Le Guide de la Cité Médiévale Fantastique
sur Le Sablier Eternel au format (2.7 Mo)
Contient : médiévale (57)Le Guide de la CitéMédiévaleFantastique Introduction : De l'esprit et de la lettre de cette traduction Ce texte donne un bon aperçu des villes médiévales fantastiques. (...)
L'original est disponible à l'adresse suivante : www.exp.citymax.com Les origines : Ce qui motive la création d'une villemédiévalefantastique est la sécurité. Beaucoup de villages naissent à l'ombre de forteresses, tours, château ou grands temples. (...)
La cité est le stade supérieur de la ville ce qui lui procurent des avantages spécifiques, mais aussi ces propres problèmes. Cela n'influe pas sur sa condition de villemédiévalemagique. Sous le titre De la cité magique, ce chapitre étudie tous les aspects d'un environnement urbain, de la petite ville à la grande métropole. (...)
Pour chaque point particulier les petites villes reflètent le côté conservateur, tandis que la métropole illustre l'extrême de l'aspect envisagé. L'intérêt du Seigneur : Le développement d'une villemédiévalefantastique est en grande partie due à la bienveillance du seigneur local qui a son manoir à proximité. (...)
L'idée de droits naturels inhérents à l'individu, aux citoyens dans leur globalité ou à la cité comme entité à part entière, est un concept qui n'a pas cours dans une sociétémédiévalefantastique. La liberté : Comme le dit de proverbe « L'air de la ville rend libre ». Si un serf vit dans une ville durant un an et un jour, il devient un homme libre du simple fait de sa résidence. (...)
La cité-état : NdT : Dans l'Empire de WJRF, la cité état est appelée Cité souveraine. Les cités-états sont la forme la plus libre de ville dans une sociétémédiévalefantastique. Elles sont affranchies de tout lien féodal avec le suzerain originel. Elles ont obtenu la reconnaissance de leur indépendance de leur seigneur, du souverain ou elles l'ont gagnée. (...)
Les souverains ou les seigneurs puissants peuvent toujours reprendre le contrôle d'une citéétat ou d'une cité libre, mais celles-ci sont souvent en mesure de résister à de tels coups de force. Agencement des villes : Une citémédiévalefantastique croît selon différents modèles, variant selon son histoire. En général, la cité a une croissance organique, détruisant ici et construisant là, repoussant son enceinte autant que nécessaire. (...)
L'itinéraire des rues suit le passage habituel des personnes et des animaux, par opposition au x cités modernes où les rues organisent les itinéraires pour se rendre d'un point à un autre. Dans une villemédiévalefantastique, les rues sont prévues pour les déplacements piétonniers, pas pour le trafic de véhicules. (...)
Aussi, de nombreux bâtiments urbains sont en torchis ou en bois et les toits en chaume. Le travail et la vie domestique se mélangent dans une citémédiévalefantastique. Les commerçants habitent au-dessus de leur boutique et les ateliers sont dans les maisons. (...)
Au Moyen-Age, la découpe et la vente de viande avaient leurs pavillons dans le marché. Les quartiers : Le quartier est l'unité de vie de base d'une citémédiévalefantastique. Aussi appelés zones ou districts, le quartier fournit tout le nécessaire pour vivre, tant matériellement que spirituellement. (...)
L'inclusion des faubourgs dans l'enceinte lors des premiers développements de la cité créé autant de quartiers ayant leurs caractéristiques propres. Les différents types de quartiers dans une villemédiévalefantastique sont ceux pour l'aristocratie, les marchands, les artisans, l'administration, les portes, les docks (rivières, ponts, mers et océans), les métiers odorants, l'armée et le commerce (marchés). (...)
La magie peut aider, mais le plus efficace reste l'utilisation de la pierre et de l'ardoise et la constitution de brigades anti-feu (qui ne sont en fait formées qu'en toute fin de la périodemédiévalefantastique). Malheureusement les constructions en pierre sont réservées aux plus riches, les quartiers pauvres devant, par nécessité, violer les lois anti -feu. (...)
Le ramassage des ordures, l'enterrement des morts, le ravitaillement en eau potable et la salubrité de la nourriture sont quelques uns des problèmes auxquels sont confrontés les cités. Bien que la magie allège certains d'entre eux, il est important de conserver une perspectivemédiévalelorsque l'on implique la magie dans la vie de la cité. Les gens ne vont pas manger de la viande rance et boire de l'eau sale, parce que leur goût et leur odeur sont mauvais. (...)
N'importe quel jeteur de sort capable d'incanter ou de fabriquer un objet Soins des maladies possède là une assurance-vie, aussi bien qu'un beau tas d'or potentiel. Dans la sociétémédiévalefantastique, deux groupes sont protégés de la peste : ceux qui peuvent jeter le sort de Soins des maladies et ceux qui peuvent se le payer. (...)
La culture de la campagne : Quel que soit le type de cité, tous les environnements urbains sont contre la campagne dans une sociétémédiévalefantastique, mais dans une opposition dichotomique. Les villes médiévales sont le résultat des surplus de nourriture et de population des campagnes et représentent la réussite des activités paysannes. (...)
Cette section décrit les différents centres de pouvoir que l'on peut rencontrer dans une zone urbaine, et leurs différentes manières de s'affirmer dans les villes et cités. Dans une sociétémédiévalefantastiques, les centres de pouvoirs sont généralement définis par les groupes. Dans un monde où la définition et la classification sont essentielles dans l'interaction sociale et sa compréhension, une personne est caractérisée par ses relations avec son entourage : ce qu'il fait, où il vit, quelles sont ses relations, d'où il vient, à quelle guilde appartient-il et dans quelle taverne il boit... Le pouvoir appartient aux groupes, pas aux individus. (...)
Les individus utilisent leur statut au sein du groupe pour atteindre un pouvoir personnel. C'est de cette manière que l'on opère dans un mondemédiévalefantastique. Les seigneurs ont du pouvoir parce que les gens acceptent leur appartenance à l'aristocratie. (...)
Elles ont du même coup des groupes contestant la gestion des événements, les issues sociales et les attributions d'argent. Vers la fin de la périodemédiévalefantastique, l'aristocratie, à savoir les puissants seigneurs ou les rois/empereurs, font main mise sur le contrôle des villes qui n'ont pas assez de puissance pour maintenir leur indépendance. (...)
Elles contrôlent la production, l'amélioration des compétences de leurs artisans, et le prix de vente de leurs produits. Au début de l'époquemédiévalefantastique, les guildes d'artisans avaient parfois besoin de la permission du bourgmestre ou du conseil municipal pour exister. (...)
Tous les types d'artisanats imaginables peuvent figurer au sein de la guilde : bouchers, charcutiers, cordonniers, fabricants de bougie, maçons, tanneurs, tapissiers, tisserands, forgerons, fabricants de jouet, etc. Très tôt dans l'époquemédiévalefantastique, les habitants des cités deviennent membres d'une guilde. Alors que de guildes deviennent de plus en plus sélectives dans leur adhésion et avec la progression de leurs membres au sein de la guilde. (...)
Pour un même produit, le compagnon devra le vendre moins cher que celui fabriqué par maître. Puisque l'homme qui a fait l'article n'est pas un maître artisan, la sociétémédiévalefantastique considère qu'il est de moindre qualité. Il y a un concept identique dans notre société actuelle : les marques. (...)
Dans les plus grandes villes, les négociants peuvent former des guildes multiples selon leur produit spécifique. La Guilde des Magiciens : Aucune villemédiévalefantastique n'est complète sans la guilde des magiciens. Comme d'autres membres de la société, les magiciens ont besoin de l'assurance d'une collectivité et d'une communauté. (...)
Il est important de rappeler qu'en dépit de l'aspect de franche camaraderie et des règles de bienséance, règne au sein des guildes de magiciens, comme dans tout autre guilde d'une citémédiévalefantastique, la recherche individuelle du pouvoir, les haines fratricides, les règlements de compte, le non respect systématique des règles et autres vilénies. (...)
Une telle distribution de territoire entraîne également des désaccords internes que les maîtres de la guilde emploient à leur avantage. La Loi : la loi à l'époquemédiévalefantastique n'est pas comme la loi moderne. Les lois sont des codifications de coutumes sociales. (...)
Ceci inclut le pickpocket, vol à la tire, contrebande, cambriolage, jeu, et tout autre divertissement illicite. En dépit des différences d'objectifs, les voleurs et leur guilde cohabitent dans une villemédiévalefantastique qui a ses propres lois. A moins que la société entière et les chefs de la ville ne soient tous « blancs comme neige », les guildes des voleurs existent probablement dans toute ville, du moment qu'il y ait assez de richesses pour que les voleurs puissent avoir une vie décente. (...)
La première explication pour l'existence des guildes de voleurs au sein de la société urbaine est l'accord implicite entre les voleurs et leurs victimes. Les gens s'attendent au crime, (le crime dans une villemédiévalefantastique n'est habituellement pas un crime violent mais une certaine forme de vol) et ils tolèrent un certain niveau de crime. (...)
Dans des environnements plus hostiles, les guildes de voleurs ont habituellement des accords étroits avec la guilde des magiciens, gagnant secrètement l'aide des magiciens en échange de faveurs. Le côté le plus frappant de la culturemédiévalefantastique et la raison finale de la présence des guildes de voleurs dans une ville est la multiplicité de lois. (...)
Etant un membre de l'aristocratie il n'est pas exigé de posséder des bureaux ou d'avoir une position en vue dans la guilde marchande pour exercer son pouvoir. Une richesse facilement mobile, une rareté dans la périodemédiévalefantastique, donne puissance à son propriétaire. Cependant, même les familles très riches sont sujettes à la guilde. (...)
Les villes louent également les services de mercenaires affectés aux fortifications, plus particulièrement dans la fin de la périodemédiévalefantastique, quand les citoyens quittent peu à peu leur fonction de garde. Les villes ont habituellement leur propre système juridique séparé de la cour de leur seigneur. (...)
Dans certaines villes, les bourgmestres ne révoquent jamais les obligations féodales ou, parfois, ils les rétablissent sur leurs villes et ses habitants. C'est particulièrement vrai dans les cités au début et à la fin de l'époquemédiévalefantastique. Les Rois : Les rois exercent une forte pression, comme les bourgmestres, mais ayant l'appui supplémentaire de la couronne derrière eux, ils ont sensiblement plus de puissance que ce dernier. (...)
A l'inverse, les villes peuvent également demander l'aide des barons forts et des seigneurs si le roi est un tyran. Le côté social de la cité : La pierre angulaire d'une sociétémédiévalefantastique repose dans la définition et les classifications. C'est un truisme, une banalité, lorsque cela concerne un manoir, mais cela a toute son importance dans la cité, où beaucoup de gens s'entassent dans les quartiers et où les gens se déplacent à toute heure. (...)
La classification ne s'arrête pas aux détails du métier, mais inclut des facteurs économiques, sociaux, et les engagements dans la communauté. La citoyenneté a sa propre importance. Les personnes dans la périodemédiévalefantastique ne sont pas aussi mobiles que les personnes modernes. Les générations de la même famille cultivent la même terre, deviennent maître de la même guilde, et vivent dans la même ville. (...)
Une personne peut voyager en raison des affaires et passer de longues périodes loin de maison, mais la plupart des personnes de l'époquemédiévalefantastique ne se sentent vraiment bien qu'à la maison ou là où elles sont nées. Ce sentiment ne doit pas être confondu avec le nationalisme. Le nationalisme ne se développera qu'après la périodemédiévalefantastique. Les aventuriers : Ce chapitre répond à la question : que faire au sujet des aventuriers, PJs et PNJs ? (...)
Ils n'ont pas de réelle définition sociale, cependant les règles estiment que les aventuriers n'ont jamais eu de réelle intention d'être aventuriers. Il y a plusieurs manières de résoudre la mentalité de la sociétémédiévalefantastique et ses réactions face aux aventuriers. La meilleure manière est de considérer les aventuriers de cette époque comme des mercenaires. (...)
Les PJs qui établissent de tels liens ont une maison, ont abandonné les lits loués et les tarifs spéciaux pour touristes pour des invitations à dîner, le commérage et la sécurité même si quelque chose d'étrange devait arriver en leur présence. Un autre fait établi dans la villemédiévalefantastique est que les nouvelles circulent rapidement, particulièrement les mauvaises nouvelles, et elles semblent s'intéresser particulièrement aux affaires des autres. (...)
Elles empruntent des traits à chacun des quatre systèmes et créent un système économique qui n'est pas comparable à l'économie moderne. La plus grande différence entre l'économiemédiévalefantastique et l'économie moderne est la finalité et les moyens utilisés en affaires. Dégager un bénéfice maximum n'est pas le but premier du commerce médiéval fantastique. (...)
La plupart des personnes fabriquent les marchandises qu'elles vendent. Il y a peu d'intermédiaires dans des transactions commerciales dans la sociétémédiévalefantastique. Habituellement, le coût d'une marchandise est le coût des matériaux et la main d'oeuvre des artisans. (...)
Si des articles chers ou peu communs sont achetés sur place, sans commande, c'est qu'ils sont probablement les affaires personnelles de l'artisan. L'économiemédiévalefantastique diffère de l'économie moderne parce que le prix d'un objet ou d'un service n'est pas fixé ni figé. (...)
En fonction des compétences de l'acheteur, le négociant peut recevoir 6 po pour son article, ce qui ne manquera pas de le rendre un peu plus heureux. Prix : Il n'y a aucun prix fixe dans une sociétémédiévalefantastique. Les artisans qui font les articles déterminent sa valeur et négocient ensuite le prix. (...)
Quand un PJ achète une couverture, elle n'est pas fournie avec une étiquette marquée 1 po. Dans une sociétémédiévalefantastique, les prix changent en raison de la production locale et régionale, de l'offre et la demande, et de l'interaction entre l'acheteur et le vendeur. (...)
Le Marché : Les idées comme 'le marché ne le supportera pas' ne s'appliquent pas très bien à l'économiemédiévalefantastique, en partie parce que des prix ne sont pas fixés. Dans une société de négociation où le prix est toujours négociable, le seul marché efficace se fait entre deux personnes, l'acheteur et le vendeur. (...)
Bien que les connaissances de certains PNJs soient liées à leur profession plutôt qu'à l'utilisation propre de la magie, bon nombre d'idées fausses et de superstitions n'existent pas à ce niveau de la société. Les effets de magie : Stabilité : La magie apporte souvent la stabilité à une sociétémédiévalefantastique. Elle peut protéger contre les mauvaises récoltes, la maladie, l'invasion, et d'autres facteurs qui perturbent la société et empêchent sa croissance. Si la magie peut affecter une sociétémédiévalefantastique de manière positive, la stabilité induite par la magie peu avoir des effets dramatiques. Une sociétémédiévalefantastique ne peut pas être comparée à une sociétémédiévale« historique » au niveau de sa croissance et de sa population. Face à de telle possibilité d'extension, le peuple peut rapidement avoir des vues sur les zones non utilisées pour augmenter leurs diverses cultures. (...)
Les continuelles et intenses guerres magiques peuvent amener feu et cendres bien plus vite qu'une guerremédiévalehistorique. Richesse des villes : Bien que les villes aient une richesse prédéterminée par le livre de règle, ceci ne signifie pas que toutes les villes soient égales à ce niveau. (...)
Remodelage de la terre donne aux villes les moyen d'augmenter les obstacles pour leur adversaire. Les impôts : Les recettes fiscales dans la périodemédiévalefantastique sont plus importantes que ses équivalents historiques parce que la magie facilite le rassemblement des impôts. (...)
Les sorciers en ville : L'incantation de sorts et la fabrication d'objets magiques peuvent être comparées à des professions comme avocats et architectes dans une sociétémédiévalehistorique. Ils sont des gens dont le travail est lié à une connaissance spécialisée. Tout le monde ne le peut pas mais ceux qui en ont les moyens peuvent s'offrir leurs services. (...)
D'autres villes possèdent même une branche spécifique dédiée aux enquêtes, très utile lors de l'utilisation et d'abus de magie. Mais la mentalitémédiévaleest bien connue pour ne pas trop chercher à connaître la vérité dans certains cas qui peuvent l'arranger. (...)
En plus des informations disponibles dans le livre de base II, la population détermine aussi les variations de la densité de population et du nombre moyen d'infrastructures et de quartiers dans une citémédiévalemagique. Après avoir établi la population, regardez la Table IV.1 - Statistiques urbaines et la section démographie du livre de base II pour déterminer les autres statistiques vitales de la cité. (...)
Ces quartiers sont les blocs élémentaires dans la vie de ces agglomérations, proche du voisinage des cités denses. Il y a douze types de quartier dans une citémédiévalefantastique. Les quartiers diffèrent par la taille, la densité des constructions et le style des bâtiments. (...)
Ces quartiers requièrent de plus un approvisionnement en eau important et contribuent à la séparation des activités dans une citémédiévalefantastique, quand bien même d'autres professions et métiers cohabitent ensemble. Ces quartiers sont généralement moins denses que les quartiers des artisans, parce qu'il y a un nombre limité de personnes y travaillant, à savoir : les tanneurs, les teinturiers, forgerons et les bouchers. (...)
L'aristocratie : Les quartiers des aristocrates accueillent la « crème de la crème » (NdT : en français dans le texte) d'une citémédiévalefantastique. Ces quartiers sont faits de grands bâtiments et sont moins denses que les quartiers marchands et des artisans. Une villemédiévalefantastique doit d'abord être assez riche pour avoir des aristocrates avant d'avoir un quartier qui leur soit dédié. (...)
La croyance qui veut que les quartiers jouxtant des ponts ou rivières soient très agréables à l'oeil est très moderne et ne devrait pas avoir lieu dans une villemédiévalefantastique. Les rivières sont sales car on y jette les déchets, tant personnels qu'industriels. (...)
Si un centre de pouvoir a 20 % des points d'influence de la cité, il contrôle également 20 % des richesses de la cité. Professions : La Table IV.10 - Professions liste les professions possibles dans une citémédiévalefantastique et leur fréquence. Il y a, par exemple, une personne sur 120 qui est cordonnier, donc dans une petite ville de 1 000 adultes cela donne 8 cordonniers. (...)Introduction : De l'esprit et de la lettre de cette traduction Ce texte donne un bon aperçu des villes médiévales fantastiques. Il parle de l'organisation sociale, politique et géographique. Il s'agit en fait d'une traduction de l'extrait gratuit d'un supplément payant prévu pour D&D, donc pas directement lié à Warhammer. Cependant, beaucoup d'informations peuvent également servir à Warhammer, ce qui est la raison de cette traduction. Nous avons donc donner de temps a autre quelques renvois ...