Le making of de Paris, Ombres et Lumières
sur Les Ecuries d’Augias au format (1.6 Mo)
Contient : illustrations (8)(...) Si l'on parle de coûts de production, PARIS est aussi un « monstre » dans le sens où plus un ouvrage de jeu de rôle comporte de pages, plus il occasionne des frais fixes qui ne sont pas toujours amortis par le surcoût. Je m'explique : plus de pages, c'est plus de frais d'écriture et de relecture, c'est plus d'illustrationscommandées, et c'est aussi plus d'argent dans la poche de l'imprimeur. Etant donné que les Ecuries sont rémunérées par Caravele au nombre d'exemplaires vendus (via un pourcentage indexé sur le prix public hors-taxe), et que nous payons nous-mêmes les personnes travaillant sur nos projets selon un barème fixe, notre trésorerie dépend grandement des ventes. (...)
En gros, un livre tel que PARIS devient rentable pour nous à 423 exemplaires, contre 280 pour un produit comme MON MEILLEUR ENNEMI beaucoup plus modeste (64 pages). A titre d'exemple le budget de Paris pour les Ecuries est de 2492€ réparti comme suit :Illustrations480€ Textes 1600€ Corrections 100€ Maquette 312€ Les délais sont très difficiles à préciser. (...)
- Les ilustrateurs (Lili, Judi, Lowfé, Sylvain et Pierre pour deux dessins) ont la lourde tâche de suppléer aux désavantages desillustrationslibres de droit. Celes-ci sont trop souvent figées (les figurants prenant la « pose » et rarement en pleine action), elles ne peuvent traiter du côté surnaturel de l'univers. (...)
Déjà fort bien avancé, l'ouvrage devrait théoriquement faire l'objet de la prochaine publication officiele annoncée. LesillustrationsLesillustrationslibres de droits Cela fait cinq ans que CRIMES est en chantier. Le fonds documentaire rassemblé par l'équipe devient hallucinant (près de 5 Go pour moi, comptez 1,5Mo de taille moyenne par image et vous pourrez estimer le nombre de documents). (...)
Livre de base en 320 pages, scénario en 64, PARIS en 208, y'aurait pas un diviseur commun là-dedans ? On se fie au nombre de caractères, mais aussi au nombre et à la taille desillustrationsprojetées mais on a toujours des surprises et on doit parfois tricher. Une fois les panneaux « Attention ! (...)
Petit exemple à l'appui : le remplacement à pied levé de Pierre, illustrateur (car son école a cru bon le blinder de taf pour saboter PARIS), a décalé certaines échéances pour la remise des dessins. Verdict sans appel : trouver un remplaçant au plus vite qui veuille reprendre lesillustrationsqui lui étaient attribuées. Ce genre de décalage se répercute partout ailleurs : on fait le travail de maquette en aveugle, en posant un cadre là où l'on attend l'illustration en retard, en tentant de s'imaginer si oui ou non elle va s'intégrer au cadre. (...)
A l'inverse, les retards d'écriture n'ont pas permis de donner des descriptions physiques de PNJ aux dessinateurs et parfois, les concordances textes/illustrationsne plaisaient pas à l'auteur. Il a donc fallu les refaire ! L'erreur la plus commune est de penser la conception du projet en des termes séquentiels : c'est le meilleur moyen de rendre fou le maquettiste en fin de chaîne (eh ! (...)[LE MAKING OF] Ce making of a été écrit pour vous permettre d'appréhender la conception d'un supplément de jeux de rôles. Nous avons pris pour exemple la conception de PARIS, OMBRES ET LUMIÈRES. La genèse du projet : L'idée de départ : Le livre de base de CRIMES ne faisait qu'effleurer la capitale. Une grande partie du « roman » et des scénarios s'y déroulaient, sans que la géographie de la ville ne soit révélée. Il était donc difficile pour un meneur de créer ...