cellerier. (...)
Remplacé par Foulques de Marseille, ce dernier sera beaucoup moins tolérant envers l'hérésie que son collègue... La situation par la suite ne fit que s'envenimer, les légats s'avérant incapables de tenir tête aux confrontations organisées par lescathares, préférant répondre à la parole par la menace et l'excommunication. Dominique de Guzman vient alors les aider à lutter contre l'hérésie en employant leurs armes et avec l'approbation du pape, en 1206, commence à prêcher. (...)
Il n'en fallait pas plus pour Innocent III et un roi de France ambitieux qui en avait fini avec les Anglais, pour lever des armées contre lescathares. En 1209, ce sera le massacre de Béziers, transformé en gigantesque bûcher où tous les citoyens, hérétiques et catholiques furent brûlés sur ordre d'Arnaud Amaury qui le justifira avec son fameux : « Brûlez-les tous, Dieu reconnaîtra les siens ! (...)
A peine confiée aux frères prêcheurs, un tribunal d'inquisition s'installe à Toulouse fin 1233. Face à ces hommes, lescathares, réfugiés pour la plupart dans le castrum de Montségur, sous la protection, depuis 1232, de Raymond de Péreille, attendent leur heure. (...)Les cathares : Ce terme, inventé par Eckbert de Schönau en 1163 vient du grec katharos, qui signifie « pur ». C'est sous ce nom que l'on désigne la communauté hérétique de croyants qui se sont répandus dans le Languedoc aux 12ème et 13ème siècles. Le catharisme est issu d'une pensée dualiste du 3ème siècle de notre ère. Manès (aux alentours de 240), reprenant les enseignements du Perse Zarathoustra (7ème siècle avant notre ère), prêchait un ensemble de croyances au sein desquelles un dieu ...