Dorothy Payne (partie 2)
sur La Boîte à Heuhh
Elle avait perdu la notion du temps, cela fait-il des jours ou des semaines ? Elle ne s'en souvenait plus. Ils l'avaient emmené avec eux, avaient utilisé quelques signes pour communiquer avec elle mais pas plus. Les trois hommes qui l'avaient finalement sauvé portaient divers uniformes, le premier semblait être un ancien militaire russe, le second portait un uniforme allemand avec un insigne étrange, une sorte de roue de feu, mais un soir où il était torse-nu, elle avait aperçu un tatouage, celui ...Contient : dorothy (6)DorothyPayne (partie 2) Elle avait perdu la notion du temps, cela fait-il des jours ou des semaines ? (...)
Le troisième semblait habillé de guenilles, mais il était vif et souple toujours en avant du groupe, il revenait de temps en temps faire sûrement un rapport, et à chaque fois il surprenaitDorothyqui ne l'entendait jamais arriver. Un jour, ils arrivèrent devant un immeuble aussi miteux que ses voisins. (...)
Ils fendirent la foule pour arriver à une autre porte gardée par deux soldats à la mine patibulaire. Les hommes l'encouragèrent à entrer, complètement désorientée, alternant entre la peur et la joie,Dorothyavança seule dans la pièce. « English ? Français ? Espagnol ? Italiano ? » « Je suis américaine s'empressa-t-elle de répondre ! (...)
Moi pas vouloir de mal, moi être Dimitri Oulinski. » L'homme avait un atroce accent russe mais pourDorothyentendre parler anglais lui faisait un bien incroyable. L'homme essaya maladroitement de la réconforter et l'assis sur un fauteuil en lui offrant un verre. « Je m'appelleDorothyPayne et je suis journaliste. » « Da da, c'est ce que j'ai cru comprendre de par votre photo. (...)
« J'ai marché à passer avec vous, si vous rendre service moi, moi rendre service vous et vous pouvoir partir d'ici, ça être très facile pour moi. » L'homme la regardait, l'air très fier, et très important,Dorothyhocha avidement de la tête. « Bien, comme moi dire vous, je m'appelle Oulinski, avez-vous déjà entendu nom ? (...)