Adamante : son Histoire
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Contient : adamante (47)Adamante: son Histoire Imbolh le maudit : Pour comprendre la situation particulière des terres d'Adamante, il convient de se remémorer l'antique légende du mage Imbolh et de sa guerre contre les peuples libres. C'est la soif de savoir et la folie de ce sorcier qui plongea il y a trois siècles l'empire d'Adamantedans une terrible guerre et provoqua la chute du pouvoir impérial. Poussé par une curiosité aussi insatiable qu'inquiétante, Imbolh, mage parmi les mages, maître parmi les maîtres, entreprit l'exploration du Grand Désert qui formait alors la frontière orientale de l'empire d'Adamante. On n'entendit plus parler de lui pendant de nombreuses années, si bien qu'on finit par le considérer comme perdu corps et biens. Ainsi, après plusieurs années d'absence, Imbolh revint enAdamante. Mais le sage et avisé magicien, conseiller de l'empereur lui-même, était devenu un être froid, assoiffé de pouvoir et de sang, et doté de pouvoirs incommensurables et impies, pouvoirs qui ne pouvaient avoir d'autres origines que les noires abysses infernales. (...)
Au terme de plusieurs mois de guerre, les armées d'Imbolh assiègeaient les dernières places fortes impériales. Du grand empire d'Adamante, il ne restait que quelques cités côtières. Imbolh, après son retour du Grand Désert. La chute impériale : Imbolh envoya un émissaire porteur d'un message pour l'empereur Minadoras II. (...)
L'empereur Minadoras ne pouvait se résoudre à cela. Les derniers représentants des peuples libres d'Adamanterésisteraient jusqu'à la mort. « Mieux vaut mourir debout que vivre à genoux ». Telle fut sans doute la dernière pensée du monarque impérial lorsqu'il fut anéanti par un terrifiant dragon rouge, serviteur du sorcier maudit. (...)
Les Hauts Elfes de l'île d'Athilantia qui s'étaient contentés jusqu'ici d'une aide matériel aux royaumes d'Adamante, décidèrent d'une action contre Imbolh et sa terrible armée. Une confrontation militaire était vouée à l'échec, comme pouvait en témoigner la destruction totale de l'armée impériale. (...)
Seule la magie pouvait triompher d'Imbolh. L'ultime bataille : Le conseil des Hauts Elfes d'Athilantia formé de 21 mages se rendit enAdamantepour rencontrer Imbolh. Comme chacun l'avait pressenti, cette rencontre se solda par un échec des négociations. (...)
Imbolh, aveuglé par sa soif de pouvoir, refusa les offres de paix des Hauts Elfes. S'en suivit la plus fantastique bataille de magie qu'Adamanteait connue. Durant plusieurs jours, les collines où se tenaient les mages d'Athilantia d'un côté et Imbolh de l'autre furent reliées par un flux magique aveuglant. (...)
Une nouvelle frontière fut tracée, délimitant une bande côtière d'une centaine de kilomètres, vestige de ce qui avait été le grand empire d'Adamante. Des postes de garde furent installés pour surveiller cette frontière au-delà de laquelle s'étendaient les anciennes régions impériales maintenant occupées par les orques et les gobelins. (...)
En effet, après la dispersion de l'armée d'Imbolh, les milliers d'orques et de gobelins refluèrent dans l'arrière-pays et s'y installèrent, fondant de nouvelles colonies et des villages. Le commerce et les échanges entre les cités d'Adamante, devenues des cités-états indépendantes, reprirent, par voie maritime d'abord puis par voie terrestre et fluviale lorsque les nouvelles terres furent pacifiées. (...)
A nouveau, de puissants navires sillonnèrent le Grand Océan de l'Ouest, traçant (ou rétablissant) les routes entreAdamanteet Ahtilantia, la lointaine terre des Hauts Elfes. Reconquête : Trois siècles se sont écoulés depuis la fin de la guerre. Les cités-états d'Adamanteprospérent à l'abri de leurs hautes murailles et les frontières orientales sont constamment surveillées par des corps d'armées spécialement voués à cette tâche essentielle. (...)
Des elfes avaient survécu à la guerre. Deux cités sylvestres, Laerith et Mithilanthia, avaient réussi à se maintenir dans les forêts d'Adamante, enclaves au milieu des terres « contrôlées » par les descendants des orques et des gobelins des armées d'Imbolh. Les nains d'Adamante, descendants des réfugiées de la guerre contre Imbolh, croyaient être les derniers représentants de leur race. (...)
A l'instar des elfes sylvestres, les nains de Morgalock et de Noria (dans le Croissant de Khador) avaient résisté aux orques et aux gobelins durant la guerre, protégés qu'ils étaient par les solides portes de bronze et de fer et les murs épais de leurs retraites souterraines. De nouvelles routes furent tracées pour relier les cités d'Adamanteà ces nouveaux havres. Pour assurer la sécurité des convois, des compagnies de mercenaires proposèrent leurs services. (...)
Grâce à eux, des territoires considérés comme perdus furent reconquis et les tribus orques qui les occupaient furent massacrées ou chassées, les maraudeurs gobelins exterminés, la vermine kobold éradiquée. La ligne des postes de garde des cités d'Adamanteavança vers l'est. Des routes furent tracées. Des villages et des colonies s'établirent et commencèrent à défricher et cultiver ces nouvelles terres. Un peu de géopolitique : Les terres d'Adamantefaisaient jadis partie d'un empire puissant et très étendu, délimité au nord par les Terres Glacées et les Monts de l'Urkask, à l'est par le Grand Désert, au sud par la jungle d'Ulmaresh et bordé à l'ouest par le Grand Océan Occidental. Les races d'Adamante: Ce vaste territoire était principalement peuplé par la race des hommes. Les forêts du centre restaient le domaine privilégié des elfes. (...)
Quand aux montagnes, elles abritaient les royaumes souterrains du peuple nain. Après la guerre, les populations d'Adamantese sont concentrées dans les régions côtières, dans les cités ayant échappé à la destruction. (...)
Une grande partie des guildes marchandes sont d'ailleurs dirigées par des représentants de ces deux races.Adamantecompte également des représentants de la race des gnomes mais ceux-ci ne possèdent pas de territoire ou « pays » proprement dit. (...)
Les gnomes, de par leur ingéniosité et leur esprit inventif, sont présents partout où la « technologie » gnome peut rendre des services et améliorer la vie des habitants d'Adamante. Les machines de guerre et les systèmes défensifs de plusieurs des grandes cités-états sont le fruit du travail et des connaissances des gnomes. (...)
Le sud, à la lisière de la jungle d'Ulmaresh, est le pays d'hommes à la peau sombre, habiles pisteurs. Ces deux peuples entretiennent des rapports plus distants avec les gouvernements des cités-états d'Adamante. Les Cités-états d'Adamante: Héritières de l'ancien empire, les cités d'Adamanteforment de petits états indépendants dirigées par des conseils formés par des représentants des guildes marchandes ou mercenaires, des nobles et des membres du clergé. Les nobles d'Adamante, héritiers de l'ancien empire. Les armées : Les cités-états entretiennent chacune un contingent militaire afin d'assurer la défense des frontières orientales et contrer les raids des maraudeurs goblins et orques, en plus de posséder des milices locales pour la surveillance de leurs murailles. A ces bataillons « publics » viennent s'ajouter les armées privées des guildes marchandes, des nobles et du clergé. La religion : La religion officielle des cités d'Adamanteest celle du Dieu Unique, appelé aussi Divin Protecteur, Lumière Miséricordieuse ou encore Ordonnateur Céleste. (...)
Plusieurs ordres de prêtres sont voués au culte. Ces ordres possèdent des temples dans la plupart des cités d'Adamante. Ces temples sont des lieux de culte, d'offrande et de prière mais les prêtres y offrent aussi leurs services notamment pour les soins. (...)
Les guildes marchandes : Le commerce a joué un rôle important, voire primordial dans la recontruction d'Adamanteaprès le chaos et la destruction de la guerre contre Imbolh. Les premières routes établies entre les cités rescapées de la guerre le furent par des marchands intrépides et intéressés, il faut bien le reconnaître. (...)
Ce sont également les guildes qui sont à l'origine des « chasseurs » qui sont payés en grande partie par de l'or sortant des caisses des guildes marchandes d'Adamante. Les mercenaires : Les mercenaires offrent leurs services aux plus offrants: marchands, nobles, clergé. (...)
Les guildes mercenaires possèdent des arènes et des camps d'entraînement et de formation dans ou aux abords des grandes cités d'Adamante. Les guildes mercenaires paient des forgerons pour la fabrication et l'entretien des armes et armures. (...)
On y rencontre également des créatures d'essence magique comme les dragons. Certaines choses invoquées par Imbolh et ses acolytes errent encore enAdamante. Tour d'horizon d'Adamante: Les paragraphes précédents avaient pour but de vous présenter de manière générale les différentes factions et groupes jouant un rôle dans la vie politique, économique, sociale et religieuse d'Adamante. Nous allons rapidement faire un petit tour d'horizon d'Adamanteet vous décrire brièvement chacune des cités. Kiraz et Shorkyne : Les cités de Kiraz et Shorkyne sont les centres de civilisation les plus au nord d'Adamante. Au-delà s'étendent les landes froides puis l'océan de glace et une vaste étendue d'eau gelée en hiver, coupant les routes maritimes entre les deux cités, où les êtres vivants se font rares. Ces régions sont peuplées en grandes parties par les hommes du nord, robustes et fiers guerriers, chasseurs et pêcheurs expérimentés. (...)
On constate de nombreuses similitudes entre les moeurs des nains et des hommes du nord, notamment leur goût prononcé pour la bière et les alcools forts. Tharda : La cité-état de Tharda marque la frontière nord de ce qui fut jadis l'empire d'Adamante. Les villes plus au nord, bien que dépendant de l'empire, étaient considérées comme des provinces lointaines, des avant-postes tout au plus. (...)
Des milliers de survivants des différents groupes elfes de l'ancien empire se rassemblèrent dans ces deux cités, recontruisant les demeures, relevant les murailles. Aujourd'hui, Dalkesh et Lothrim sont les symboles du renouveau des elfes d'Adamante. De ces deux villes, de nombreuses routes ont été tracées, tant maritimes (vers Athilantia) que terrestres (vers les cités récemment redécouvertes de Laerith et Mithilanthia. (...)
C'est aussi grâce à ce jeu occulte de pouvoirs et à un marché noir très actif que Kaldor doit sa nouvelle richesse. La population de Kaldor est bigarrée. On trouve des représentants de toutes les races d'Adamanteà Kaldor. Humains (majoritairement), elfes et demi-elfes, gnomes (très puissants, contrôlant des fabriques d'arbalètes renommées), nains et demi-orques. (...)
L'un de ces postes avancées est une hostellerie fortifiée: l'Auberge du Fier Chevalier Baltus, du nom d'un paladin devenu célèbre pour ses hauts faits d'armes au cours de la guerre contre les hordes goblinoïdes. Thétis : Thétis est la cité-état la plus au sud parmi les cités de l'ancien empire d'Adamante. Elle profite d'un climat chaud, très agréable. Thétis est la cité des mages. Tous les habitants ou presque maîtrisent la magie à différents niveaux. (...)
Les nains de ces cités sont de puissants guerriers et des experts mineurs. Il y a peu, ces cités ont été redécouvertes par les éclaireurs des cités-états d'Adamante. Aujourd'hui, et bien que toujours situées dans des zones incertaines et dangereuses, elles sont accessibles par la voie fluviale (de loin la moins hasardeuse) et par quelques routes. (...)
Les guildes marchandes forment des plans ambitieux pour rouvrir les grandes routes commerciales entre les cités d'Adamanteet les royaumes nains. Les matières premières issues des mines des nains (surtout les pierres précieuses) les intéressent au plus haut point. (...)
Peu de cités ont échappé à la destruction et au chaos de la guerre. Deux royaumes elfiques se sont maintenus, protégés par les forêts d'Adamante: Laerith et Mithilanthia. Ces domaines secrets ont récemment été redécouverts par les chasseurs des cités-états et sont accessibles par voie fluviale. (...)
Dans les grandes cités, Athilantis, Mithanthn Misulis, Nethil et Paelenth, des zones fermées sont réservées aux humains et aux autres races. C'est dans ces enclaves gardés que les Hauts Elfes commercent avec les autres peuples d'Adamante. Albyor : Utopie né des idéaux d'un petit groupe de prêtres des dieux primordiaux, Albyor est un havre de paix et de repos. (...)
Outre les prières, les prêtres d'Albyor préparent des potions et des parchemins de soins connus à travers toutAdamantepour leurs grandes qualités et leur efficacité. Une enclave commerciale a été aménagé dans le port d'Albyor afin de vendre potions et parchemins. (...)
Ainsi les prêtres d'Albyor auto-financent leur utopie religieuse. Bien entendu, les potions et parchemins de soins d'Albyor sont revendus sur les marchés d'Adamanteavec une intéressante marge bénéficiaire. Les Nains sont de farouches guerriers.Imbolh le maudit : Pour comprendre la situation particulière des terres d'Adamante, il convient de se remémorer l'antique légende du mage Imbolh et de sa guerre contre les peuples libres. C'est la soif de savoir et la folie de ce sorcier qui plongea il y a trois siècles l'empire d'Adamante dans une terrible guerre et provoqua la chute du pouvoir impérial. Poussé par une curiosité aussi insatiable qu'inquiétante, Imbolh, mage parmi les mages, maître parmi les maîtres, entreprit ...