Quelques pétales de lys
sur La Cour d'Obéron au format (69 Ko)
«Ai ! Laurië lantar lassi surinen, Yéni unotimë ve ramar aldaron !' ('Ah ! Comme l'or tombent les feuilles dans le vent, de longues années innombrables comme les ailes des arbres !') J.R.R. Tolkien, Le Seigneur des Anneaux, II.8. '...Je fais en sorte que l'ennemi prenne mes points forts pour des points faibles, mes points faibles pour des points forts, tandis que je transforme en points faibles ses points forts et que je découvre ses failles... Je dissimule mes traces de façon à les rendre ...Contient : fichés, feuilles (2)Quelques pétales de lys «Ai ! Laurië lantar lassi surinen, Yéni unotimë ve ramar aldaron !' ('Ah ! Comme l'or tombent lesfeuillesdans le vent, de longues années innombrables comme les ailes des arbres !') J.R.R. Tolkien, Le Seigneur des Anneaux, II. (...)
Cette lueur est pâle, presque lunaire ; mais, à mesure que la nuit avance, la source de la lumière sous-marine se précisera en de nombreux flambeaux pâles, qui dévoileront peu à peu toute une scène inversée. Les reflets de centaines d'elfes richement vêtus, couronnés defeuilleset de fleurs, se livrent à un banquet où la somptuosité des plats le dispute au raffinement des aiguillères, des coupes et des tentures d'apparats. (...)
En outre, le village est en pleine construction : seules deux chaumières grossières en rondins et au toit de bruyère séchée viennent d'être achevées ; deux autres sont en construction, et une quinzaine de lourds chariots forment encore le logis de la plupart des colons. Des pieuxfichésen terre tous les vingt pas marquent les limites de la future palissade. Le linteau de la porte a été déjà construit avec une charpente solide et grossière, mais il n'a pour l'heure qu'une utilité très symbolique. (...)