Répertoire géographique de l'Arabie : Les Royaumes
du Désertsur Le Sablier Eternel au format (690 Ko)
Contient : esclaves (41)(...) L'ensemble de la population pauvre se contente donc d'exercer les métiers manuels, parfois avec l'aide d'esclaves(les artisans ont souvent un ou deuxesclavespour les aider dans leurs taches). D'où viennent lesesclavesvendus en Arabie ? : La plupart sont originaires d'Arabie même : Ce sont des fils et filles d'esclaves, des anciens hommes libres tombés en esclavage en sanction d'un crime ou en raison d'une ruine financière (il n'est pas rare qu'une personne ne pouvant honorer ses dettes soit condamnée à l'esclavage). Lesesclavessont également des étrangers capturés par des pirates, des explorateurs ou des professionnels de ce type de commerce. Dans le sud de l'Arabie (les royaumes des Golfes de Mèdès et de Durbaïta en particulier) près des deux tiers desesclavessont des hommes et des femmes à la peau noire, capturés dans les Terres du Sud. Cesesclavesont la réputation d'être très résistants. Dans le Nord de l'Arabie, lesesclavessont en grande majorité des arabes nés de parentsesclavesmais une proportion non négligeable provient du Vieux Monde, en particulier d'Estalie et de Tilée (lesesclavesestaliens sont souvent maltraités). Cependant, lesesclavesoriginaires du Vieux Monde ont la mauvaise réputation de vouloir s'enfuir ou se révolter. La condition d'esclave dépend des qualités de l'esclave lui-même : Les belles femmes finissent dans les harems des grands nobles ou dans des maisons closes, Les femmes moins gâtées par la nature sont mises aux fourneaux des cuisines et aux tâches ménagères. Les hommes lettrés peuvent être employés à des tâches administratives dans les domaines agricoles ou les palais de gouverneurs, certains deviennent précepteurs. Les hommes doués pour le travail manuel sont achetés par les artisans. Les hommes robustes et doués pour les armes sont envoyés dans des écoles de gladiateurs où ils connaissent en général une existence brève et violente. (...)
ces hommes ont un sort peu enviable mais, heureusement pour eux, leur calvaire dure assez peu de temps. Vendre et acheter desesclavesest une occupation très répandue en Arabie, Chaque ville possède son marché auxesclaves. Les jours de vente donnent lieu à de véritables enchères. Les révoltes d'esclavessont peu fréquentes car un esclave qui se révolte est condamné à être écartelé. Ce genre de punition donne matière à réflexion. (...)
Le Grand Sultan luimême est protégé par un corps d'un cinquantaine de guerriers kamaluk : La Garde Noire du Sultan Les plus grands marchés auxesclavesse trouvent dans les grandes villes portuaires du Nord de l'Arabie. Ainsi, la cité pirate d'Al Haïkk abrite le plus important marché auxesclavesde toute l'Arabie, de riches propriétaires venus de toute la péninsule y font leurs emplettes Type d'esclave Origine Prix moyen : Esclave robuste destiné aux travaux manuels Arabie 350 D Esclave robuste destiné aux travaux manuels Terres du Sud 450 D Esclave robuste destiné aux travaux manuels Vieux Monde 250 D Belle femme Arabie 1500 D Belle femme Vieux Monde 2000 D Esclave lettré ou scientifique Toutes origines 800 D Esclave destiné à devenir gladiateur Toutes origines 1000 D Esclave destiné à l'artisanat Toutes origines 600 D Esclave destiné aux galères Terres du Sud 400 D Esclave destiné aux galères Arabie 300 D Esclave destiné aux galères Vieux Monde 250 D Très jeune esclave Toutes origines 200 D Vieil esclave ou estropié Toutes origines 100 D. La monnaie : La monnaie d'Arabie est principalement faite d'or et d'autres métaux précieux, comme dans le Vieux Monde, ce qui la rend aisément convertible. (...)
Le combattant embarqué : Les combattants embarqués sur les navires de guerre forment un groupe de combattant particuliers. Ce sont souvent d'anciens rameursesclavesqui ont été affranchis pour bonne conduite, ou des gens pauvres qui ne peuvent s'offrir l'équipement d'un fantassin ou d'un chamelier. (...)
En ce qui concerne la navigation, si les Arabes accusent un certain retard dans le domaine de la construction navale (par rapport à l'Estalie et à la Tilée en particulier) c'est parce qu'ils sont culturellement attachés aux galères propulsées par lesesclaves. Néanmoins, les puissances maritimes arabes (Al-Haïkk, Kufra, le Sultanat d'Arabie) commencent à rattraper leur retard en construisant des galions dans leurs chantiers navals. (...)
Dans le domaine de la connaissance géographique et surtout historique, les savant arabes ont eu à souffrir d'une perte irréparable : L'incendie de la Grande Bibliothèque de Zandri en 1785 (suite à une révolte d'esclaves). D'innombrables volumes très anciens (et notamment des rouleaux datant de l'empire de Fahal Sum) ont été détruits. (...)
L'Arène de Zandri est un bâtiment exceptionnel construit en pierre blanche et pouvant accueillir plus de 40 000 spectateurs. Les gladiateurs sont en grande majorité desesclaves(80%), mais certains sont des hommes libres qui ont choisi de tenter la fortune et la gloire sur le sable de l'arène. (...)
Un combat ne se termine pas toujours par la mort du perdant, il est même mal venu qu'un gladiateur tue délibérément un adversaire hors de combat, sauf si ce dernier a fait preuve de lâcheté en fuyant ou en se rendant. Lesesclavesdont la carrière fut honorable sont souvent affranchis par leur maître. Si les spectacles de gladiateurs sont aussi renommés, ce n'est pas seulement parce que la foule aime les combats, c'est aussi parce que des paris sont fait sur les combats. (...)
Ces gardes sont répartis à travers la ville et ont pour principales missions de combattre la criminalité urbaine et de dissuader tous lesesclavesqui seraient tenter de se révolter. Le port de la ville est relativement modeste, le fleuve n'étant pas assez profond pour accueillir les navires de haute mer. (...)
Outre les chantiers navals et le port, un des bâtiments les plus importants de la ville est l'immense parc auxesclaves(un grand hangar de bois où sont entassés et enchaînés environ un millier d'esclavesgalériens). Leur surveillance est assurée par un contingent de l'armée de l'Emir. La ville de Meknès abrite 48 000 habitants (ce qui la place au 5ème rang des villes arabes). (...)
Les principales richesses de Copher sont le sel et l'opium. Au pied des montagnes, deux lacs salés sont exploités par des bagnards et desesclavesdans des conditions de vie épouvantables. Ceux qui survivent à la chaleur et aux brûlures finissent par perdre la vue et mourir à cause des mauvais traitements. (...)
Les maisons riches sont construites en pierres blanches (venues d'une carrière exploitée par une centaine d'esclaveset de bagnards, à une vingtaine de kilomètres de la ville). Le chef de cette communauté est Abdul Mujin, un cousin du calife Saadi. (...)
L'agriculture y reste cependant pauvre et l'Emirat doit importer la plus grande partie de ses produits de consommation courants. Cette dépendance est surmontée grâce à un commerce très lucratif : celui desesclaves. Al-Haïkk est en effet le premier marché d'esclavesde toute l'Arabie : Produit de la piraterie, cette marchandise humaine provient des Terres du Sud, du Vieux Monde et parfois même de l'Arabie. Cette société violente, basée sur un mélange de piraterie, de commerce et de trafic d'esclave est dirigée par l'Emir Haroun Al Otman, un des hommes les plus riches et les plus puissants d'Arabie (certains prétendent même qu'il serait plus riche que le sultan lui-même). (...)
Plus d'une centaine de navires de toutes tailles y font relâche pour décharger et vendre leur butin. Le second coeur de la ville est la Place du Marché auxEsclaves: C'est une vaste place dallée, d'une superficie de près d'un hectare, entourée par une enceinte étroitement gardée. Chaque semaine, des centaines d'esclavesy sont échangés. Les trafiquants viennent de toute l'Arabie y faire leur commerce. On trouve de tout parmi la clientèle : Intendants de palais ou de riches propriétés, propriétaires de harems (ou de bordels), responsables de chantiers divers, organisateurs de combats, exploitants agricoles, capitaines de galères. (...)
Les quatre autres sont le commissaire des enchères (Ibn Alran Assan), l'intendant de justice (Marat Al Musabar), Le commissaire du Marché auxEsclaves(Imad Al Zanki) et le capitaine du port (Tarik Al Médi). Chacun de ces 5 hommes est nommé par l'Emir et a sous ses ordres une cohorte de fonctionnaires. (...)
Il existe plusieurs réponses à cette question : Tout d'abord, la piraterie permet à l'Arabie de s'approvisionner enesclaves(près de la moitié desesclavesvivant en Arabie ont transité par Al-Haïkk). Mais les pirates ont une seconde utilité : ils se muent souvent en mercenaires lorsque, contre une somme importante, ils acceptent de prendre part à une lutte commerciale entre deux riches compagnies ou entre deux princes. Ils peuvent également être employés par de hauts dirigeants pour effectuer des razzias dans les ports ennemis. (...)
On en extrait des diamants et des émeraudes. Les deux gisements sont exploités par des bagnards et desesclavesétroitement surveillés par environ 200 soldats de l'armée de l'Emir. Une guilde de mineurs nains y travaille depuis environ 20 ans. (...)
La ville est protégée par un Ribat (monastère fortifié) dont la construction remonte à plus de 1000 ans. Environ 200 Mudjahids y vivent. Les carrières de marbres emploient environ 100 à 200 bagnards etesclaves. Le travail y est pénible mais les ouvriers sont bien nourris et soignés. La carrière est à ciel ouvert. (...)
On trouve fréquemment sur le port des produits venus de ces régions (ivoire, animaux exotiques, épices, artisanat local etesclavesSudrons). A la différence des marchands et navigateurs des ports de Kufra et de Mahabbah, ceux de Ghafsa ne commercent pas avec le Vieux Monde, ils se contentent d'être présents dans presque tous les ports de la péninsule arabique. (...)
Les seuls galions sont ceux de la flotte de guerre. Aux abords du port, de vastes hangars étroitement surveillés sont réservés auxesclavesrameurs. Autour du port, la ville de Ghafsa est grouillante d'activité : Le voyageur est frappé par le nombre d'artisans ayant une échoppe en ville. (...)
Chaque année, l'émir nomme un intendant, chargé de diriger les ventes qui ont lieu régulièrement dans le Grand Hôtel (sorte d'immense hangar doté de gradins). Les émirat voisins viennent s'y approvisionner enesclaves. Seconde cité du pays, la petite ville portuaire de Lahaiyya (5 000 habitants) développe les mêmes activités que la capitale de l'émirat : la pêche et la flibuste. (...)
La particularité du califat de Agade est d'être à la frontière des terres du Sud, peuplées de Sudrons à la peau noire. A ce titre, on rencontre de nombreux Sudrons dans cette région (certains sont desesclaves, d'autres sont des hommes libres). Les villages de pêcheurs et d'agriculteurs présentent le même visage que dans le Califat de Zoan. (...)
Une grande zone cultivée s'est développée autour de la ville pour nourrir les 2 000 mineurs qui descendent chaque jour dans le gouffre. Ici, pas d'esclaves, les mineurs sont rétribués très honorablement mais il faut dire que les conditions de travail sont très précaires et les accidents mortels sont nombreux. (...)
Ce peuple à la peau presque aussi noire que celle des Sudrons vit de vol, de pillage et de trafic d'esclaves. On ne sait pas grand-chose sur leur mode de vie. De nombreux califes ont tenté de leur faire la guerre mais ces nomades noirs ont une connaissance parfaite du désert. (...)Présentation générale de la péninsule arabique : Un territoire aride et peu accueillant L'Arabie reste aux yeux des habitants du Vieux Monde une terre étrange, pleine de mystères et de dangers. Cette terre aride est aussi connue sous le nom de Grand Désert du Sud. Et cette réputation n'est pas usurpée : ce territoire plus grand que l'Empire bénéficie d'un climat extrêmement chaud et sec en plaine. Le climat des montagnes d'Arabie n'est guère mieux : Il est aussi sec que glacial. Mais l ...