Quelques pétales de lys
sur La Cour d'Obéron au format (69 Ko)
«Ai ! Laurië lantar lassi surinen, Yéni unotimë ve ramar aldaron !' ('Ah ! Comme l'or tombent les feuilles dans le vent, de longues années innombrables comme les ailes des arbres !') J.R.R. Tolkien, Le Seigneur des Anneaux, II.8. '...Je fais en sorte que l'ennemi prenne mes points forts pour des points faibles, mes points faibles pour des points forts, tandis que je transforme en points faibles ses points forts et que je découvre ses failles... Je dissimule mes traces de façon à les rendre ...Contient : chariots (11)(...) A la fin de l'hiver, le clan de Caevillos a donc rassemblé ses troupeaux et ses biens, et est passé en Eregion pour venir s'installer dans la plaine, à quelques heures de marche du Merethlin. En même temps, Uruthaur Sonnefer quittait Angmar avec troischariotscontenant son matériel de forge et une escorte de vingt hommes d'armes, dirigés par Turanca, un soldat détaché de l'Hoerk. (...)
En outre, le village est en pleine construction : seules deux chaumières grossières en rondins et au toit de bruyère séchée viennent d'être achevées ; deux autres sont en construction, et une quinzaine de lourdschariotsforment encore le logis de la plupart des colons. Des pieux fichés en terre tous les vingt pas marquent les limites de la future palissade. (...)
Le clan est riche en bétail ; une trentaine de boeufs (qui servent d'animaux de trait aussi bien pour leschariotsque pour les charrues), une cinquantaine de vaches et deux taureaux aux longues cornes paissent la lande sous la garde de quelques gamins, assez loin de la forêt et de ses dangers. (...)
9) La colonne ennemie : Une fois les Nains vaincus, Uruthaur passera la nuit et la journée suivante à piller méthodiquement leur minerais, et à le charger sur seschariots, avec son matériel de forge. Les corps des tués, hommes, nains et orques, sont entassés sur un bûcher et brûlés, après avoir été dépecés par certains guerriers orques qui se sont fournis en viande fraîche... Les trois Nains prisonniers seront enchaînés à l'un deschariotset laissés sous la garde de deux soldats d'Angmar (Uruthaur se méfie de l'agressivité des orques). (...)
Pour des PJ éventuellement capturés et dotés d'un certain sens de la manipulation, il y a là un ferment de discorde qui pourrait être exploité pour semer le désordre dans les troupes ennemies. En déplacement, Morechor et ses cavaliers servent d'avant-garde, suivis par leschariotsescortés par les piquiers, Uruthaur et Turanca. C'est au chariot central que les trois Nains sont enchaînés. (...)
La colonne se déplace de nuit, par souci de discrétion et d'efficacité (Les orques se traînent sous le soleil...). Le jour, la colonne forme un double cercle pour faire bivouac. Au centre se trouvent leschariotsavec les blessés, les animaux de bât, les prisonniers et les humains. Deux sentinelles y montent la garde. (...)
Après deux attaques portées contre le troupeau, Uruthaur tendra un piège aux PJ : Balog, deux champions orques, cinq soldats orques et cinq renifleurs se revêtiront d'une peau de mouton et se glisseront incognito entre les pattes des brebis, pour attaquer par surprise les PJ lors d'une éventuelle nouvelle tentative... c) Tuer ou blesser les attelages deschariots: Très risqué car nécessite une attaque du coeur du campement ou de la colonne (Les piquiers interviennent directement, Turanca en tête ; les orques et les cavaliers de Morechor interviennent en 1d2 minutes). (...)
Lorsque les PJ risquent une attaque, Uruthaur envoie des troupes soutenir le point attaqué, mais ne lance jamais ses guerriers dans une traque des PJ, de crainte de les envoyer dans quelque traquenard. Lui même ne quitte guère leschariotset n'intervient personnellement dans le combat que si leschariots, les prisonniers ou les animaux de trait sont visés. En outre, si Uruthaur se rend compte qu'il a affaire à des elfes, il exige qu'on les blesse et qu'on les capture vivants plutôt qu'on ne les tue. (...)
Peu mobile, il est le dernier à intervenir si les PJ mènent une attaque éclair sur l'avant ou l'arrière-garde. En revanche, il est redoutable si les PJ s'attaquent auxchariots. - La tactique de Balog, quant à elle, est typiquement orque... Il n'en a pas. On charge en tas sans réfléchir. (...)