Adeptus Ministorum
sur Secteur Calixis
Contient : hérésie (20), heresie (2)(...) Bien que l'interprétation des rites et des dogmes officiels puisse subir des variations mineures, toute déviance importante est considérée comme unehérésieet sévèrement réprimée. L'Ecclésiarchie guide les fidèles de l'Empereur depuis près de dix mille ans, mais il est possible de retracer sa naissance grâce à ses antiques archives. (...)
Plus loin encore se trouve le Caveau des Origines où sont gardés les registres les plus anciens. La plupart de ces manuscrits, datant de l'Hérésied'Horus, sont conservés dans des chambres de stase et jamais plus leurs pages trop fragiles ne pourront être tournées. (...)
Même l'Inquisition s'en voit refuser l'accès, de peur qu'elle ne détruise les témoins du glorieux passé du Ministorum dans sa quête de la vérité. L'HERESIED'HORUS : Même avant d'être placé dans le Trône d'Or, l'Empereur était adoré comme un dieu par de nombreux citoyens de l'Imperium, en particulier sur les planètes redécouvertes durant la Grande Croisade, qui avaient le plus régressé. (...)
Bien sur, une telle description peut s'appliquer à n'importe quel serviteur impérial arrivant sur une planète à bord d'une navette, mais c'était surtout les pouvoirs uniques et l'extraordinaire charisme de l'Empereur qui le faisaient vénérer comme un dieu vivant partout où il passait. Alors la tempête de l'Hérésied'Horus déchira l'Imperium. Tandis que l'humanité se livrait à une formidable guerre civile, le destin et l'avenir des hommes restaient incertains. (...)
La guerre prit fin lorsque les fidèles d'Horus se lancèrent à l'assaut du palais impérial sur Terra, le maître de guerre félon et l'Empereur s'affrontèrent sur le vaisseau d'Horus. Leur conflit titanesque refléta la violence de l'Hérésie, et la bataille fut mentale autant que physique. Après une lutte féroce, l'Empereur tua Horus mais fut lui-même mortellement blesse. (...)
Fatidicus mourut à l'âge respectable de cent vingt ans en laissant plus d'un milliard de fidèles sur la Terre et d'innombrables autres convertis à travers le Segmentum Solar. En de nombreux endroits, l'Imperium était encore affaibli en raison de l'anarchie déclenchée par l'Hérésied'Horus et le Temple du Sauveur représentait une force unificatrice capable d'allier aujourd'hui les ennemis d'antan. (...)
Tous ceux qui refusaient de rejoindre les rangs du Ministorum étaient déclarés infidèles. Ils étaient bannis de leur communauté ou même exécutés pourhérésie. L'Adeptus Ministorum divisa l'Imperium en zones baptisées diocèses, placées sous le contrôle de cardinaux qui dirigeaient leurs prêcheurs et leurs missionnaires sur des centaines de mondes. (...)
Les troubles continuèrent, de violentes insurrections éclatèrent à travers l'Imperium, inévitablement réprimées par la Fraternité des Templiers de l'Ecclésiarchie. Quiconque défiait les droits de l'Ecclésiarchie était accusé d'hérésieet puni en conséquence. Beaucoup pensaient que les sanglantes méthodes de l'Ecclésiarchie dépassaient la mesure, mais le pire restait à venir. (...)
Il avait maintenant le contrôle total de l'Ecclésiarchie et de l'Administratum et l'Imperium entrait dans la période la plus sombre de son histoire depuis l'Hérésied'Horus. LE REGNE DU SANG : Vandire était dément. Paranoïaque, il était obsédé par les intrigues et les conspirations. (...)
Alicia Dominica fit face à Vandire et ses paroles furent plus tard gravées sur le marbre noir de son sarcophage. 'Tu as commis l'ultimehérésie. Non seulement tu t'es détourné de l'Empereur mais tu t'es éloigné de sa lumière. Tu as profané son nom. (...)
Après avoir passé une décennie épuisante sur Terra, Thor quitta le palais ecclésiarcal en confiant le plus gros du travail aux archidiacres et aux cardinaux. Quatre-vingt années durant, il voyagea à travers à l'Imperium, réprimant sur son passage l'hérésieet l'apostasie dès qu'il en rencontrait les signes. Sebastian Thor ne revint sur Terra qu'à 112 ans, il vécut encore six mois avant que l'Empereur ne rappelle son âme à lui. (...)
Le cardinal reçu l'ordre d'abdiquer immédiatement et d'implorer la pitié de l'Empereur. Encore plus important, il fut sommé de renoncer à son apostasie et à l'hérésiede ses idées sur le sacrifice des faibles. LE GRAND CONFESSEUR : Les restes de l'émissaire furent cloués sur les portes du palais de Bucharis où ils furent dévorés par les rats. (...)
Le confesseur Dolan allait venir en personne sur Gathalamor et le cardinal apostat tenait à ce que ses esclaves aient déjà un aperçu du traitement que subiraient celui qu'ils attendaient comme un sauveur. Dès son arrivée, Dolan fut effectivement mis aux arrêts pour actes de trahison et d'hérésieenvers l'Empereur. Comme Bucharis l'avait annoncé, le confesseur fut enchaîné et promené dans les rues. (...)
Ses bourreaux lui interdisaient de dormir et ne lui accordaient qu'une poignée d'eau croupie pour toute nourriture, mais jamais il ne baissa la tête sous leur coup et jamais sa fierté ne fut brisée en dépit de tous ces tourments. Bucharis organisa ensuite un procès public au cours duquel il accusa le confesseur de blasphème, d'hérésie, de trahison, de sédition et de rébellion. Le cardinal apostat tenait à ce que Dolan soit exécuté, mais sans que cela en fasse un martyre. (...)
Il expliqua également comment il avait incité le peuple de Tsero Primis à saboter son propre réseau géothermique afin de morceler les continents de la planète et d'y déclencher des séismes et des éruptions volcaniques. Ces sacrifices n'étaient pas vains, hurla-t-il car tous firent reculer le Mal et l'hérésiedes ennemis de l'Empereur ! Bucharis prit la parole une fois la tirade de Dolan achevée et démontra qu'il s'était lui-même condamné en avouant librement tous les crimes odieux dont il était accusé et en ne récusant pas même une seule des charges portées contre lui. (...)
Il souligna la flagrante opposition du confesseur à l'autorité de l'Ecclésiarchie et le qualifia d'anarchiste idolâtre, assurant qu'il menaçait en cela la stabilité de l'Imperium. Puis il déclara que ses actes de rébellion et d'hérésiene méritaient pas d'autres châtiments que la mort et il le fit mener dans un donjon en appelant la miséricorde de l'Empereur sur son âme condamnée. (...)
Son corps avait été meurtri au delà de toute imagination, de hideuses cicatrices et brûlures témoignaient des souffrances effroyables qu'il avait traversé, mais son visage rayonnait d'une sérénité calme et paisible en dépit des horribles tourments qui lui avait été infligés. Ceux qui le virent pleurèrent alors sincèrement au risque d'être eux-mêmes condamnés à mort pourhérésie, et les nécrophages ne firent jamais festin de ses chairs, car son cadavre disparut et ne fut jamais retrouvé. (...)
On suspecte, mais cela n'est pas prouvé, que l'Inquisition a infiltré la secte, ce qui lui permettrait d'utiliser les Frères de la Lumière comme couverture pour masquer certaines activités. L'HERESIE: La limite est ténue entre le débat sain et passionné et l'hérésie. Durant la longue histoire de l'Ecclésiarchie, des individus et des sectes ont franchi cette limite. Bien sur, il existe des hérésies flagrantes, tels les mécontents qui adorent le Chaos ou qui rejoignent une secte genestealer. (...)
Une telle trahison envers l'humanité et l'Empereur ne peut rester impunie, car si de tels cultes étaient autorisés, l'Imperium serait condamné. Mais l'hérésien'est pas toujours aussi patente. Souvent, ceux qui s'écartent du droit chemin ne le font pas d'un coup, mais par étapes successives. (...)
D'autres ne sont que des anarchistes se rebellant contre toutes les organisations et tous les serviteurs de l'Imperium. Les hérétiques ne peuvent être pardonnés, seule la mort répond à leur crime. Selon la gravité de l'hérésie, la mort peut être rapide et propre ou longue et très douloureuse. La survie de l'Imperium dépend de la vigilance de chaque citoyen. (...)
On trouve également une allusion aux Soeurs de Bataille page 137 du Compendium : suite à la Guerre de Badab, les Lamenters qui participèrent à l'hérésiedonnèrent leur bannière à l'Adepta Sororitas pour qu'elle soit purifiée avant leur croisade de pénitence. (...)L'Adeptus Ministorum, appelé plus communément Ecclésiarchie, est une colossale organisation fondée sur le culte de l'Empereur. Grâce à ses prêcheurs, ses confesseurs, ses missionnaires et ses cardinaux, l'Ecclésiarchie contrôle la vénération des masses en donnant un but à leurs prières. Le Credo Impérial pratiqué par l'Ecclésiarchie et ses milliards de fidèles est la seule religion officielle de l'Imperium. Bien que l'interprétation des rites et des dogmes officiels puisse subir des variations mineures ...