L'Affaire De Quincey
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24 février 1922, Boston, USA. Dans Boston enneigée, deux sujets font la une des journaux : la vague de froid exceptionnelle qui s'est abattue sur l'Amérique et le danger que fait courir le communisme international à la démocratie américaine. Rares sont les lecteurs ayant remarqué un entrefilet relatant le vol du manuscrit de De Quincey. La mort de Laszlo Kovac, auteur présumé du forfait, le surlendemain rend l'affaire plus sinistre. A ce niveau, les enquêteurs peuvent être engagés par ...Contient : manuscrit (22)(...) Dans Boston enneigée, deux sujets font la une des journaux : la vague de froid exceptionnelle qui s'est abattue sur l'Amérique et le danger que fait courir le communisme international à la démocratie américaine. Rares sont les lecteurs ayant remarqué un entrefilet relatant le vol dumanuscritde De Quincey. La mort de Laszlo Kovac, auteur présumé du forfait, le surlendemain rend l'affaire plus sinistre. (...)
A ce niveau, les enquêteurs peuvent être engagés par des organismes ou des personnes désirant retrouver le parchemin ou recueillir des informations sur l'affaire (par exemple, la Compagnie d'Assurances qui assurait pour une grosse somme lemanuscritde De Quincey ou bien la Bibliothèque Municipale de New York). Ils peuvent également décider d'agir pour leur propre compte. (...)
Elle a établi que Kovac avait pénétré dans la salle des archives secrètes au moyen d'une clé fabriquée grâce à l'empreinte de la serrure, car le moule a été retrouvé dans la chambre de Kovac. Le mobile du vol est inconnu, lemanuscritn'ayant que très peu de valeur marchande. Les circonstances de la mort de Kovac sont encore plus mystérieuses, l'autopsie ayant révélé qu'il a été vidé de son sang, le corps ne portant aucune trace sauf quelques marques circulaires. (...)
S'il est mis en confiance, il racontera ce qu'il sait, en ajoutant que Rapner avait souvent manifesté un intérêt considérable pour lemanuscritde De Quincey. Notons que Krishvani garde dans un coffre un exemplaire du rarissime « True Magik » de Theophilus Wenn dans sa version anglaise. (...)
Aucun renseignement particulier sur eux, à l'exception de la condamnation et de l'évasion de John Rapner. Lemanuscritde De Quincey. Des recherches dans une importante bibliothèque permettront d'avoir accès aux documents suivants : « Thomas de Quincey l'Occultiste » par Luigi Bartholomeo. (...)
Ramsay a loué une chambre à l'hôtel du Lion d'Or mais se rend tous les jours sur le site du château. Il cherche en réalité l'accès à la crypte et est sur le point d'aboutir avec l'aide duManuscrit. S'il parvient à pénétrer dans la crypte sans que les enquêteurs l'en empêchent, il volera le stock de poudre qu'il déversera dans les réservoirs d'eau d'une grande ville américaine comme New-York. (...)
Il exhale un fort charisme avec lequel il a subjugué un esprit faible comme Kovac, le poussant à voler leManuscrit. Il possède de grandes connaissances en occultisme et connaît la clé du code que de Quincey a employé. (...)
Il s'aperçut bientôt que sa peau commençait à le faire souffrir et comprit quel serait son destin. Avant que son intelligence ne disparaisse, il écrivit avec son sang unmanuscritrelatant ces événements, dans lequel il indiquait la position de la crypte, enjoignant des hommes courageux à venir détruira la poudre qui restait en quantité importante ; ce qu'il ignorait c'est que son sang impur contamina lemanuscrit, les personnes étant en contact avec lui longtemps souffrant de la maladie à un degré moindre. Puis l'intelligence de de Quincey disparut. (...)
Dans cette aventure, il est brun, porte une fine moustache noire et fume la pipe. Il feindra bien entendu d'être cordial. Extrait du « Globe » de Boston, du 24 février 1922 : LeManuscrita-t-il tué une fois de plus ? Un macabre rebondissement s'est produit dans l'affaire du vol duManuscritde De Quincey. La police de New York a repêché ce matin vers 6h le corps d'un homme flottant dans un canal. Cet individu a été identifié comme étant Laszlo Kovac, suspect n°1 dans l'affaire du vol dumanuscrit. Bien que la police reste étrangement muette quant aux circonstances possibles de la mort de Kovac, il est probable qu'il ne s'agisse que d'un règlement de compte. (...)
Puisqu'on le retrouve au XVIIème siècle dans les archives secrètes du Vatican ; il en sort par on ne sait quel moyen en 1790 où il reste un moment en France avant de prendre le chemin du British Museum où il séjournera jusqu'au début de l'année dernière, date à laquelle le British Museum a prêté le document à la Bibliothèque Municipale de New York à des fins d'études. Le vol dumanuscrita mis fin prématurément à ces tentatives de traduction. S'il semble avoir disparu pour le moment, qui sait si un jour il ne fera pas une de ces réapparitions dont il est coutumier ? (...)
L'auteur du forfait ayant pénétré par effraction dans la salle des archives secrètes, ne s'est pas emparé des ouvrages les plus précieux mais a, au contraire, dérobé, un obscur parchemin moyenâgeux connu par les experts sous le nom de «Manuscritde De Quincey ». Ce document avait été prêté à la Bibliothèque de New York par le British Museum au début de l'année dernière dans le but d'en effectuer une étude approfondie. (...)
Mais cela n'est pas très logique, car pénétrer dans une ville contaminée pour la raser, c'est encourir le risque de la contamination... ...Quant aumanuscritde De Quincey, il explique sans doute l'intérêt porté à l'affaire. Bartholomeo (1) et Frazer (1) sont pour une fois en accord pour affirmer qu'il s'agirait d'une sorte de confession envoyée à une haute autorité ecclésiastique. (...)
1050, il accepte de se rendre à Exham, à la demande d'amis ecclésiastiques lors de l'épidémie de 1050 qui décima la population. Le rôle qu'il joua alors est inconnu. Emprisonné pour sorcellerie, il écrit le «Manuscritde De Quincey », qu'il réussit à faire sortir clandestinement de prison. Il est assassiné la veille de son procès, au début du printemps 1050. Histoire duManuscritde De Quincey (selon Frazer) : 1050, écrit par Thomas De Quincey, le destinataire est inconnu (peut-être l'archevêque de Canterbury), mais en tout cas, tout laisse penser, qu'il n'a jamais reçu lemanuscrit. 1600, on croit trouver sa trace dans les archives secrètes du Vatican. Pour certains cemanuscritserait une copie de l'original, mais John Perceval a refusé cette thèse. 1790, lemanuscritest retrouvé à Marseille dans les mains d'un marin italien. 1795, un espion britannique ramène lemanuscriten Angleterre. On l'enterre alors dans une chambre forte au British Muséum. 1880, John Parceval tente vainement de le déchiffrer. 1921, lemanuscritest prêté à la Bibliothèque Municipale de New York à des fins d'études.