Le Guide de la Cité Médiévale Fantastique
sur Le Sablier Eternel au format (2.7 Mo)
Contient : membres (40)(...) Dans les premiers jours de la cité, la guilde remplace les obligations seigneuriales et bouleverse la société paysanne. Lesmembresd'une guilde paient une cotisation et sont soumis à l'autorité et aux règles de la confrérie. Devenir membre de la guilde, en accord avec le serment prêté, donne la citoyenneté à tous cesmembreset les avantages qui y sont liés, y compris aux serfs nouvellement affranchis. Les guildes font aussi office de police d'assurance. (...)
Si un marchand ou un artisan décède, la guilde s'occupe de lui donner des obsèques décentes et prend soin de la famille du défunt. Elle assiste aussi sesmembreslorsque leur affaire est en difficulté. Lesmembresd'une guilde mangent ensemble, boivent ensemble, festoient ensemble, vivent les uns à côté des autres, travaillent ensemble et créés même des troupes de théâtre privées. Elles parrainent des activités publiques, souvent liées aux arts comme le théâtre. C'est un bon moyen de faire étalage de leur richesse et de leur pouvoir. Une guilde et sesmembrescontribuent souvent, surtout dans les premières années de la ville, à l'édification de l'enceinte protectrice. (...)
Alors que les guildes saturent et que l'afflux de paysans est très important, celles-ci ferment leurs portes aux nouveaux arrivant, n'acceptant de nouveauxmembresque par les liens du sang, réduisant le nombre d'apprentis, de compagnons et de maîtres ou en augmentant très fortement les droits d'entrée dans la guilde. (...)
Les types de cités : Il existe cinq grandes catégories de villes, bien que chaque cité ait son histoire, aussi longue et sordide soitelle. La commune : La commune est une communauté dans laquelle desmembresprêtent allégeance à d'autresmembres. Plus qu'une simple communauté de vie, la commune doit être appréhendée comme une entité à part entière où se partage le travail, les joies et les peines des gens qui la composent et qui sont liés par un serment mutuel. Les communes naissent au milieu de la campagne, sans aide d'un seigneur ou d'un protecteur, lesquels ne les apprécient pas car ils n'en tirent aucun bénéfice. (...)
Les cités peu menacées par une invasion voient la fonction martiale de leur enceinte remplacée par une fonction plus sociale. Les gardes, qui ne sont que desmembresdes guildes locales dans de nombreuses de ces villes, patrouillent les murs et les rues, s'arrêtant pour discuter avec les gens qu'ils connaissent. (...)
Les hôtels de guilde servent de lieux de rencontre d'information e t d'assemblée, de relais postal et pour les loisirs desmembresdes guildes, ils fonctionnent comme des théâtres, des salles de concert ou toute autre activité distrayante. (...)
Nombre de petites révoltes éclatent chaque jours dans les cités quand les religions luttent pour l a reconnaissance, lesmembresde l'aristocratie se soulèvent contre le seigneur de la cité, réclamant plus d'autorité et moins d'extorsion, et les guildes d'artisans argumentent de leur côté pour savoir qui pourra utiliser les locaux. (...)
Tous les types d'artisanats imaginables peuvent figurer au sein de la guilde : bouchers, charcutiers, cordonniers, fabricants de bougie, maçons, tanneurs, tapissiers, tisserands, forgerons, fabricants de jouet, etc. Très tôt dans l'époque médiévale fantastique, les habitants des cités deviennentmembresd'une guilde. Alors que de guildes deviennent de plus en plus sélectives dans leur adhésion et avec la progression de leursmembresau sein de la guilde. Quelques-unes d'entre-elles fixent des honoraires d'entrée exorbitants, alors que d'autres autorisent l'adhésion seulement aux héritiers desmembresactuels, voire même au futur mari de leur fille. Ces limitations rendent l'adhésion aux guildes socialement exclusive et financièrement intéressante pour ceux ayant une position influente dans la guilde. Chaque guilde surveille plus ou moins sesmembreset a une influence variable sur le reste de la ville. Ceci détermine le niveau de restriction imposé par la guilde. (...)
Apprenti : Les guildes d'artisans comprennent trois types d'artisans : les maîtres artisans, les compagnons, et les apprentis. Ils sont tousmembresde la guilde et payent, de ce fait, leur redevance à celle-ci. Tous sont sujets aux règles de la guilde concernant les méthodes de production, les matériaux employées, sur la distribution des articles et leur prix de vente. (...)
Ils s'occupent des arrêtés municipaux et sélectionnent les fonctionnaires de la ville. S'il y a un conseil municipal, les marchandsmembresde la guilde y sont presque toujours présents. La plupart desmembresde la guilde des marchands sont des négociants. Ils ne sont pas concernés par la production des marchandises, mais plutôt par le transport, l'achat et la vente des marchandises. (...)
La Guilde des Magiciens : Aucune ville médiévale fantastique n'est complète sans la guilde des magiciens. Comme d'autresmembresde la société, les magiciens ont besoin de l'assurance d'une collectivité et d'une communauté. Pour créer une guilde des magiciens viables, on doit réfléchir au motivation première de sesmembres: quels intérêts offre la guilde, quel est le prix, financier et social, pour le privilège de l'adhésion, quel est le rôle de la guilde en tant que régulateur dans la ville. (...)
Les capacités extraordinaires des magiciens compliquent également la création et la structuration de la guilde. La guilde milite pour une bonne entente entre sesmembreset pour l'assurance d'une bonne reconnaissance sociale de la profession. La guilde des magiciens offre beaucoup d'avantages à sesmembres, avantages sociaux et « magiques ». Si un magicien décède, la guilde assure alors l'enterrement et verse une pension à la veuve et ses enfants. Pour lesmembressuffisamment riches pour se permettent un retour, la guilde peut assurer le retour du membre. (...)
Les banquets de jour férié et leurs pièces de théâtre attirent beaucoup de monde, et ce n'est pas les légendaires chants des magiciens accrochés à leur choppe de bière qui repoussent cette foule, bien au contraire. Lesmembresapprécient également ces entre eux parce qu'il se retrouvent face à des personnes qui les comprennent quand ils disent : 'En fait, j'ai essayé de renverser le champ métaphysique en polarisant le phlogiston ; hélas, quand j'ai ouvert la boite, j'ai retrouvé le chat mort.' La guilde agit comme une force de police luttant pour les intérêts de son métier, de sesmembreset pour ceux qui sont hors de sa « juridiction ». S'il y a une guilde des magiciens dans une cité, en devenir membre n'est pas un luxe, c'est une nécessité. (...)
Etre membre d'une guilde des voleurs fournit les mêmes avantages que toutes les autres guildes : assurance, formation sur le multiples ficelles du métier. Outre cette formation, lesmembresreçoivent les outils spécifiques à leur métier, outils qui, bien sur, ne sont pas disponibles dans les magasins ordinaires. (...)
Cela permet des choses telles que, par exemple, les rackets de protection, où les gens payent la guilde de voleurs pour s'assurer que leurs maisons et leurs bâtiments ne seront pas cambriolés. Ceci fonctionne seulement avec une coopération active desmembresde guilde. Si le chef de guilde dit 'ne pas voler cet endroit' c'est un ordre à ne pas prendre à la légère. (...)
Les guildes accumulent également un répertoire des indicateurs, des informateurs, des fonctionnaires subornés et des aides magiques que d'autresmembresde guilde peuvent employer. La contrebande de marchandise, par recel ou vente directe, est également plus facile quand les voleurs travaillent dans le même sens. (...)
Afin de garder une unité au sein de la guilde, celle-ci doit être suffisamment forte et puissante pour maintenir l'ordre et punir lesmembreset les voleurs indépendants qui enfreindraient les lois sur son territoire. Une fois qu'un négociant paye la guilde pour sa protection, la réputation de celle-ci est en jeu. (...)
Celles-ci peuvent suborner assez de fonctionnaires administratifs pour maintenir la guilde dans les affaires et la plupart desmembresriches de la société ont assez d'argent pour payer leur protection. Même avec l'aide de la magie, il est certainement plus facile de cohabiter plutôt que de tenter de déraciner une organisation entière. (...)
Socialement, financièrement, et politiquement, l'aristocratie se distingue du citoyen moyen, creusant encore plus le fossé et augmentant les tensions entre classes sociales. Bien que lesmembresde l'aristocratie puissent être propriétaires terriens, ils ne sont habituellement pas de grands détenteurs de parcelle. (...)
Constituée de riches négociants et d'autres habitants de la ville, l'aristocratie contient rarement desmembresde la pairie. Cependant, comme dans toutes choses médiévales fantastiques, l'inverse est également vrai. (...)
Celles-ci créent la mode et la portent, elles parlent avec un accent et un vocabulaire particulier, elles vivent et s'associent avec ce et ceux qui se fait de mieux de la ville, et elles sont très puissantes à beaucoup d'égard. Lesmembresde l'aristocratie sont habituellement au conseil municipal et ont une plus grande capacité à tirer des bénéfices de la politique. Les aristocrates sont habituellement lesmembresles plus importants de la guilde des marchands. Les positions dans la guilde des marchands ouvrent les portes aux avantages financiers et commerciaux. (...)
Les temps modernes ne sont pas si loin, sauf que la mentalité moderne tient compte d'une plus grande diversité dans la composition de la société. Les groupes s'occupent de leur maintien de l'ordre, s'occupent de leursmembres, et créent de plus petites communautés dans la ville agité. Comme dans les villes américaines du début du 20ème siècle, vivre dans la rue de la boulangerie, être membre de la guilde des bouchers ou aller dans certaines églises définissent la personnalité de quelqu'un. (...)
Il peut même y avoir des réseaux des banques dans les plus grandes villes, mais il faut se rappeler que de tels efforts sont des entreprises privées la plupart du temps gérées par desmembresde l'aristocratie. Quand les banques prêtent aux rois ou aux riches propriétaires fonciers, elles doivent aussi accepter les conséquences d'un mauvais prêt si elles espèrent continuer dans les affaires. (...)
Naturellement, elles ont mieux à faire... Les banques : Le monde bancaire dans le monde médiéval fantastique est une sorte d'affaire ésotérique gérée par lesmembresriches de l'aristocratie. Les banquiers comptent surtout sur les lettres de change et beaucoup de marchands comptent simplement sur la reconnaissance de dette et leur réputation. (...)
Les marchands sont plus enclins à acheter des articles magiques que les artisans, plus particulièrement les marchands de classe aisée et lesmembresde la petite aristocratie. Les marchands sont au courant de différents types de magie et peut les identifier suivant leurs effets. (...)
Par exemple, une petite ville peut se trouver sur les domaines de deux seigneurs qui sont des richesmembresde la noblesse. Ces seigneurs ont donné une charte commune et reçoivent leurs obligations féodales dans la forme de paiements à l'année. Lorsque les seigneurs de cesmembresde la noblesse découvrent que ces derniers touchent désormais de l'argent d'une ville, ils augmentent alors en conséquence leurs taxes. (...)Introduction : De l'esprit et de la lettre de cette traduction Ce texte donne un bon aperçu des villes médiévales fantastiques. Il parle de l'organisation sociale, politique et géographique. Il s'agit en fait d'une traduction de l'extrait gratuit d'un supplément payant prévu pour D&D, donc pas directement lié à Warhammer. Cependant, beaucoup d'informations peuvent également servir à Warhammer, ce qui est la raison de cette traduction. Nous avons donc donner de temps a autre quelques renvois ...