Valhédar et Zangala
sur Black Book Edition au format (880 Ko)
Contient : yuan (82)Valhédar et Zangala Après une première preview technique sur la race du minotaure, voici une preview orientée background avec la description de deux lieux singuliers du continent d'Eadar : le domaine de Valhédar, territoire du peuple tieffelin et le continent de Zangala, dominé par les terriblesyuan-tis. Bonne lecture. preview dawnforge : Valhédar et Zangala. Ce chapitre présente le background et les particularités du paysage du Domaine de Valhédar et de l'empire yuant-ti de Zangala. (...)
Les armées du Domaine poussèrent au sud de Zangala jusqu'aux montagnes des Ecailles noires. Bien que de nombreuses batailles furent livrées contre lesyuan-tis du sud, le Domaine ne réussit jamais à dépasser la limite sud des montagnes. Quatre dominateurs trouvèrent la mort en essayant : le premier fut tué par un assassinyuan-ti, deux autres moururent des mains de leurs propres seigneurs suite à des rivalités d'ordre politique et le dernier fut tué par son maître diabolique pour le punir de son incompétence. L'expansion du Domaine de Valhédar se poursuivit par poussées brèves mais agressives. (...)
Au fil du temps, les dominateurs consolidèrent leur emprise sur tout le nord de Zangala. Les seigneurs tieffelins abandonnèrent l'idée de conquérir de nouvelles terresyuan-tis et tournèrent leur regard vers le nord et la péninsule émerlyne. La démarche que Domaine entreprit en Emerlyne imitait en tout point celle mise en place au début de la conquête de Zangala. (...)
Les humains forment à peu près la moitié de la population et le reste est composé d'un mélange de diverses races dont les halfelins sont les plus nombreux. On trouve même quelquesyuan-tis qui habitent dans le Domaine, bien que l'on s'en méfie encore plus que des autres races. Quelle que soit leur race, les natifs du Domaine partagent tous la même culture : les seigneurs tieffelins disposent rapidement de ceux qui n'embrassent pas, au moins publiquement, leurs us et coutumes. (...)
Les colons qui tentaient de cultiver le sol riche ont dû faire face à des attaques incessantes de la part desyuan-tis qui frappaient sans prévenir à couvert dans les herbes. Les soldats valhédariens qui s'aventuraient dans les prairies revenaient les mains vides ou, ne revenaient pas du tout. (...)
Elle est ponctuée de grands lacs profonds et de rivières au cours lent où s'abreuvent antilopes, éléphants et buffles sanguinaires. Ces troupeaux sont chassés par lesyuan-tis mais aussi par des tigres, des worgs et des serpents géants. Le prédateur le plus dangereux de la savane n'est pourtant pas un animal mais une plante. (...)
Lorsqu'une victime est à sa portée, le sincarsis fouette l'air de ses tiges, découpant sa proie en petits morceaux de chair de la taille d'une bouchée. La viande est absorbée dans le sol où elle nourrit la plante par les racines. Les villesyuan-tis de la savane sont souvent bordées de sincarsis, toute personne qui s'en approcherait par le mauvais chemin risquerait donc fort de finir sa vie comme engrais. (...)
En plus de la variété quasi-infinie de prédateurs, les explorateurs doivent faire face à d'autres dangers : gouffres, larges bandes de sables mouvants et piègesyuan-tis aussi bien destinés à capturer de la nourriture que des ennemis. Histoire de Zangala : Au cours des jours qui précédaient les jours, lorsque l'eau et la glace recouvraient encore une grande partie de ce monde, le tout-puissant serpent Zalaph amena ses enfants, lesyuan-tis, pour conquérir le monde en son nom. Les textes anciens disent peu de choses sur le lieu d'origine desyuan-tis mais ils parlent du « lac noir » et de la « lune invisible ». Zalaph enseigna à ses enfants les secrets du feu, de l'agriculture, de l'architecture, des potions et de la magie. (...)
En échange de ce savoir, il exigea des sacrifices sanglants. Au début, les ils offrirent leur propre sang au sombre dieu et d'innombrablesyuan-tis perdirent la vie sur des autels encroûtés de sang. Mais alors qu'ils devenaient plus nombreux et plus puissants, la faim de Zalaph augmenta aussi. Lesyuan-tis envahirent alors les terres qui les entouraient et capturèrent des milliers de prisonniers destinés au sacrifice. Au fil des millénaires, lesyuan-tis se retrouvèrent pris dans une spirale sans fin de conquêtes : plus ils étendaient leur empire pour assouvir le besoin croissant de sacrifices, plus ils avaient besoin de pouvoir. (...)
Sans les exigences de Zalaph pour les pousser plus loin ni le pouvoir de leur dieu pour alimenter leurs conquêtes, lesyuan-tis abandonnèrent les avant-postes du nord et se replièrent sur leurs terres natales. L'empire sombra dans la décadence et ses prêtres se tournèrent vers d'autres dieux issus des recoins les plus sombres de l'univers. (...)
Le culte de ces talazurs (littéralement « dieux sombres ») devint chose courante. Une nouvelle espèce deyuan-tis, plus faible, fut engendrée puis rejetée. Aujourd'hui, Zalaph s'agite à nouveau et les yuantis se préparent à frapper le nord, non seulement pour réclamer leur ancien empire mais pour conquérir tout Ambria en offrande à leurs sombres seigneurs. Populations : Zangala est dominée par lesyuan-tis, eux-mêmes divisés en quatre lignées qui déterminent leur caste et leur rôle dans la société. (...)
Les onozirs (appelés « sang-purs » par les étrangers) forment le gros des armées et de la force de travailyuan-ti. Ce sont les marchands, les artisans et les érudits de l'empire. Bien qu'ils soient bloqués par leur caste, ils disposent d'une grande mobilité verticale au sein des onozirs et peuvent devenir riches et puissants. (...)
Ils constituent l'espèce dont l'apparence se rapproche le plus de celle des humains, le résultat mal formé d'actes dégénérés si blasphématoires qu'ils offensent même lesyuan-tis. Beaucoup disent que les lozos ne font techniquement pas partie du système de castes. Ils sont comptés au nombre des masses impies, des races impures qui existent uniquement pour servir d'esclaves et de sacrifices auxyuan-tis. Contrairement aux autres races d'esclaves (et contrairement aux autresyuan-tis eux-mêmes), les lozos refusent souvent d'accepter leur destin. Ils se révoltent facilement et certains des moins déformés se sont même fait passer pour des onozirs afin de vivre une existence deyuan-ti aussi normale que possible. D'autres lozos rebelles ont entrepris de se rendre au nord afin de démarrer une nouvelle vie hors de l'empireyuan-ti. En raison de leur apparence pratiquement humaine, quelques lozos ont été entraînés à servir d'ambassadeur et d'espion et sont envoyés au nord pour traiter avec les hommes d'Ambria. (...)
Il existe une variété innombrable d'autres races à Zangala mais la plus grande majorité servent d'esclaves auxyuan-tis. Les hommes-lézards, les troglodytes et les halfelins sont les races d'esclaves les plus courantes. (...)
Les humains étaient généralement gardés comme animaux de compagnie mais la plupart furent tués le siècle dernier au cours d'une révolte vouée à l'échec. Les rares humains qui restent sont élevés comme esclaves dans les plantations, loin des villesyuan-tis. Villes : Lesyuan-tis sont un peuple très urbanisé. Les villes sont vastes, des cités cosmopolites qui s'étendent sur des kilomètres à travers les forêts et les jungles de Zangala. Les rues pavées de pierre forment des dessins rituels qui ne peuvent être vus que de haut. (...)
Les intersections entre trois rues ou plus sont marquées par de grandes places occupées par de hautes idoles et bordées de temples dédiés à Zalaph ou aux talazurs couverts de vignes. On trouve des temples partout dans les villesyuan-tis mais pas deux ne se ressemblent. Certains sont des cathédrales couronnées de flèches noires torsadées, d'autres sont des ziggourats trapues et tachées de sang et d'autres encore sont de lisses et hautes pyramides sur lesquelles grouillent d'anciennes runes qui semblent bouger lorsqu'on les étudie. (...)
Certains talazurs ont dessiné leurs propres temples : d'étranges structures bulbeuses dont les angles mettent les nerfs à rude épreuve et dont les fresques sans forme concrète emplissent l'esprit d'une angoisse indicible. En plus des temples, les villesyuan-tis abritent généralement des centaines de commerces, de restaurants et d'antres de plaisirs où les opiacés et autres délices charnels attendent ceux qui peuvent se les offrir. Le reste des structures courantes comprend des écoles où lesyuan-tis apprennent les métiers de leur caste, des couvoirs où les jeunes sont éduqués de l'oeuf jusqu'à l'âge adulte et des fosses où sont gardés et élevés les esclaves. Les esclaves sont indispensables au mode de vie desyuan-tis. Pour chaque ville, il existe des centaines de plantations, de carrières et de mines (toutes exploitées par des esclaves) qui ne servent qu'à alimenter la ville en nourriture et matériaux bruts. Langues : La langue desyuan-tis est un langage doux et sifflé, inadapté aux cris. Même au beau milieu d'une place du marché peuplée de milliers deyuan-tis en train de marchander, on pourrait entendre un chien aboyer. L'une des raisons pour laquelle la langue des yuantis est si calme vient du fait qu'ils communiquent énormément par signaux visuels. (...)
La connaissance de ce langage est une chose précieuse et son apprentissage a un prix... qui se paye parfois en or mais le plus souvent en sang ou au cours d'une période d'apprentissage auprès d'un ancien prêtre. On pense que ce langage est une forme d'abyssal. Lesyuan-tis sur le point de partir visiter le vaste monde en tant qu'ambassadeurs, espions ou assassins apprennent toutes les langues de la région qu'ils vont parcourir. (...)
Ils développent un véritable don pour les langues bien que beaucoup aient du mal à éliminer leur accent sifflant. Gouvernements : L'empireyuan-ti est une théocratie. Il était dirigé par les disciples de Zalaph dans les temps anciens et il le sera à nouveau. (...)
Les rivalités sont nombreuses entre les différents groupes de prêtres des talazurs car ils ne supportent pas de se partager le pouvoir. Il n'existe pas de gouvernement centralisé dans l'empireyuan-ti. Chaque ville est un état indépendant, gouverné par un ou plusieurs grands prêtres. Traditionnellement, un unique grand prêtre de Zalaph gouverne chaque cité et Zalaph lui-même est donc l'empereur desyuan-tis. Cependant, lorsqu'il s'endormit, ses grands prêtres perdirent une grande partie de leur pouvoir au profit des disciples des talazurs. Maintenant qu'il se réveille, les villes sont mûres pour les luttes de pouvoir. Lesyuan-tis sont divisés en castes basées sur leur lignée. Les azirs forment la caste dirigeante qui donne les ordres, les elzirs les transmettent et les onozirs les exécutent. (...)
Les sang-faibles lozos sont si méprisés qu'ils ne font officiellement partie d'aucune caste. Ils sont au mieux ignorés par les autresyuan-tis mais la plupart du temps, ils sont rejetés parmi les autres races pour servir d'esclaves ou de sacrifices. Religions : La religionyuan-ti est basée sur un échange entre pouvoir et sacrifice. Zalaph reste le dieu majeur de l'empire et la plupart desyuan-tis font au moins semblant de l'adorer et lui offrent un sacrifice sanglant deux fois par an pour les grandes fêtes. Mais Zalaph dort. (...)
Ainsi, son peuple se tourna vers les talazurs. Les talazurs vivent dans les royaumes sombres et chaotiques appelés « plans brisés » par lesyuan-tis. Les mystiques et les adeptesyuan-tis atteignent ces plans et entrent en contact avec leurs sombres dieux grâce à la méditation, aux drogues hallucinogènes et à d'anciens rituels gorgés de sang. Certains visitent les royaumes en voyageant à travers les plans, d'autres n'envoient que leur conscience au-delà du gouffre de l'espace et du temps. (...)
Chaque talazur offre ses meilleures bénédictions au premier à entrer en contact avec lui. Sachant cela, les prêtresyuan-tis sont toujours à la recherche de nouveaux talazurs à adorer. Ils exigent comme sacrifices de l'adoration, du sang et de la souffrance en échange de leurs dons. (...)
Chaque disciple est aidé d'un nombre variable d'acolytes et il est responsable d'une cabale de 20 à 200 adeptes du culte qui vénèrent le talazur, lui offrent des sacrifices mais se reposent sur le disciple pour parler en leur nom. Il n'est pas inhabituel pour unyuan-ti de servir plusieurs talazurs mais les disciples ne peuvent suivre qu'un seul dieu sombre. Rotoqua la Généreuse : Rotoqua la Généreuse est un talazur des récoltes. (...)
Elle offre à ses fidèles des cultures abondantes, un bétail en bonne santé et de solides esclaves. C'est la plus populaire des talazurs : on trouve ses temples dans la plupart des villesyuan-tis et chaque plantation possède au moins un sanctuaire en son honneur. Rotoqua exige en sacrifice les neufs premiers esclaves et têtes de bétail nés chaque année et les neufs premiers boisseaux de chaque culture récoltée doivent être brûlés sur son autel. (...)
Ce paradis est la récompense de Glarup pour ceux qui lui offrent un simple sacrifice : leur vie. Bien que beaucoup deyuan-tis soient sceptiques lorsqu'on leur parle du « dieu du suicide », il a rassemblé un nombre surprenant de fidèles. (...)
Les disciples de Glarup qui ont vu la demeure du talazur assurent leurs fidèles que les êtres qui leur sont chers sont plus heureux là-bas qu'ils ne l'ont jamais été de leur vivant. Le commerce et l'artisanat : Chaque villeyuan-ti se suffit à elle-même mais elles commercent couramment entre elles. Les articles de luxe sont très populaires et les azirs suivent les modes et les tendances. Lesyuan-tis ne commercent que très rarement à l'extérieur de l'empire... ce qui donne une valeur incroyable aux quelques marchandises qui atteignent Ambria. Les monnaies de l'empire : A l'apogée de l'empireyuan-ti, il existait une pièce d'or impériale standard appelée « croc de serpent » et utilisée à travers tout Zangala. Depuis, la valeur du croc s'est réduite à son poids en or. Chaque villeyuan-ti frappe maintenant ses propres pièces d'or, d'argent et de cuivre. Ces pièces sont généralement acceptées dans les autres villes bien que leur taux de change varie en fonction de la qualité du métal. (...)
A l'extérieur du district des temples de nombreuses villes, on trouve des boutiques et des marchés spécialisés dans la vente de cette monnaie religieuse. Le maître des esclaves : L'esclavagisme est la pierre d'angle de l'empireyuan-ti. Les esclaves sont partout : dans les champs, les fonderies, les cuisines et même les palais administratifs. (...)
Aujourd'hui, les hommes-lézards entretiennent une culture qui célèbre toujours la force mais ils reconnaissent que lesyuan-tis sont plus puissants que n'importe lequel d'entre eux. Les halfelins sont un peuple doux et agile, inadapté à la dure vie d'esclave dans les champs. (...)
Ils n'ont donc de valeur qu'en ville où leur esprit vif et leurs doigts lestes peuvent au mieux servir lesyuan-tis. On trouve des halfelins au travail dans les boutiques, les maisons et les bureaux. Ils savent lire, écrire et ils aident à faire les courses, tenir la comptabilité et surveiller les jeunesyuan-tis. Bien que leur vie soit moins dure physiquement que celle de la plupart des esclaves, les halfelins vivent constamment isolés et craignent toujours d'être exécutés. Lesyuan-tis montrent un grand respect pour l'intelligence futée des halfelins. Ils leur interdisent donc de se parler hormis lorsque leur travail l'exige et ils sont rarement autorisés à dormir dans le même bâtiment. Tout signe d'insubordination chez un halfelin est synonyme d'exécution. Lesyuan-tis ne veulent pas courir le risque d'une rébellion halfeline. On aperçoit rarement des troglodytes dans les villes. (...)
Ils sont rébarbatifs, peu coopératifs et même après des milliers d'années de captivité, ils ne se sont jamais vraiment soumis auxyuan-tis. Malgré cela, ils peuvent travailler dans les champs des jours durant (leur vision nocturne leur permettant de continuer à travailler même lorsque le soleil s'est couché) et ils se reproduisent à une vitesse effarante. (...)
A la naissance, on enlève chirurgicalement les glandes à musque des troglodytes nouveau-nés. Environ un tiers d'entre eux ne survivent pas au processus et leurs maîtresyuan-tis sont satisfaits de ce taux de mortalité car il permet de garder la population à un niveau acceptable. (...)
Karaxis est la plus grande cité exportatrice d'esclaves de tout l'empire et l'odeur des enclos à esclaves pèse sur la ville comme un nuage oppressant. Les services silencieux Si lesyuan-tis exportent bien quelque chose en Ambria, ce sont leurs services en tant qu'espions et assassins. Lesyuan-tis sang-purs et sang-faibles sont réputés pour leur furtivité et quelques uns sont devenus tristement célèbres en Ambria pour leur habileté à remplir leur mission et disparaître. En réalité, pratiquement tous lesyuan-tis qui travaillent hors de l'empire sont des agents impériaux. Ce sont d'excellents espions et assassins et chacun de leurs mouvements est calculé pour affaiblir le reste du monde en vue de l'inévitable conquêteyuan-ti. Les meilleurs agents impériaux sont entraînés dans le labyrinthe noir, une académie souterraine secrète située dans les profondeurs sous les rues de Marazan, créé il y a des milliers d'années par les grands prêtres de Zalaph. (...)
Il dit que Zalaph lui-même le garde en vie dans ce but et personne n'a pu prouver le contraire. Us et coutumes Des potions pour l'esprit : Lesyuan-tis respectent une tradition de fabrication et d'utilisation de puissantes drogues qui altèrent l'esprit. (...)
C'est un puissant narcotique distillé à partir du liquide céphalorachidien des hommes-lézards qui peut être fumé, injecté ou même avalé... bien que ce soit le meilleur moyen de faire une overdose. Lesyuan-tis qui prennent du stook ressentent une légère euphorie, une apathie générale et des hallucinations sensorielles aléatoires. Quand la drogue fut mise au point pour la première fois, lesyuan-tis crurent que les hallucinations provenaient de la perception des plans brisés par l'utilisateur. (...)
La théorie actuelle est qu'il s'agit de mémoires éparses qui dérivent comme de la fumée issue du cerveau distillé des hommes-lézards. L'éducation : L'éducation est très importante chez lesyuan-tis. Chaque ville sponsorise un certain nombre d'écoles, au moins une par caste. Les écoles onozires enseignent aux enfants les bases de l'alphabétisation, des mathématiques et de l'histoire puis les renvoient dans leur famille où ils apprendront l'artisanat et les compétences qu'ils utiliseront le restant de leur vie. (...)
Toute personne souhaitant s'exercer dans ces domaines doit d'abord payer les frais de scolarité. La plupart des académies acceptent toutyuan-ti capable de payer, certaines n'acceptent que la première ou les deux premières castes. Une poignée d'académies peu recommandables acceptent même les esclaves et les lozos mais elles sont généralement évincées du système dès qu'elles sont découvertes. (...)
Les esclaves ne peuvent pas enseigner bien que certains halfelins aident tellement leur maître enseignant qu'ils pourraient facilement assurer les cours eux-mêmes. Les érudits du ciel : Les prêtresyuan-tis étudient souvent les étoiles à la recherche de présages du futur. Au fil des millénaires, ils ont cartographié les cieux et traqué les changements de destinées. (...)
Ils peuvent également se servir des étoiles pour déterminer quand les plans brisés seront dans le meilleur alignement afin d'entrer en contact avec les talazurs. Peu deyuan-tis acceptent de prendre une décision importante sans avoir au préalable consulté les astres. Mal et décadence : En tant que classe dirigeante, les azirs sont libres de faire ce qu'ils veulent et n'ont que peu de responsabilités. (...)
C'est une sorte de concours au cours duquel les azirs essayent de choquer leurs pairs par des actes diaboliques et outrageux. Les dieux sombres desyuan-tis sont inondés de sacrifices au cours de ces fêtes. Le seul espoir des esclaves envoyés pour servir aux sanglantes festivités est d'espérer mourir rapidement dès les premiers jours. (...)
Saraxis soupçonne Yarugg de se préparer d'une manière ou d'une autre à se manifester dans le monde physique à travers ses fidèles non-morts et il se réjouit à l'idée de pouvoir bientôt adorer son maître face-à-face. Glazora : Glazora est uneyuan-ti sang-faible qui s'est fait connaître en tant qu'ambassadrice charmante et sophistiquée auprès d'Ambria. (...)
En réalité, ce qu'elle cherche, c'est un allié militaire. Les chefs des prêtres de Marazan reconnaissent que si lesyuan-tis veulent s'étendre à nouveau en Ambria, ils doivent d'abord reprendre le désert d'Azran aux envahisseurs valhédariens. (...)
Glazora est en Ambria pour trouver un ennemi commun avec Valhédar. Elle doit offrir à cet allié le soutient desyuan-tis en échange de son aide pour éliminer l'envahisseur du nord de Zangala. Elle n'a pas encore trouvé d'allié mais Valhédar a peu d'amis, elle est donc persuadée que sa mission sera au final un succès. (...)
Glazora ressemble à une femme humaine attirante bien qu'elle ait la peau glabre, légèrement verdâtre et une langue trop longue pour être humaine. Elle essaye d'atténuer son héritageyuan-ti, de suggérer que la plupart desyuan-tis de Zangala lui ressemblent et qu'ils sont en réalité plus incompris que foncièrement mauvais. Lieux remarquables : Les ruines de Zarn : Quelques siècles après que Zalaph ait sombré dans le sommeil, le grand prêtre de la ville de Zarn entra en contact avec le talazur appelé Gtrok le dévoreur. (...)
Marazan : Marazan pourrait bien être la plus vieille ville du monde. C'est en tout cas la plus vieille ville desyuan-tis et elle fut, pendant plus de deux mille ans, le coeur de l'empireyuan-ti. Le temple de Marazan dédié à Zalaph a toujours été favorisé par le dieu et il y parlait plus souvent à ses disciples que dans les autres temples et leur offrait ses plus grandes visions ainsi que ses dons les plus puissants. Lorsque Zalaph se tut, Marazan perdit beaucoup de son importance pour le reste de l'empire mais elle ne perdit jamais la foi. (...)
Alors que les autres villes se tournaient vers les talazurs, Marazan resta fidèle à Zalaph. Les prêtres conservèrent les anciennes traditions et n'oublièrent jamais pourquoi lesyuan-tis étaient venus monde : pour le conquérir au nom de Zalaph. Maintenant que Zalaph s'agite à nouveau sous la ville, Marazan regagne de l'influence. (...)
La surface rocheuse est criblée de grottes, de tunnels et de crevasses qui servent de base pour les soldats qui se font appeler les za-zalaph, les enfants de Zalaph. Lorsque les Valhédarien envahirent le désert d'Azran pour la première fois, il y avait peu deyuan-tis pour leur résister. Quand il devint évident que les envahisseurs allaient l'emporter, lesyuan-tis survivants s'enfuirent au sud des montagnes. Ils établirent de nouveaux foyers dans les pics et les crevasses et lancèrent des raids sur les Valhédariens du nord pour essayer de les déloger. Au fil des ans, d'autresyuan-tis sont venus jusqu'aux montagnes pour se joindre à la croisade des za-zalaph. Maintenant que Zalaph bouge à nouveau, ses disciples envoient des soldats au nord pour aider ses enfants. (...)
Car ils savent que s'ils veulent apaiser le dieu serpent, l'empire doit grandir à nouveau... et pour cela, lesyuan-tis doivent reprendre le désert d'Azran.Après une première preview technique sur la race du minotaure, voici une preview orientée background avec la description de deux lieux singuliers du continent d'Eadar : le domaine de Valhédar, territoire du peuple tieffelin et le continent de Zangala, dominé par les terribles yuan-tis. Bonne lecture. preview dawnforge : Valhédar et Zangala. Ce chapitre présente le background et les particularités du paysage du Domaine de Valhédar et de l'empire yuant-ti de Zangala. Le texte de ce chapitre ...