Répertoire géographique de l'Arabie : Les Royaumes
du Désertsur Le Sablier Eternel au format (690 Ko)
Contient : ville (212)(...) Elles regroupent à l'ombre de leurs murs des populations très importantes et l'essentiel des denrées disponibles. Elles sont l'endroit privilégié pour tous les types de commerce. Chaque grandevilledu territoire arabe est dirigée par deux autorités, parfois rivales : L'Emir (ou le Calife) détient le pouvoir temporel tandis que l'Imam détient le pouvoir religieux et législatif. (...)
• 25 : Ali parvient à fédérer autour de lui de nombreuses tribus nomades qui se sédentarisent et créent lavillede Zandri, à l'embouchure du Grand Fleuve. • 35 : Ali, surnommé le Prophète, prend la tête d'une grande armée et entreprend de longer toute la côte arabe pour créer un grand empire pour son Dieu. (...)
• 1342 : Après avoir occupé pendant près d'un siècle la quasi totalité de l'Estalie (à part le royaume de Magritta) les forces arabes débutent le siège de lavillebretonienne de Brionne • 1347 : Défaite de l'armée arabe en Bretonnie face aux forces commandées par Roland de Chinon • 1450 : Une armée conduite par le Sultan Jaffar envahit le royaume d'Astarios et prend Magritta. (...)
Il est difficile de rentrer en contact avec un assassin de cette caste mystérieuse mais il existe dans chaque grandevilledes intermédiaires discrets et bien rétribués par l'ordre qui les emploie. Pour rentrer en contact avec un Maculé, il faut avoir une solide connaissance des ruelles sombres et des criminels de laville... ou alors être la cible d'un contrat.. La magie en Arabie : Introduction : La magie est présente en Arabie, comme dans le Vieux Monde, même si l'on peut considérer qu'elle y est moins présente (surtout en milieu urbain). (...)
Ils sont souvent victimes de la méfiance, voire de l'hostilité des autorités. Les riches principautés du Nord de l'Arabie acceptent mal leur présence envillemais dans les royaumes du golfe de Mèdès, la sorcellerie est une tradition séculaire à laquelle les autorités ne s'opposent pas. (...)
En effet, l'alchimie est considérée en Arabie comme un art tout à fait légal et reconnu. Cette discipline s'enseigne et chaque grandevillea son cercle d'alchimistes, dispensant des cours et réalisant des expériences. Dans ce domaine, les arabes sont en avance sur le Vieux Monde. (...)
Lorsqu'une personne est condamnée à l'esclavage, elle est enfermée dans la prison locale jusqu'à la prochaine vente d'esclave se déroulant dans laville. Elle est alors vendue au plus offrant par un officier spécialement rétribué pour cela. Les belles femmes, les hommes forts, cultivés ou possédant des compétences d'artisanat se vendent très rapidement. (...)
ces hommes ont un sort peu enviable mais, heureusement pour eux, leur calvaire dure assez peu de temps. Vendre et acheter des esclaves est une occupation très répandue en Arabie, Chaquevillepossède son marché aux esclaves. Les jours de vente donnent lieu à de véritables enchères. Les révoltes d'esclaves sont peu fréquentes car un esclave qui se révolte est condamné à être écartelé. (...)
Cet apprentissage s'effectue entre 7 et 12 ans et concerne environ 20% des jeunes arabes (Un peu plus enville, un peu moins à la campagne). A 12 ans, le jeune garçon (ou la jeune fille) a trois options possibles : Effectuer un apprentissage chez un professionnel (artisan en général) durant 3 à 10 ans (la durée de l'apprentissage varie en fonction du métier). (...)
Les distractions en Arabie : La première distraction de tous les habitants de l'Arabie est la gladiature : Les combats de gladiateurs sont regardés par toute la population, même les femmes et les enfants. Chaquevillea son arène, plus ou moins importante. Les petites villes ont des arènes dont les gradins peuvent accueillir 300 à 500 personnes alors que les plus grandes peuvent accueillir près de 20 000 personnes. (...)
Dans toutes les grandes villes du nord de l'Arabie a lieu une course spéciale chaque année, opposant des chevaux représentant les différents quartiers de laville: c'est l'Aïd El Saar Les chevaux sont menés en procession à travers toute la cité parmi une foule en liesse. (...)
Le pavot est cultivé dans les montagnes du bout du monde et dans le massif de l'Alkaréham (une petite chaîne de montagnes située au Nord Ouest de la péninsule arabique). Chaquevillea ses fumeries d'opium où les habitants viennent prendre le thé et bavarder. L'opium est donc une denrée très recherchée qui n'est produite que dans un petit nombre de royaumes. (...)
Seuls les rivages de la mer du sud sont peuplées de villages de pêcheurs. Sur ce littoral, une seulevillese distingue par son importance, le port de Kaman-Sala qui abrite une grande partie de la flotte de guerre du sultan, ainsi que des chantiers navals d'importance. il est à signaler que l'Oasis de Mendaï (situé à 200 km de la vallée du Grand Fleuve) abrite unevillesainte d'environ 5 000 habitants. Les principales villes du Sultanat d'Arabie Zandri : La capitale du monde arabe, peuplée de 92000 habitants, elle s'étend sur la rive gauche du Grand Fleuve, quelques kilomètres avant le début du delta. Cettevilleaux murailles hautes et blanches est dominée par un immense temple dédié à Ormazd : Cette construction longue de 200 mètres, large de 100m et haute de 15m est située sur une colline au centre de laville, sur laquelle se trouve également un immense Ribat. Au pied de cette colline se trouve le Grand Palais du Sultan, entouré d'un parc irrigué 24h/24. La propriété est gardée par des guerriers Kamaluk. Le reste de lavillefourmille d'une activité intense, les marchés sont nombreux et les rues étroites et ombragées sont encombrées d'étales diverses. (...)
La loi est représentée par le Vizir Ibrahim Ya Qub, qui commande une garnison municipale forte de plus de 900 hommes. Ces gardes sont répartis à travers lavilleet ont pour principales missions de combattre la criminalité urbaine et de dissuader tous les esclaves qui seraient tenter de se révolter. Le port de lavilleest relativement modeste, le fleuve n'étant pas assez profond pour accueillir les navires de haute mer. (...)
Les sermons du grand Imam Ibn Tufayl font souvent office de loi dans toute la péninsule. Le Grand Imam a 89 ans et la lutte pour sa succession a déjà commencé. Près de la porte sud de lavillese trouve l'Arène de jeux de Zandri : cette immense construction, vieille de plus de 600 ans, peut accueillir 40 000 spectateurs. (...)
Cette Madrasa est prestigieuse et seuls les plus doués (et les plus fortunés) peuvent y rentrer. Un quartier de lavilleest réservé aux étrangers, de même qu'il existe un quartier réservé aux elfes, envers lesquels les citadins sont plus amicaux que les ruraux. (...)
Siwa : Le delta du Grand fleuve est une sorte d'immense marécage d'où émergent de longues langues de terre ferme. Sur la plus grande d'entre elles a été bâti Siwa. Cettevillea été baptisée « la porte de l'Arabie » car c'est le principal port situé à l'embouchure du Grand Fleuve (à 80 km de Zandri). (...)
Il faut enjamber un bras du fleuve pour se rendre dans les quartiers religieux et administratifs. Le palais du gouverneur Ibn Al Khatib, qui dirige lavilleet la dizaine de villages agricoles installés dans le delta, est le principal bâtiment du quartier administratif. (...)
Le quartier du port de guerre est directement sous la tutelle de l'armée du sultan (et abrite d'ailleurs les quartiers d'un régiment). Les temples d'Ormazd sont petits pour la taille de laville. Il faut dire que les habitants de Siwa sont avant tout des pêcheurs, des navigateurs et des commerçants et qu'ils n'ont pas trop le temps de s'occuper de religion. (...)
Le port de pêche existe toujours mais il n'occupe en fait qu'une petite partie des 10 000 habitants de Kaman Sala. La petitevilleest commandée par le gouverneur Ibn Nafis et protégée par des hauts murs et par la garnison municipale du commandant Kali Ben Yakub. (...)
Cette garnison est forte d'environ 100 hommes. Mendaï : Située en plein désert (à presque 250 km de Zandri), Mendaï est unevillesainte pour les fidèles d'Ormazd. C'est dans cettevilleque Ali, le premier prophète, aurait été enterré (sa tombe se trouverait quelques part autour de l'oasis). lavillede 5 000 habitants est construite autour d'un grand lac dont les eaux sont sacrées. Des murs entourent la cité et permettent de contrôler les nombreux voyageurs et nomades qui séjournent à Mendaï. Le bâtiment le plus important de lavilleest le Ribat, abritant environ 200 Mudjahids dont le chef (le Malik) est Ibn Sahid. Ce personnage est l'autorité religieuse et administrative de laville. La garnison de 80 hommes est commandée par le commandant Al Umam et a pour principale mission de veiller à la sécurité des pèlerins qui se rendent par milliers au bord du lac le jour anniversaire de la mort de leur prophète. (...)
Teshert est avant tout un centre de stockage et de répartition des denrées agricoles produites dans la région du delta.. On trouve de tout dans les grandes halles de laville: bétail, céréales, fruits et légumes y sont vendus quotidiennement à des marchands venus de toute la région. Lavilleest située sur un promontoire rocheux surplombant le delta. Bien qu‘étant situé en bordure de mer, Teshert ne possède pas de grand port de commerce comparable à celui de Siwa (situé à moins de 50 km). Néanmoins, un port de pêche a été construit en contrebas des murailles de lavilleet en 2490, le sultan y a fait construire des quais pouvant abriter les galions et les galères de sa flotte de guerre (flotte de guerre dont est dépourvu l'Emirat de Teshert). (...)
Les denrées agricoles sont acheminées vers Zandri par de longues barges à fond plat qui remontent le delta. Teshert est unevillede commerçants et d'artisans (l'artisanat de l'osier y est particulièrement florissant). Le quartier riche a la particularité d'abriter la demeure de l'Emir et l'hôtel du commerce où sont fixés les prix des denrées agricoles. (...)
Hormis quelques oasis, les habitants de l'Emirat de Kamt se localisent essentiellement sur le littoral, à proximité de lavillede Meknès Le reste de l'Emirat est un paysage de rocaille vallonné et désespérément sec. Seuls quelques petits villages émergent de cet environnement hostile. (...)
Tous ces villages vendent leurs surplus de production sur les marchés de la capitale de l'Emirat : Meknès. Cette grandevilleabrite le palais de l'Emir de kamt : Ibn Habdula. L'Emir a sous ses ordres environ 500 soldats et une vingtaine de galères de guerre, basées dans le port de Mèknès. (...)
La cité est la seule avec celle de Baskra à posséder plusieurs cales sèches assez grandes pour équiper et réparer les plus gros galions du moment. En dehors de son port militaire, la cité de Mèknès abrite un port de commerce très actif. Lavilleexporte de la pierre de taille et de l'huile d'olive (les oliviers sont très nombreux sur le littoral) et importe beaucoup de céréales qui font défaut à l'Emirat. (...)
Une partie du port est consacrée à la pêche et abrite une centaine de petites embarcations. Outre les chantiers navals et le port, un des bâtiments les plus importants de lavilleest l'immense parc aux esclaves (un grand hangar de bois où sont entassés et enchaînés environ un millier d'esclaves galériens). Leur surveillance est assurée par un contingent de l'armée de l'Emir. Lavillede Meknès abrite 48 000 habitants (ce qui la place au 5ème rang des villes arabes). Les rues sont plus grandes que dans les autres cités importantes et les bâtiments de pierre y sont plus nombreux. (...)
Il est à signaler qu'une vingtaine de guerriers kamaluk protège la résidence et la famille de l'Emir. Enville, le centre est dominé par la présence d'un très grand temple dédié à Ormazd. Son Imam Youssuf Mahi fait partie de la branche dure du clergé d'Ormazd. (...)
Il prône une expansion de la culture arabe et prêche en faveur d'une nouvelle Guerre Sainte. Cet imam a également sous sa direction les 60 temples de laville. La garnison de laville, forte de 600 hommes est commandée par le général Ali El Muhamat. De part son caractère militaire, lavilleest formellement interdit à tous les étrangers. Seuls les personnes invitées par l'Emir lui-même peuvent entrer enville(et encore, le port de guerre et les arsenaux leur restent interdits). Surah : C'est la secondevillede l'Emirat mais sa population ne dépasse pas les 6 000 habitants. C'est un paisible port de pêche situé à une cinquantaine de kilomètres à l'est de Meknès. La petitevilleest célèbre pour son « océan d'oliviers » : les collines entourant lavillesont toutes plantées d'oliviers. L'olive et le poisson sont donc les principales richesses de cette communauté. Il faut signaler que les récifs entourant la région de Surah sont si dangereux pour les navigateurs que certains habitants de lavillen'hésitent pas à s'improviser pilleurs d'épaves quand l'occasion se présente. Le responsable de lavilleest le Ka'id Al Makta. Il est le vassal de l'Emir et il commande une garnison de 80 miliciens. (...)
Copher est le seul territoire vassal du sultanat à ne pas avoir de frontière avec le royaume d'Arabie. Cette province présente deux visages bien distincts : A l'Ouest la façade maritime avec lavilleprincipale, Zuwarah, et à l'est le massif montagneux de l'Alkaréham. Le littoral présente un visage de côtes déchiquetées et de falaises abruptes. (...)
Le territoire de l'Emirat de Copher est assez petit pour être quadrillé efficacement par les troupes de l'Emir (environ 600 soldats) mais la présence des hautes montagnes à l'Est permet aux nombreux hors-la-loi de trouver refuge loin de la sévérité du cruel souverain. Lavilleprincipale est Zuwarah. Elle accueille la moitié des habitants de l'Emirat (et l'autre moitié est répartie sur le littoral ou autour de la capitale). (...)
Cette passe est souvent fermée en hiver. Les principales villes de l'Emirat de Copher Zuwarah : Capitale de l'Emirat, cettevillea une population de 21 000 habitants et est située sur le littoral, au font d'une large baie permettant l'accostage des gros navires (ce qui est rare dans la région). Lavilleest dominée par le fort de Copher situé au centre de laville. C'est une gigantesque forteresse aux murailles hautes de plus de 10 mètres. Elle fut construite par des navigateurs elfes il y a plus de 2 000 ans. (...)
Le reste de la cité ressemble beaucoup aux autres villes d'Arabie : Ruelles étroites et ombragées, quartiers aux identités socioprofessionnelles très marquées, abondance de temples d'Ormazd, dont le principal est situé en face de la citadelle de Copher. La garnison de laville(une milice de 250 soldats) est dirigée par le Ka'id Yussef ben Tashfin. Muwhalid : Cette petitevilleest située au pied des premiers monts de l'Alkaréham. La population atteint les 5000 habitants et a pour principales activités la culture de l'opium et l'élevage d'ovins (moutons et chèvres). Lavilleest protégée par des murs solides car elle fait régulièrement l'objet d'attaques de la part des rebelles et hors-la-loi cachés dans les montagnes. (...)
En 625 , Des colonies d'elfes des mers mirent pour la première fois le pied en Arabie et installèrent des comptoirs dans la baie d'Abu Hamed et dans l'archipel situé au large. Aujourd'hui encore, lavilleportuaire abrite un comptoir réservé aux elfes des mers qui y font du commerce avec les populations locales. (...)
Les voyageurs l'appellent « La Cité Pourpre » en raison de ses murailles et de ses bâtiments construits avec une pierre rouge arrachée à la falaise. C'est lavillela plus riche de toute l'Arabie. Le port de commerce de lavilleest le second derrière celui de Siwa (dans le Sultanat). Des denrées venant de toutes les régions du monde peuvent être achetées sur les marchés locaux (des épices venus de Lustrianie aux fourrures de Kislev). (...)
La vie d'Abu Hamed est rythmée par le trafic maritime : Les navires y déchargent leurs denrées diverses et chargent les céréales produites dans la région, du minerais venu de Nejaz ou Tambukta, du bois de l'Alkaréham et différents tissus fabriqués dans les fabriques du califat. Les 75 000 habitants d'Abu Hamed jouissent de la prospérité de laville: Les pauvres y sont peu nombreux car le travail ne manque pas et les richesses affluent. La vie de la cité est réglée par un conseil de dix membres élus au suffrage censitaire par les citoyens mâles de laville. Le chef du conseil est directement nommée par le calife Saadi. En 2510, c'est le respectable Ibrahim Al Kalish (un des plus riches marchands de laville) le conseil a la charge de nommer les juges de quartiers, les commissaires du port et le commandant en chef de la milice (forte de 700 soldats). Les bâtiments de la cité se démarquent par la qualité de leur architecture et par leur ancienneté (certains édifices comme le grand temple ou le palais du Calife sont vieux de près de 1500 ans ! (...)
Le fort de Hassan domine le port (c'est une immense citadelle de pierre rouge abritant une partie de l'armée du calife, les hangars des galériens et la prison de laville). Le palais de Saadi, situé au coeur de laville, est une résidence imposante, sur quatre étages et entourée d'un parc aussi immense que magnifique. La Madrasa (vaste édifice carré entourant un jardin de près d'1 hectare) domine le quartier étudiant de laville. De jeunes arabes viennent de toute l'Arabie pour y apprendre la médecine et l'astronomie. Les arènes de lavillesont un chef d'oeuvre de l'architecture arabe. Derrière les longs murs pourpres, une foule de plus de 30 000 personnes peut assister aux nombreux combats de gladiateurs et aux courses de chevaux qui s'y déroulent. Sankara : Située sur les bords du fleuve Aar Satar, à environ 170 km d'Abu Hamed, lavillede Sankara est située au coeur d'une grande plaine céréalière irriguée par les eaux du fleuve. Lavilleest avant tout un grenier à blé pour le Califat. Sankara abrite également d'immenses scieries qui préparent le bois venu des collines de l'Alakaréham avant son expédition vers le port de Abu Hamed. Lavilleabrite derrière ses modestes remparts une population d'environ 10 000 habitants. L'intérieur de lavilleest parsemé de petites maisons traditionnelles (sans étages, murs en torchis blanchi à la chaux) entourées de verger d'arbres fruitiers et de potagers. Les maisons riches sont construites en pierres blanches (venues d'une carrière exploitée par une centaine d'esclaves et de bagnards, à une vingtaine de kilomètres de laville). Le chef de cette communauté est Abdul Mujin, un cousin du calife Saadi. Il commande également la milice de laville(150 hommes). Sankara est unevillepaisible et le principal soucis de la milice est d'éloigner les lions et autres prédateurs des zones de cultures. La plupart des denrées agricoles est expédiée par le fleuve, sur de longs navires à fond plat. Djebel Esna : Troisièmevilledu califat, la petitevillede Djebel Esna est située entre Abu Hamed et Sankara et abrite une population de 8 à 9000 habitants. Les activités principales de la villes sont la production de textile (lin et chanvre) l'agriculture et l'élevage de chevaux. Les principaux édifices de lavillesont fait de la même pierre rouge que la capitale du califat. Lavillen'est pas fortifiée. Seul le Ribat de Djedna, situé à deux kilomètres de lavillepeut procurer un abri en cas de guerre. Lavilleabrite également un des rares élevages de chevaux de l'Arabie (les élevages de Djebel Esna sont la propriété d'un seul homme : Le riche marchand Ali Djawhar. Ses chevaux sont réputés pour leur rapidité). Lavilleest sous la responsabilité de Sharif Al Raadi, le frère cadet du Calife. Il habite une très belle propriété dont la particularité est de posséder un jardin sur la terrasse du troisième étage. (...)
Le commandant Nasir El Mudin dirige une garnison municipale d'une petite centaine d'hommes. Akka : Petit port de pêche situé dans la baie d'Abu Hamed, Akka est une petitevillede 8 000 habitants dont la principale activité est l'approvisionnement de la capitale en poisson. Lavillea également la particularité d'héberger derrière ses murs rouges une des plus célèbres écoles de gladiature de l'Arabie, dirigée par un ancien commandant de l'armée du sultan : Farid Tamin. Lavilleest dirigée par un intendant nommé par le calife : Firuz Kurban. Il commande la garnison municipale (150 hommes) et a la charge de la Grande Tour de Guet (Sorte de phare d'un dizaine de mètres de haut, entouré de remparts). (...)
Par bien des aspects, cette cité portuaire ressemble à celle de Sartosa (cf Le Grimoire Tome 17). La piraterie y est une institution réglementée et tout le commerce de lavilledépend de cette activité. Al-Haïkk est une très grandeville, abritant derrière ses hauts remparts de pierre blanche une population estimée à presque 50 000 âmes. La cité est un labyrinthe de ruelles ombragées, encombrées d'étales divers. (...)
Plus d'une centaine de navires de toutes tailles y font relâche pour décharger et vendre leur butin. Le second coeur de lavilleest la Place du Marché aux Esclaves : C'est une vaste place dallée, d'une superficie de près d'un hectare, entourée par une enceinte étroitement gardée. (...)
C'est un homme très influent, nommé directement par l'Emir de Al-Haïkk. L'une des attractions de lavilleest son Harem : C'est un vaste palais situé dans le quartier huppé, hébergeant plus d'une centaines de prostituées de luxe. (...)
On raconte également que le chef de la très mystérieuse caste des Maculés (organisation d'assassins), résiderait dans un des palais de laville. Les arènes sont situées à l'extérieur des remparts, afin de permettre aux spectateurs étrangers d'assister aux spectacles sans avoir à payer la lourde taxe d'entrée perçue aux trois portes de laville. L'arène a été entièrement financée par l'Emir de AlHaïkk : C'est un immense bâtiment aux tribunes très inclinées, donnant une impression de vertige aux spectateurs. (...)
Grâce à la présence de sources et à l'installation de systèmes d'irrigation performants, les alentours de lavillesont parsemés de vergers, d'oliveraies et de palmeraies. Mais les activités principales de lavillesont la construction de navires, l'achat de denrées agricoles (pour approvisionner sa puissante voisine Al-Haïkk) et le commerce des pierres précieuses : En effet, à une vingtaine de kilomètres de laville, en plein désert de rocaille, deux gisements ont été découverts à quelques kilomètres l'un de l'autre. On en extrait des diamants et des émeraudes. Les deux gisements sont exploités par des bagnards et des esclaves étroitement surveillés par environ 200 soldats de l'armée de l'Emir. (...)
Les accidents sont nombreux et l'espérance de vie des mineurs est très brève. Grâce à ces gisements, Baskra est devenue naturellement unevillede joailliers. On y trouve les plus beaux bijoux de toute l'Arabie. Le port de Baskra a la particularité d'avoir les plus grands chantiers navals de toute l'Arabie. (...)
Les ingénieurs travaillant dans ces chantiers sont très réputés et ont acquis leur savoir faire à la Madrasa de Baskra (réputée pour l'enseignement des mathématiques et de la géométrie). De par ses activités, lavilleet ses 30 000 habitants sont protégés par une garnison municipale forte de 400 soldats n'ayant rien à envier à une armée régulière. (...)
Les richesses de Mahabbah sont multiples : Tout d'abord, l'arrière pays est un désert parsemé de nombreux oasis permettant l'élevage extensif de bétail (bovins et ovins) et l'élevage de chevaux. Ensuite, lavilleintérieure de El Mansurah s'est spécialisée dans l'exploitation de carrières de marbre, situées à proximité de laville(les pierres de nombreux palais du nord de l'Arabie viennent de ces carrières). Par extension de l'élevage, le travail du cuir est devenu une spécialité du califat. (...)
Toutes ces particularités font de Mahabbah un territoire très stable où le crime ne paie pas (ou peu). Les principales villes du Califat de Mahabbah Mahabbah : Capitale du califat, Mahabbah, est unevilleprospère et calme. L'activité économique tourne autour du port de commerce et des nombreuses tanneries que compte laville. Cette cité de 40 000 habitants est une véritable forteresse : Les remparts qui enserrent lavillesont aussi vieux que gigantesques : L'enceinte mesure près de 25 mètres de haut et est tellement ancienne que certains historiens la feraient remonter à l'époque de Fahal Sum (il y a plus de 3 500 ans). Quoiqu'il en soit, cette muraille a permis à Mahabbah de résister à de nombreux assauts. (...)
Le fort qui domine le port est plus récent mais il a été construit sur les fondations d'une forteresse aussi ancienne que l'enceinte de laville. Mahabbah est unevilleréputée pour son taux de criminalité très faible : Une garnison municipale forte de plus de 500 hommes fait régner l'ordre dans la cité et dans le Funduk (quartier strictement réservé aux étrangers). Le Ka'id Kali Al Massati dirige cette garnison. Une très imposante prison se dresse au centre de lavillepour rappeler que la loi, n'est pas souple à Mahabbah. Le système judiciaire est une machine bien huilée : La garde arrête le criminel qui est emmené dans la prison centrale. (...)
Le dirigeant de la cité est le gouverneur Hadji Ibn Maskan, nommé par le calife dont la résidence est un palais plutôt modeste, mais gardé comme une forteresse. El Mansurah : En plein désert, à plus de 130 km au sud de Mahabbah, lavilled'El Mansurah a été implantée sur l'oasis du même nom, à proximité d'une immense carrière de marbre, exploité depuis plus d'un siècle et demi. Lavillecompte 15 000 habitants mais ce chiffre fluctue à cause du nomadisme des éleveurs qui transitent très souvent par la cité. Lavilleest entourée de remparts et grâce à la présence d'un lac naturel, une agriculture intensive a pu se développer par le biais de l'irrigation. (...)
Ces marchands font transiter notamment de l'opium, cultivé sur les pentes de l'Alkaréham ou du bois de construction, transporté sur de longs chariots et destinés au port de Mahabbah. Lavilleest protégée par un Ribat (monastère fortifié) dont la construction remonte à plus de 1000 ans. (...)
Il a pour fonction de ravitailler en eau potable les navires de la flotte de Ghafsa. Les principales villes du Califat de Ghafsa : Ghafsa : Capitale et principalevilledu Califat, Ghafsa est un très grand port (le 3ème d'Arabie, derrière Siwa et Kufra pour le trafic de marchandises) et unevilleénorme (plus de 60 000 habitants). Chaque jour, des navires chargent des denrées produites dans le Califat (céréales, viande et poisson séché, artisanat divers. (...)
Aux abords du port, de vastes hangars étroitement surveillés sont réservés aux esclaves rameurs. Autour du port, lavillede Ghafsa est grouillante d'activité : Le voyageur est frappé par le nombre d'artisans ayant une échoppe enville. On peut trouver de tout dans l'immense quartier commerçant : potiers, tailleurs, armuriers, tanneurs, épiciers, parfumeurs, fourreurs, bijoutiers, forgerons. (...)
On trouve à Ghafsa, comme dans les villes de Kufra et de Zandri des immeubles d'habitations sur 4 ou 5 étages. Les populations les plus modestes de lavilley sont logées pour un loyer très faible (de l'ordre de 3 à 8 Dinars de loyer mensuel). Le bâtiment principal de lavilleest le Grand temple d'Ormazd, situé sur une place d'où partent les principales artères de la cité : Son architecture est originale : C'est une vaste cour carrée d'un hectare environ, entourée de gigantesques arcades. Chaque semaine, plusieurs milliers de pèlerins et de fidèles s'y pressent pour entendre les sermons et les prières de l'Imam Umar Wasudan (un clerc très influent, proche du mouvement radical d'Ormazd). (...)
Le palais des Grands Electeurs est situé en face du palais consulaire : C'est un immense amphithéâtre entièrement construit en marbre et doté de près de 2 000 places assises. L'hôtel municipal jouxte ce palais. Le maire de lavilley travaille. Il est choisi par le Directoire et nomme les principaux responsables du maintien de l'ordre dans la cité. La garnison de laville(450 soldats) est dirigée par Tadji Suyuti. Tarasselmen : C'est le principal centre agricole du Califat. Lavillede Tarasselmen est située au coeur du désert vert, à environ 80 km de Ghafsa. La cité est également le centre des infrastructures d'irrigations de la région. (...)
Une communauté naine habite encore à Tarasselmen et pourvoit à l'entretien de ce petit chef d'oeuvre. Lavilleest le plus grand grenier à blé de la région. D'importantes réserves sont stockées chaque année dans d'immenses greniers, à la périphérie de laville. A côté de ces hangars se trouvent de nombreux pressoirs destinés à la production d'huile d'olive et de jus de fruits (datte, ananas, orange et citron). Près de 10 000 personnes vivent derrière les remparts de laville, dans de petites maisons sans étage. Au centre de lavillese dressent trois grands bâtiments : le palais du gouverneur Sinan Al Din, la garnison municipale (hébergeant une centaine de miliciens commandés par le Ka'id Nasser Nikudaris) et un grand temple dédié à Ormazd. A proximité de lavillese dressent deux forteresses : L'Husun de Abaka (abritant un contingent de l'armée du Califat) et le Ribat de Akhmin, où vivent une cinquantaine de Mudjahids). Hadjout : Deuxième centre agricole de la région, lavillede Hadjout est un important centre d'élevage et d'artisanat. C'est aussi une étape obligatoire pour les marchands de bois de construction, venant des monts de l'Alakaréham. Lavillepossède également le plus important centre d'élevage de dromadaires de la région (ces créatures demandent de longs mois de dressage avant de pouvoir être montées). (...)
Ici encore plus qu'ailleurs, les étrangers ne sont pas les bienvenus. Les principales villes de l'Emirat du Sud : Abu Sidrah : Capitale de l'Emirat, lavilled'Abu Sidrah est située sur un éperon rocheux se jetant dans l'Océan. Une langue de terre large d'à peine 100 mètres et longue d'un kilomètre relie lavilleau continent, dans ces conditions, Abu Sidrah est l'une des seules capitales arabes à ne pas être entourée de remparts ; sa situation géographique la rend quasiment imprenable.. Les principaux bâtiments de lavillesont le grand temple d'Ormazd, dirigé par l'Imam Khalal (un clerc particulièrement intégriste), le palais de l'Imam (une grande bâtisse en U entourée de jardins) et la forteresse de laville. Située à l'extrémité du piton rocheux, ce bâtiment a plusieurs fonctions : Du fait de sa hauteur, le donjon fait office de phare pour les navires, les sous-sols de la forteresse abritent l'unique prison de l'Emirat et les hangars destinés à héberger les galériens de la flotte. La garnison de laville(environ 100 gardes) est dirigée par Kemal Al Soukra, le fils de l'Emir. Le port de lavilleest protégé des vents dominants, il abrite plus de 200 navires de pêche (des embarcations de petites taille, dotées d'une seule voile triangulaire). Une partie du port, sérieusement gardée, abrite la flotte de l'Emir, dont la valeur est inestimable si l'on considère la grande pauvreté de ce royaume. (...)
Le souverain de Songhai est l'Emir Kemal El Réjick, un tyran maintenant son pouvoir sur la population grâce à la terreur que fait régner son armée personnelle. La capitale de l'Emirat est située sur le littoral, à l'embouchure du fleuve Akir. La secondevilledu pays, Arrasfez, est également située sur les rives du fleuve, 50 km en amont de la capitale. (...)
Les principales villes de l'Emirat de Songhai : Songhai : Capitale de l'Emirat, Songhai est particulièrement marquée par le conflit qui l'oppose à sa rivale Debeqra. Lavilleressemble à un camp fortifié : Le port est situé en retrait de la côte, à l'embouchure du fleuve, et lavilleest protégée par deux ceintures de remparts. La première est haute de près de 5 mètres. 4 portes principales permettent de la franchir. (...)
Entre cette ceinture de muraille et la seconde ceinture, les habitations sont celles des artisans et des populations pauvres. Au delà de ce rideau, une gigantesque muraille de près de 10 mètres sépare le centre de lavilledu reste de l'agglomération. A l'intérieur de ce dernier bastion se trouvent le quartier général de l'armée, le palais de l'Emir, le grand temple d'Ormazd et les greniers de l'Emirat (le palais lui-même est une forteresse particulièrement bien défendue) . (...)
La famille régnante est protégée par une garde rapprochée formée de mercenaires étrangers dont l'efficacité suffit à expliquer le salaire énorme qui leur est alloué. Le chef de ce groupe de mercenaire est un impérial du nom de Axel Von Lackzheim.. lavilleest défendu par une garnison forte de près de 100 hommes dirigés par l'âme damnée de l'Emir : l'infâme Abdul Raza (un nécromancien cachant bien son jeu). Arrasfez : Secondevilledu royaume, Arrasfez ne dépasse pas les 10 000 habitants. Cette cité fluviale est protégée à l'est par des remparts et à l'ouest par le fleuve. Lavilleest un centre de stockage des denrées destinées à l'exportation et à l'approvisionnement de la capitale. (...)
Céréales, fruits, bétail y transitent en permanence. Les hangars de stockage occupent près d'un tiers de laville. Le consul Omar Ben Beckra règle la trafic commercial, aidé par la cinquantaine de gardes qu'il a sous ses ordres. Les denrées sont souvent expédiées sur de longues barges fluviales. Lavillea l'habitude d'accueillir de nombreux réfugiés, venant de villages détruits par l'ennemi héréditaire. (...)
Un Ribat, situé à quelques kilomètres, fait souvent office d'hôpital et un contingent de l'armée protège régulièrement les abords de laville. L'Emirat de Debeqra : Présentation générale : Ce petit territoire d'à peine 20 000 km² est la copie conforme de son belliqueux voisin Songhai. (...)
Les principales villes de l'Emirat de Debeqra : Debeqra : La capitale du territoire est une antique cité, s'étendant sur les deux rives du fleuve Dalar Missa, au fond de la baie du même nom. Lavilleest très ancienne car elle fut un comptoir de l'empire de Durbaïta (la civilisation du Fleuve Rouge) il y a plus de 3000 ans. (...)
Cependant, le risque est grand pour les pilleurs de tombes car ils encourent le châtiment d'Ormazd (l'écartèlement). lavilleactuelle de Debeqra est moins grandiose, bien que de dimensions respectables : les 17 000 habitants de la cité sont réfugiés derrière de hautes murailles de briques et de pierres. (...)
Un port abrite la flottille de guerre, quelques navires de commerce et les barques des pêcheurs. Les rues de lavillesont très étroites et particulièrement sales, seules les places de marchés et le quartier riche sont nettoyés régulièrement. (...)
Cette saleté a une explication très simple : Chaque année des centaines de réfugiés, victimes de la guerre, viennent s'abriter derrière les remparts de laville; les ruelles des quartiers pauvres sont constamment jonchées de mendiants, d'estropiés, d'enfants abandonnés. (...)
Son ministre de la guerre, Pierre de La Mornais, est un mercenaire d'origine bretonienne. Cet homme très cruel commande, en plus de l'armée, les 200 hommes qui composent la garnison de laville. Il est au service de l'Imam depuis 5 ans et est accompagné de 20 mercenaires bretoniens (ces derniers effectuent souvent des opérations militaires dans l'Emirat de Songhai). Tamadjert : A près de 100 km à l'ouest de la capitale, la petitevillede Tamadjert est le grenier à blé de l'Emirat, Située au centre d'une plaine céréalière, lavilleregroupe derrière ses modestes remparts une population de près de 10 000 habitants, Tamadjert est entourée d'une immense palmeraie. Le Ka'id Ahmed Alméda dirige la communauté et a sous ses ordres une garnison de près de 100 soldats. Ces derniers sont chargés, outre la protection de laville, de l'escorte des convois en direction de la capitale. Al-Mahbas : Située à 10 km de la frontière entre Debeqra et Songhai, lavilleagricole de Al-Mahbas est un véritable camp retranché : la population (5 000 habitants) se regroupe tous les soirs derrière de solides murailles, le ka'id Youssouf Hadj dirige la communauté et commande les 100 hommes qui composent la milice urbaine. Un Ribat abritant une cinquantaine de Mudjahids se trouve au coeur de lavilleLe Califat de Nejaz : Présentation générale : Le califat de Nejaz est de loin le plus riche de tous les territoires montagneux de l'Arabie. les trois quarts de ce royaume de plus de 30 000 km² sont constitués de montagnes (le quart restant étant un désert aride vide d'hommes). (...)
Malgré la richesse du territoire, la vie n'est pas toujours facile en ces lieux, surtout à cause de la rudesse du climat (en hiver surtout) et du danger que peut représenter la faune des montagnes (Lion et ours des cavernes surtout) Les principales villes du Califat de Nejaz : Nejaz : Capitale du califat, lavillede Nejaz est la moins élevée de toutes les agglomérations de la région, elle est située au pied de la montagne, dans une ancienne vallée glacière, aujourd'hui sèche. 12 000 hommes et femmes vivent derrière les murs de laville, le calife Ali y réside dans un palais d'apparence modeste, mais qui s'enfonce dans le flan de la montagne (plusieurs pièces ont été creusées dans la roche et un passage souterrain mène à l'extérieur de laville). La particularité des principaux édifices de lavilleest d'être construits en marbre noir. Le palais califal abrite une immense bibliothèque, trésor qui fait la joie du calife (ce dernier envoie régulièrement des émissaires à travers le monde pour se procurer des livres rares). De ce fait, de nombreux érudits, sorciers ou étudiants se rendent à Nejaz d'en l'espoir d'être admis à consulter ces précieux ouvrages. Nejaz est unevilleoù il fait bon vivre : les arènes sont petites (à peine 6 000 places mais elles sont un trésor d'architectures). lavilleest également réputée pour ses sources thermales. La protection de lavilleest assurée par une milice urbaine de 120 hommes commandés par le capitaine Ibrahim Ben Jazira : Al-Birkah :Villede moyenne montagne, située à 1 000 mètres d'altitude, Al-Birkah est la capitale économique du Califat, la plupart des denrées produites dans les montagnes sont acheminées vers cettevilleavant d'être vendues à la population locale ou exportées vers les royaumes voisins. Ainsi, d'immenses entrepôts stockent du bois, des fourrures, de la laine, du minerais et du bétail. Lavilleest très dynamique en été mais durant l'hiver, l'activité se ralentit, les troupeaux de moutons sont à l'étable, les trappeurs sont moins nombreux et l'exploitation forestière s'interrompt.. Cependant, de nombreuses scieries et ateliers de tisserands fonctionnent toute l'année. Le Ka'id Orhan Aklem dirige lavilleet ses 10 000 habitants qui n'ont pas besoin de remparts pour se protéger : l'escarpement rocheux sur laquelle lavillea été construite la rend quasiment imprenable Tiguentourine : Située à plus de 2 000 mètres d'altitude, cettevilleest probablement la plus haute d'Arabie, ses 8 000 habitants vivent de l'exploitation minière (fer et cuivre). Lavillehéberge la colonie de nain depuis 10 ans. Leur rapports avec les humains sont excellents :Les nains s'enrichissent et les humains sont moins nombreux à mourir dans les mines grâce au savoir-faire des ingénieurs de Akan Grands Pieds, le chef de la colonie naine. Ce dernier dirige lavilleavec l'aide du Ka'id Suleyman Alhazred. L'Emirat de Tambukta : Présentation générale : L'Emirat de Tambukta est un territoire englobant tout le sud des Monts de l'Alkaréham. Malheureusement pour ses habitants, cet espace montagneux est un des plus pauvres : Peu de forêts, une faune peu développée (quelques chèvres des montagnes, des mouflons...). (...)
( en tout cas, c'est ce que déclarent les autorités) Les principales villes de l'Emirat de Tambukta : Tambukta : Capitale de l'Emirat, Tambukta est située à 800 mètres d'altitude, au sud des monts de l'Alkaréham. Lavilleest implantée à flanc de vallée et est entourée d'une grande surface de cultures en terrasse. Contrairement à nombreuses villes arabes, Tambukta n'est pas enserrée derrière des remparts, elle s'étale au contraire sur plusieurs km² et il n'est pas rare de voir en centrevilledes maisons entourées de jardins. Deux bâtiments émergent de cette agglomération : Le palais de l'Emir (une forteresse très ancienne) et le grand temple d'Ormazd. (...)
On y assiste surtout à des courses de chevaux (les combats de gladiateurs sont rares). L'Emir ne dirige pas laville, il confie cette tâche à un intendant. En 2510, il s'agit de Darius Akan San, Bien que lavillen'ait guère besoin de protection, une milice de 80 hommes est régulièrement entraînée par le Ka'id Tarik Ben Griz. Les tâches de la milice sont de protéger les habitants des villages aux alentours contre les éventuels prédateurs (il reste quelques lions des montagnes dans la région) et les brigands. (...)
Deux fois par ans, aux équinoxes de printemps et d'automne, a lieu le marché de l'opium : De nombreux commerçants venus de tout l'ouest de la péninsule viennent s'approvisionner en pavot (bien souvent en troquant cette marchandise contre des céréales). Hazerim : Petitevillesituée en plaine, à l'Ouest de l'Emirat, près de la frontière séparant Tambukta de l'Emirat de Ghafsa, Hazerim est un oasis (Une grande palmeraie entoure un petit lac et quelques puits permettent le développement d'une agriculture) C'est une étape incontournable pour tout voyageur désirant rallier la côte. (...)
les trois quarts de l'émirat sont situés à une altitude variant de 800 à plus de 3 000 mètres d'altitude. Dans ce paysage très montagneux, une seulevilled'importance se détache : il s'agit de Martek, capitale de l'émirat (située à 900 mètres d'altitude) Un tiers des 30 000 habitants de la région vivent dans cetteville. Le reste est constitué de petites communautés villageoises implantées à une altitude variant entre 500 et 1500 mètres. (...)
De nombreux voyageurs ont trouvé la mort sur cette route, les principaux ennemis sont le froids, les bêtes sauvages (ours, léopards des neiges, lions des montagnes) et les pillards des montagnes. Les principales villes de l'Emirat de Martek : Martek : Capitale de l'émirat, Martek est unevillede moyenne montagne, située au fond d'une ancienne vallée glacière. Sur trois de ses côtés lavilleest entourée de falaises abruptes quasiment infranchissables, la seule ouverture sur la vallée est défendue par un mur épais, haut de d'une quinzaine de mètres. Le responsable de lavilleest le consul Garid Al Koyunlu, nommé par l'émir. Il dirige les 10 000 habitants de Martek avec l'aide du Ka'id Malik Shâh, responsable de la garnison urbaine (forte d'une cinquantaine d'hommes). (...)
Seuls ces deux hommes ont des contacts réguliers avec le vieil émir qui n'apparaît presque plus en public. Il vit reclus dans un petit manoir surplombant lavilleL'imam Masud Tilikan est l'autorité religieuse de laville, le temple d'Ormazd qu'il administre a la particularité d'être entièrement creusé dans la roche. Les principaux lieux de vie de Martek sont la place du marché et les arènes où ont lieu des courses de chevaux et des combats de gladiateurs contre les fauves capturés dans la régions. (tous les condamnés à mort sont exécutés de cette façon). Ashdod : Petitevillede moyenne montagne (située à 1500 mètres d'altitude, à 80 km au nord-ouest de Martek), Ashdod présente le visage d'une communauté paisible dont les seuls ennemis sont les rigueurs de l'hiver et les bêtes sauvages qui rôdent autour des habitations et déciment les troupeaux. (...)
La population est principalement regroupé autour du seul fleuve non asséché en été : il s'agit du Halil. La capitale du royaume est lavillede Mèdès, située en bordure du fleuve, à 20 km des rivages du golfe. Cettevilleabrite environ 25 000 habitants, vivant de l'agriculture ou de l'artisanat.. Lavillepossède un port où sont amarrés de nombreuses barques de pêche et la dizaine de galères de guerre de l'émir Ali Ben Hamza. Ce dernier dirige lavilleavec l'aide du Ka'id Kaydu qui dirige la milice, forte d'environ 200 hommes. Ces derniers veillent à la sécurité de laville, surtout lors des périodes de sécheresse, lorsque des centaines de paysans affamés se dirigent vers lavilledans l'espoir d'échapper à la disette. Tout autour de lavilleont été dressées des barricades de pierres et de torchis pour contrôler les mouvements d'exodes. Le palais de l'émir est une gigantesque maison, sans étage, située au centre d'un parc arboré, lui même entouré d'une enceinte fortifiée. Une vingtaine de guerriers Kamaluks veille sur la famille régnante. (...)
C'est pourquoi la région est presque vide, seul le littoral de l'émirat est habité : On y trouve d'ailleurs les deux seules villes de la région : la capitale Marib (8 000 habitants) et Qunfuda (5 000 habitants). Le prince de ce territoire est l'émir Massati, qui vit dan son palais de Marib. Cettevilleest avant tout un port de pêche important, les eaux du golfe étant très poissonneuses, cette ressource est la principale richesse de l'émirat. Lavillede Marib a donc été construite autour de son port, en fond de crique. (les eaux peu profondes ne permettent l'accès qu'aux petits navires à fond plat). Les deux tiers des habitants vivent de la pêche. Lavillen'est pas entourée de remparts et la milice du Ka'id Miran (60 soldats) a bien peu de travail à faire. Lavillede Qunfuda est située 50 km au sud de la capitale ; elle présente un visage un peu similaire : la principale activité est la pêche, il faut noter que, grâce à la présence de marais à proximité de laville, une intense activité d'artisanat de l'osier s'est développée, ainsi que le travail du cuir (produit de la dangereuse chasse au crocodile). Le Ka'id Omar Ben Onsori dirige la communauté, à l'aide de sa garnison de 50 soldats. (...)
Il faut reconnaître que du fait de la rudesse du climat et de la végétation ( l'intérieur des terres est un désert de rocaille) les habitants de l'émirat on peu de sources de revenus. L'émir Ben Akham réside dans un fortin de pierre surplombant lavilleportuaire de Al-Anaïm. Cette cité est la capitale de la flibuste : on y dénombre pas moins de 25 groupes de flibustiers parmi une population de 10 000 habitants. Lavilleest protégée par des remparts de pierre ; deux grands canons protègent l'entrée du port. Chaque année, l'émir nomme un intendant, chargé de diriger les ventes qui ont lieu régulièrement dans le Grand Hôtel (sorte d'immense hangar doté de gradins). Les émirat voisins viennent s'y approvisionner en esclaves. Seconde cité du pays, la petitevilleportuaire de Lahaiyya (5 000 habitants) développe les mêmes activités que la capitale de l'émirat : la pêche et la flibuste. (...)
Aujourd'hui, Adarbaïta, capitale de cet empire légendaire, étend ses ruines sur plusieurs kilomètres et certaines parties de lavillen'ont encore jamais été explorées. Il faut dire que les guides ne se bousculent pas pour faire visiter l'endroit : une réputation de malédiction lui est attachée depuis la disparition de nombreux explorateurs. (...)
On trouve encore quelques villages sur pilotis en bordure du fleuve mais ils se font de plus en plus rares car les maisons résistent mal aux crues et les hommes subissent les maladies véhiculées par les moustiques de la mangrove La capitale du califat de Zoan, Wadi Haïfra, apparaîtra au voyageur comme un enchevêtrement d'habitations de bois, plus ou moins précaires. Cettevillegigantesque (près de 23 000 habitants sur plusieurs hectares) est l'une des plus pauvres de l'Arabie. (...)
On y trouve le palais du Calife Banu Abd Al Wâd, la citadelle où l'intendant Mehmed Aydin dirige lavilleau nom du calife. Cette citadelle fait également office de prison. On trouve également dans ce quartier riche des arènes (d'environ 5 000 places) où les gladiateurs s'affrontent et où les condamnés sont jetés en pâtures aux fauves Le quartier religieux présente un grand temple dédié à Ormazd mais, en ces lieux la tolérance est de mise et il existe dans les quartiers populaires de nombreux oratoires dédiés à Sangrif. (...)
Les villages de pêcheurs et d'agriculteurs présentent le même visage que dans le Califat de Zoan. La capitale est lavillede Al-Jawarah. Cette cité de 6 000 habitants est entièrement sur pilotis, sur la bras sud du Fleuve Rouge (à près de 100 km de son estuaire) Cettevilleentièrement en bois abrite le modeste palais du Calife Ma'ad Al Din, qui dirige lavilleet l ‘ensemble du Califat. La vingtaine de navires de guerres qu'il possède sert à défendre laville. Sur les rives du bras sud du Fleuve Rouge, les voyageurs pourront apercevoir les ruines de nombreuses nécropoles en forme de pyramides à degrés . Certaines d'entre elles ont déjà été vidées de leurs trésors mais un bon nombre reste encore à explorer. (...)
Ils descendent régulièrement le fleuve pour vendre des métaux, des armes et des pierres précieuses. L'émirat de Symara : Symara est plus unevillequ'un véritable territoire. Cette petite enclave au centre de la plaine du Fleuve Rouge est un territoire sauvage duquel émergent deux villes : La première est la capitale : Symara. Cettevilleabrite 8 000 des 11 000 habitants de l'émirat.. Située à 50 km du Fleuve rouge, elle a été construite autour d'un gouffre d'un diamètre de 50 mètres. (...)
Au fond de ce gouffre (à environ 200 mètres en dessous du niveau du sol) des chercheurs ont découvert en 2350 un filon d'or d'une pureté exceptionnelle. Depuis, lavillede Symara vit de l'exploitation minière. Une grande zone cultivée s'est développée autour de lavillepour nourrir les 2 000 mineurs qui descendent chaque jour dans le gouffre. Ici, pas d'esclaves, les mineurs sont rétribués très honorablement mais il faut dire que les conditions de travail sont très précaires et les accidents mortels sont nombreux. L'or de Symara est vendu sur tous les marchés de l'Arabie. Lavilleest directement sous les ordres de l'émir Rajad Abu-Abbas. La fortune qu'il s'est constituée lui permet d'entretenir une armée personnelle d'une centaine de soldats et de payer une troupe d'une centaine de mercenaires aguerris, venus de l'Empire et dirigé par le chevalier Andréa Eberhart Von Ospralia. (...)
On y trouve quelques villages de pêcheurs, d'agriculteurs et la capitale de l'émirat : Ka-Sabar. Cettevillede 7 000 habitants est entièrement vouée à l'agriculture irriguée et à la pêche. La cité n'est défendue par aucune muraille et la milice a comme principale occupation d'assurer la sécurité des marchés hebdomadaires et d'assurer le ravitaillement lors des périodes de disette. (...)
Ce territoire fut conquis en chassant les derniers trolls du désert qui vivaient dans la région, puis en chassant les gobelinoïdes qui vivaient sur les premières pentes des Montagnes du Monde. La capitale Ashur, est installée sur les rives du Fleuve Rouge.. Lavilleressemble à un camp fortifié : Une épaisse ceinture de murailles protège les 5 000 habitants de lavilleet les nombreux paysans des alentours qui courent se réfugier à l'ombre de la citadelle de l'émir, dès que sonne le Tocsin (annonçant un raid). L'émir Mansur Nûh défend son territoire et savilleà l'aide d'une garnison de plus de 500 hommes (auxquels de nombreux Mudjahids viennent prêter main forte). Les tribus nomades et les oasis du Grand Désert : Le désert : une étendue hostile et désolée. (...)
Aujourd'hui, les 5 grandes cités des Nomades sont situées à proximité de ces oasis. Kellat : Cette oasis abrite en permanence environ 5 000 personnes. Cettevillede tente est située en plein coeur du Désert (seuls les Nomades connaissent les emplacements des 5 Oasis. (...)
Al-Madan : Située sur une montagne escarpée Al Madan, est un refuge pour les Nomades en temps de guerre. Une muraille haute de 20 mètres entoure l'Oasis. Zatcha : C'est la seulevilledont certains Arabes connaissent l'emplacement. Les Nomades y font du commerce (cuir, viande, artisanat...) qu'ils échangent contre des armes, du tissus.... (...)
Aïd El Saar : Course de chevaux traditionnelle se déroulant dans les grandes villes du Nord de l'Arabie. Cette course voit s'opposer des cavaliers représentant les différents quartiers de laville. Astrolabe : Instrument astronomique figurant le mouvement de la voûte céleste, inventé en 2501 par le professeur Husayn, de la Madrasa d'Abu Hamed. (...)Présentation générale de la péninsule arabique : Un territoire aride et peu accueillant L'Arabie reste aux yeux des habitants du Vieux Monde une terre étrange, pleine de mystères et de dangers. Cette terre aride est aussi connue sous le nom de Grand Désert du Sud. Et cette réputation n'est pas usurpée : ce territoire plus grand que l'Empire bénéficie d'un climat extrêmement chaud et sec en plaine. Le climat des montagnes d'Arabie n'est guère mieux : Il est aussi sec que glacial. Mais l ...