Perfide Albion
sur James Bond 007 le Jeu de Rôle au format (75 Ko)
Note : les musiques sont données à titre indicatif. TEASER : Lieu : Le Havre. Arrivée : Dimanche 20 juillet 13h00. Musique : Exercice At Gilbraltar (BO The Living Day Light). Quelqu'un s'est procuré des détonateurs de fabrication britannique. Cette personne ne s'intéresse qu'au matériel exclusivement britannique et identifiable comme tel. Le MI6 veut savoir qui les a acheté et pourquoi. Rapidement il est parvenu à découvrir la source d'approvisionnement et à la neutraliser. Les PJ ...Contient : anglais (45)(...) Il voue une haine farouche à la Grande Bretagne qu'il considère comme l'ennemi héréditaire de la France. Son père, Armand Taluvier est mort sous les canonsanglaisau port de Mers El Kebir le 23 octobre 1940. Sa mère, Eugénie Chenay était alors enceinte de 4 mois, sans être mariée. (...)
Elle nourrissait une rancune tenace envers l'Angleterre qui l'avait tué. Rapidement André partagea cette rancune car par la faute desanglaisil n'a jamais eut une enfance normale et souffrait d'un manque d'affection parental. A l'âge de 10 ans, Gustave Dufresney le fit chercher en catastrophe à sa pension. (...)
Depuis le début de la construction européenne il s'est prononcé contre l'adhésion de l'Angleterre à l'Europe. Son objectif est l'expulsion desanglaisde l'Union Européenne. Pour atteindre ce but, il a mis au point un plan. Il compte faire croire au parlement européen que l'Angleterre et les Etats Unis ont signé un accord secret visant à faire échouer l'Europe pour qu'aucune puissance économique majeure ne vienne faire de l'ombre aux USA. (...)
Il fera savoir à l'Angleterre et à la France qu'il est prêt à organiser dans sa propriété de la Beauce une réunion de conciliation entre les deux parties. Il insistera bien sur le fait que même s'il a maintes fois montré qu'il haïssait lesAnglais, il fait abstraction de sa haine pour le bien de l'Europe. Il est convaincu que les deux premiers ministres seront impressionnés par « l'effort » qu'il consent et accepteront. (...)
Il lui fallait maintenant trouver le bon papier pour que les billets soient parfaits et un lieu où imprimer. Mais son principal problème restait d'impliquer lesAnglaisdans l'affaire. Il s'apprêtait à renoncer, convaincu que l'opération ne pouvait être menée à terme. Mais, le 4 mai, au cours d'un dîner avec un ami de la DGSE, il apprit qu'un agentanglaisde haut rang avait trahi son pays. Son ami connaissait sa haine desanglaiset il savait que cette information ne pourrait que le ravir. Dufresney s'intéressa et son ami lui révéla quelques renseignements supplémentaires, certain qu'il pouvait avoir confiance en lui. (...)
Mais l'Europe ayant réussi à se concrétiser et étant sur le point d'avoir une véritable monnaie commune, il a été décidé de faire échouer l'Euro. Des billets Euros absolument parfaits ont été imprimés en France par lesAnglaiset seront écoulés sur le marché au moment opportun. Cela provoquera la ruine de l'Europe et un profond ressentiment du peuple pour l'Euro. (...)
Le retour aux monnaies nationales en découlera certainement, ce qui renforcera pour longtemps la position du Dollar. Pierson affirmera que lesAnglaisont incendié l'usine d'hélice au Havre pour créer une tension diplomatique qui justifierait une conciliation en France. Il devait suggérer à Dufresney de l'organiser dans sa propriété. LesAnglaissavaient que Dufresney utilisait la même encre que les billets Euro et voyaient là un moyen de se débarrasser en plus d'un de leur opposant le plus farouche au parlement européen. (...)
Pierson avouera tout cela en simulant de craquer pendant un interrogatoire de la DST. Dufresney sait que la CIA et le MI6 démentiront. LesAnglaisne manqueront pas d'obtenir la restitution de Pierson pour interrogatoire et d'une des valises de faux euros pour expertise, la France désirant détendre l'atmosphère. (...)
De son côté la presse n'aura pas manqué de faire de la publicité à l'affaire et d'accuser Dufresney qui s'empressera de signaler que celui qu'il avait engagé sous l'identité de Duvivier n'était qu'un agent britannique et que tout ceci n'est qu'une machination desanglaispour le discréditer. Les autorités françaises reconnaîtront que Dufresney est au-dessus de tout soupçon. (...)
M étant mort, plus personne ne pourra éclaircir l'affaire. Dufresney demandera alors l'expulsion provisoire desanglaisde l'Europe durant l'enquête approfondie qui sera nécessaire. Bien sûr, il s'arrangera pour que l'enquête qui suivra traîne en longueur. (...)
Ils savent seulement que des agents britanniques ont été filmés par les caméras de l'usine. Le vigile qui a été épargné a témoigné que ses agresseurs parlaientanglais. M reçoit les PJ dans son bureau. Il dira : - Je sors du bureau du Premier Ministre. La DST nous a fourni une copie des enregistrements vidéos des caméras de surveillance qui ont permis votre identification formelle. (...)
Bien entendu j'ai expliqué quelle était votre mission, mais les Français refusent de nous croire. Le vigile qui a survécu à ses blessures leur a confirmé que ses agresseurs étaientanglais, ce qui n'a pas arrangé notre affaire. - Vous avez probablement lu dans la presse que les Français nous accusent d'avoir saboté leur porte avion. (...)
C'est pourquoi je fais l'effort d'oublier ma défiance envers la Grande Bretagne pour proposer une conciliation. J'invite respectueusement le Premier Ministreanglaiset notre Président à se réunir dans ma propriété de la Beauce, où ils pourront tenter de régler leurs différents. (...)
Ce n'est pas toujours le cas de certains de ses opposants, qui se complaisent dans l'hypocrisie. - Ne soyez pas étonné s'il se montre froid avec vous, vous êtesanglais. Même s'il sait que cette conciliation revêt un enjeu majeur, on ne peut lui demander de renoncer à sa personnalité. (...)
Il recevra brièvement les PJ et dira : - Je suis fort aise que votre Premier Ministre ait accepté mon invitation, bien que je sois étonné qu'unanglaispuisse faire preuve de bon sens ! - Vous êtes ici pour veiller à sa sécurité, bien que ce soit une précaution naturelle, je puis vous assurer que Monsieur Lafarge a déjà pris toutes les dispositions nécessaires. - C'est bien la première fois de ma vie, que j'autorise desanglaisà fouiller ma demeure. Sachez que je fais cela dans l'intérêt européen. - Je déteste votre pays, mais je ne pense pas que vous soyez assez stupides pour saboter notre porte avions et vous faire prendre la main dans le sac... Mais ce n'est pas à moi de défendre vos intérêts... Je me contente d'essayer de mettre un terme à cette affaire, pour le bien de l'Europe. (...)
Les repas à venir, avec votre Premier Ministre seront déjà assez éprouvants, je n'ai aucune raison de m'imposer d'autres supplices. C'est déjà un exploit que je consente à avoir desanglaissous mon toit. Dufresney priera les PJ de sortir. Lafarge les conduira à leur chambre. Les agents de la DST sont eux aussi sur place. (...)
Aucune pièce n'est sous écoute (Electronique FD9). Pierson ne se montrera pas, tant que le Premier Ministreanglaisn'est pas là. Il s'est réfugié, avec les valises de billets, dans les souterrains datant du moyen âge. (...)
Les PJ devraient donc rejoindre Lafarge et Mory à l'intérieur de la maison pour la réunion. Lafarge expliquera qu'il vient d'avoir confirmation de l'arrivée du Premier MinistreAnglaiset du Président Français pour le lendemain 9h00. Mory informera les PJ que des cordons de CRS et de policiers encercleront la propriété dès 00h00. (...)
A 8h45, le cortège du Président français arrivera, encadré de 4 motards. Le Président est accompagné de son cabinet de crise. A 8h55, c'est au tour du cortègeAnglaisde faire son entrée, lui aussi encadré de 4 motards. Le Premier Ministreanglaisest également accompagné par son cabinet de crise. Les journalistes sont restés à l'extérieur du périmètre sous surveillance. (...)
Devant les preuves en leur possession et la mauvaise foi anglaise, les Français annulent la conciliation. Avant le départ du Premier Ministreanglaiset des PJ, le Président français fera une conférence de presse où il dira : - Ce n'est pas un mystère pour personne qu'un homme a été arrêté, le premier jour de cette conciliation. (...)
- Bien entendu, nos services l'ont interrogé. Il nous a révélé travailler sous couverture pour les services secretsanglais. - Il s'était fait engager par Monsieur Dufresney car une partie de sa mission consistait à le discréditer. (...)
Monsieur Dufresney ayant obtenu l'autorisation d'utiliser ce type d'encre pour imprimer des documents municipaux infalsifiables, lesAnglaisont décidé de la voler. - Bien entendu, ils espéraient que Monsieur Dufresney serait le premier suspect. (...)
- Les billets devaient être rapatriés en Angleterre en profitant de l'immunité diplomatique des véhiculesanglaisprésents aujourd'hui. Bien entendu, Monsieur Dufresney a été savamment conseillé par l'individu afin qu'il décide d'organiser cette conciliation. (...)
Cet accord prévoyait que l'Angleterre retarderait par tous les moyens le processus de création de l'Europe. - Mais, depuis, l'Europe s'est concrétisée et s'est dotée d'une véritable monnaie commune. LesAnglaisn'avait donc pas d'autre choix que de tenter de faire rejeter l'Euro par les populations. - J'ai informé le Premier Ministreanglaisdes déclarations de son agent, il m'a assuré qu'il ignorait tout de cet accord. Selon lui, l'individu serait un de leurs ex-agents devenu un traître. (...)
- En tout état de cause, la France se voit dans l'obligation d'annuler la conciliation en cours et demande au Premier Ministreanglaisde regagner immédiatement son pays. - Une commission d'enquête va être crée afin de faire la lumière sur cette affaire. (...)
Monsieur Dufresney et mon cabinet avons beaucoup de choses à discuter. Un hélicoptère viendra chercher le Premier Ministreanglaiset les PJ. Une fois à Paris, le Premier Ministre prendra un jet privé pour Londres. Dans l'hélicoptère, M joindra les PJ par radio. (...)
La télé de la salle de repos derrière la réception diffuse le journal du soir marocain. Les PJ entendront parler de l'affaire Pierson (Perception FD7). Le journaliste expliquera que lesAnglaisont officiellement reconnus la disparition de Pierson. Un extrait de l'interview de Dufresney au journal de 20h00 français est diffusé : Journaliste : Il semble que l'interrogatoire plus poussé de cet homme soit compromis ? (...)
A 18h00, il est allé poster l'enveloppe contenant la lettre et l'accord. Ensuite, à 19h00 il a prévenu Lafarge que la phase 3 était terminée. LesAnglaisont rendus publique la disparition de Pierson. Dufresney a été invité au journal de 20h00 à ce sujet. (...)
Duval retournera à Oûjda. Il informera secrètement la DGSE de ses intentions, au cas où il s'agirait d'un piège desanglais. Il louera une voiture puis, il partira avec les PJ à l'exploration de la villa. Musique : Aurics Factory (BO Goldfinger). (...)
Il faudrait le faire arrêter quand il prendra l'avion ou pendant une escale (Sixième Sens FD7). Les PJ savent que lesAnglaisn'ont aucun pouvoir au Maroc (Intelligence FD9). Mais, le magicien a dit qu'il ferait escale au Caire et à Bombay, ces deux villes seraient l'endroit idéal pour le faire arrêter (Sixième Sens FD8). (...)
Dufresney : Si elle voit le jour, je l'espère. Il faudrait interroger les signataires de l'accord. Les Américains et lesAnglaisont très bien pu faire disparaître les documents originaux. Le signataire américain, Lewis Bayton est décédé, il y a quelques années. C'est donc du côtéanglaisqu'il faut chercher la vérité. L'amiral Messervy est notre seul espoir (Sixième Sens FD7 pour se rappeler qu'espoir correspond à cible2 et Intelligence FD4 pour comprendre que M est la cible 2). (...)
Dufresney dira : - Je suis étonné, j'attendais l'Amiral Messervy ? - Est ce une manoeuvre de votre gouvernement pour retarder l'enquête ? Ce serait bien typique desanglais! Lorsque les PJ lui auront appris le décès de M, il dira : - D'ordinaire, le décès d'unanglaism'aurait laissé froid, mais cette fois ci c'est différent. - Vous comprenez certainement que je sois troublé par la coïncidence avec le témoignage qu'il aurait pu faire. (...)
- Je vais enfin pouvoir me venger des meurtrissures que je dois à votre infâme pays. - Depuis toujours, vous lesAnglaisêtes l'ennemi héréditaire de la France ! L'Histoire est pleine d'exemples de votre perfidie. (...)
- Début mai, au cours d'un dîner avec un ami de la DGSE, j'appris l'existence de Pierson. Il pensait certainement que j'apprécierais de connaître l'existence d'un traître chez lesAnglais. Même s'il était présumé mort. - Je ne pouvais laisser passer l'occasion. J'ai demandé à Lafarge de le rechercher, s'il était toujours vivant. (...)
- En s'échappant, Pierson a volé la signature de votre Amiral et elle s'est retrouvée sur l'accord. - Pierson pensait qu'il rejoindrait l'Angleterre pour assassiner votre Amiral. L'idée qu'unanglaistue un autreanglaisne me déplaisait pas, mais je ne pouvais risquer qu'il soit pris. - Si je le laissais agir, la thèse de l'accord anglo-américain contre l'Europe ne tenait plus. Tout le monde penserait que Pierson avait monté l'affaire pour ternir l'image du MI6 et se venger. (...)
Il regardera Denise et dira : - Désolé, ma chère, mais vous avez été trop curieuse et vous auriez pu témoigner avoir vu lesAnglais. Il s'adressera aux PJ : - Je dois vous laisser, j'ai un avion à prendre. Dans deux heures je prononcerais mon discours devant la commission d'enquête. (...)