Le Peuple du Sang
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Contient : sang (103)Le Peuple duSangLe peuple dusangest une création personnelle inspirée d'un archétype pour D&D 3.5. Il peut servir autant d'antagoniste que d'origine pour les PJ. Ci-dessous sont développées les origines, l'histoire, les croyances, les caractéristiques et les tactiques de ce peuple étrange aux moeurs effrayantes. Le peuple dusanga été créé pour un historique et un univers bien précis. Cependant, il ne sera guère difficile de le replacer dans un autre univers de jeu et je vous invite bien évidemment à le faire. (...)
) Mon but en créant ce peuple était principalement d'offrir des antagonistes exotiques, étranges et terrifiants à mes joueurs, en bref, de les surprendre, tout en utilisant des classiques tels que le cliché du « monstre voleur d'enfants ». Le peuple dusangn'est pas intrinsèquement mauvais. Néanmoins, il n'a certainementpasétécréédansla douceur, et plus vous confèrerez d'humanité aux personnages n'en faisant pas partie, plus vous saurez mettre en relief le côté inhumain de ce peuple. (...)
Cela ne signifie en aucun cas qu'ils ne peuvent être héroïques, mais leur environnement, les circonstances de leur création et leurs habitudes les condamnent presque à coup sûr à être incompris et sauvages. Bon plaisir ! Origine : Le peuple dusangtrouve son origine dans la guerre meurtrière que livra l'empire d'Eremon contre le royaume de la Couronne de fer. (...)
Néanmoins, dans sa recherche de nouvelles troupes de choc le dirigeant de la Couronne de fer commença des recherches sur des esclaves d'origines orques et créa, sur la base d'un mélange desang, d'herbe et de sorcellerie, une potion qui administrée à n'importe quel individu n'ayant pas obtenu la maturité de le transformer en un être physiquement plus résistant et puissant, et possédant, atout non négligeable, une loyauté de race innée que n'avaient pas les orques de base. (...)
Les demi-orques qui devinrent les chefs de ces tribus, était des demiorques « rouges », eux aussi, et bénéficiaient des même avantages et désavantages physiques et mentaux que leurs parents orques, mais la dynamique sociale des tribus orques restait la même, seul le facteur de solidarité et d'esprit grégaire avait changé, du au lien dusangentre les membres. Aussi, il ne fallut qu'une génération pour voir les tribus menées par des demi-orques rouges prendre des esclaves humains, et par croisement, dans les conditions douteuses que l'on imagine, obtenir la création « d'êtres humains rouges ». (...)
En théorie, les chances de survie d'un enfant humain dans une tribu orque sont minimales : l'enfant finit vite tué pour le sport ou dévoré en période de famine, mais le lien desangempêcha ce phénomène de se reproduire, au contraire, il le préserva et les enfants humains furent rapidement acceptés dans les tribus d'orques rouges. Dès que ces derniers survécurent, ce ne fut qu'une question de temps avant que des demi-elfes desangne commencent à apparaître. Pire encore, certains redécouvrirent la potion originelle permettant de créer de nouveaux individus « rouge » à partir d'enfants d'autres peuples. (...)
On ignore exactement comment une telle chose a pu se produire, certains sages pensent qu'il s'agit d'un instinct atavique, d'autres d'une conspiration pour affaiblir le Prince des tyrans, le maître de la Couronne de fer, certains pensent qu'il s'agit d'une manoeuvre de ce dernier en personne, mais en vérité, nulle ne le sait réellement, et le peuple dusangne garde pas de secret, car il est trop pragmatique pour considérer de telles choses. Si quelqu'un sait, cette personne se tait, probablement pour son propre bien. (...)
Le lien sanglant restreignant les frictions dans les tribus à son minimum et temporisant les instincts meurtriers envers les menaces internes, les peuples desangcomme les orques et les gobelins se multiplièrent de façon aussi spectaculaire, et rapidement, l'expérience échappa à tout contrôle. (...)
Il se répandit dans les forêts et les lieux sauvages, s'annexant des monceaux entiers de territoire dans tous les royaumes voisins, se multipliant et assimilant des communautés entières comme une étrange maladie. Aujourd'hui, le peuple rouge n'existe plus, il est passé à la postérité sous le nom du peuple dusang, cause de ces pratiques, de sa couleur de peau caractéristique et de ses croyances. Malgré une mentalité quasi-bestiale et un niveau de civilisation barbare, le peuple dusangest devenu un phénomène aussi particulier que menaçant et difficile à éradiquer complètement, il suffit d'un seul chaman connaissant le secret et capable de le mettre en exercice pour reconstituer une tribu en deux fois moins de temps qu'un équivalent de même race. Aujourd'hui, on voit des gens dusangd'origine humaine, orque, gobeline, demi-orque et demi-elfe, mais aussi naine, elfique, ogre et certaines rumeurs parlent de chiens et de chevaux, ainsi que de démons et d'anges assimilés, et les guerres menées par la couronne de fer ont fini par donner au peuple dusangune science guerrière peu commune. Nul ne sait réellement comment les arrêter, et seul le temps dira s'ils ne finiront pas tout simplement par assimiler tous les autres peuples vivants... Culture et société : Le peuple dusangvit simplement. Il se forme en multiples tribus nomades, voire semi-nomades, selon la richesse locale, pratiquant la chasse et la cueillette. (...)
La communauté vit dans une hiérarchie comparable à celle des loups. Une méritocratie privilégiant les plus fort mais tempérée par le lien dusang, ce qui empêche les abus flagrants. Le caractère aliénant de la condition de sanglant privilégie la culture de type barbare, relativement primitive, par beaucoup de points, les sanglants ne valent guère mieux que les orques, et cela est sans doute dû au fait que les premières tribus étaient entièrement composées de ces derniers, et que l'esprit du peuple dusangest peu disposé à la nouveauté et à la subtilité sociale. Il n'y a guère de discrimination sexuelle, les femmes sont intouchables pendant leurs grossesses, mais autrement ces dernières sont les égales des hommes. (...)
On attend d'elles qu'elles veillent sur leurs enfants, et ces derniers sont sacrés aux yeux du peuple dusang. Même les enfants des autres tribus sont virtuellement intouchables, car ce sont des membres potentiels de la tribu, et en cela ils sont sacrés. Leurs morts éventuelles lors du rite du bain desangsont vues comme un risque similaire à la mort lors de l'accouchement, les crânes des enfants décédés sont souvent gardés en guise gri-gri pour écarter la malchance et veiller sur les enfants défunts lors du rite. Culturellement parlant, le peuple dusangest comparable aux hommes néandertaliens : peinture rupestre, musique faite grâce à des instruments d'os et de la peau. (...)
Principalement du tambour mais aussi des flûtes en os et parfois des instruments à corde. Le peuple dusangne fais guère de poésie, pas plus qu'il n'écrit. Son histoire est principalement transmise oralement, en dehors des cercles chamaniques. Le peuple desangne chante pas réellement, il fait plutôt des sons avec la bouche qui expriment une émotion. Il y a pour le peuple dusang, une vérité dans l'émotion qui échappe définitivement à la parole, et si l'on peut en débattre, on ne peut guère nier en cela un fond de vérité. Aussi, entend-t-on souvent dans les région où vivent des hommes de sangs des chants rythmique et musicaux, mystérieux, mais qui ne servent qu'a transmettre une émotion. (...)
Les vêtements sont souvent simples, voir grossiers, mais pratiques, et souvent décorés d'ossement animaux, ou d'humain, le peuple dusangdonne rarement dans le raffinement en la matière, tout comme la cuisine d'ailleurs : même s'il faut bien admettre que dans la matière, la pratique varie d'une tribu à l'autre : telle tribu assaisonnera sa viande cuite, ajoutera des légumes et des fruits sauvages trouvés dans les bois, tandis qu'une autre mangera sa viande crue. (...)
Il faut ajouter d'ailleurs que les sanglants ne renient pas totalement le cannibalisme, même si en la matière ils dévoreront toujours les étrangers d'abord, puis leurs propres morts, et cela uniquementdans lesconditionsles plusdésespérées et qu'ils ne tueront au grand jamais l'un des leurs pour s'en nourrir, mais dans les tribus originaires de peuples coutumiers du fait tels que les ogres ou les orques. Il n'existe pas réellement de cellule familiale formelle dans le peuple dusangautre que celles qui sont informellement établie. Un couple peut avoir ses habitudes, retrouver ses enfants, mais il n'existe pasréellementdemariage. (...)
Du fait de leur mode de vie, les vieillards sont rares, et leurs destins sont relativement variés selon les tribus, certains vont mourir de façon solitaire hors de vue de la tribu, d'autres s'occupent des enfants jusqu'à leurs morts et dispensent leur sagesse lorsqu'ils deviennent impotents. Lepeupledusangestessentiellementpolythéiste : ils croient dans le dieu dusang, qui n'as pas d'autre nom et représente la communauté, la vie, la mort et le renouveau, ainsi que dans le dieu de fer, qui est le dieu du mal nécessaire, de la guerre, le grand forgeron et aussi, dans une moindre mesure le dieu de l'esprit. (...)
On a déjà vu, sur des territoires contrôlés par des sanglants, des « arrangements », ou de véritables rackets, plus où moins consentis par les deux partis, où les sanglants prenaient les enfants des peuples normaux en échange d'une paix royale pour ces derniers, voir de leur protection ou même d'une activité de mercenaire contre une autre communauté étrangère... Le lien dusanggarantit une grande stabilité au sein des tribus, même parmi celles constituées de races très différentes, néanmoins il arrive très rarement qu'un crime desangsoit commis. La justice des sanglants est aussi soudaine et définitive qu'une éruption volcanique : le coupable est exilé ou tué par la tribu, sans espoir de retour. (...)
La mentalité sanglante nuit fort à l'épanouissement d'une culture magique réfléchie, bref, à la présence de nombreux mages, cependant, les sorciers sont aussi nombreux, sinon plus que dans n'importe quel autre peuple. Les pouvoirs psioniques ne sont pas inconnus au peuple dusang, mais ces derniers se reposent essentiellement sur les wilders et les guerriers psychiques. Les sanglants ne prennent pas ou peu d'esclaves, et ne font que peu de prisonniers en dehors des enfants. (...)
Les guerres entre tribus de sanglants sont extrêmement rares et n'arrivent que dans des circonstances extraordinaires et désespérées, à nouveau, le lien dusangse fait sentir, mais par contre les combats contre les autres espèces sont extrêmement fréquents, les raisons de ces conflits varient beaucoup d'un lieu à l'autre, et vont des causes habituelles, telles que la lutte pour les ressources naturelles d'une région, la haine aveugle et l'ignorance, à d'autre plus propres aux peuples dusang. Parmi ces dernières, il y a le fait que le peuple dusangà été engendré par un pouvoir quasi-divin, maléfique et tyrannique, de fait, beaucoup voient ces derniers comme une émanation de ce dernier et le peuple dusangest souvent victime de l'ignorance locale. Ensuite, il y a l'incompréhension et la peur de l'inconnu face à un peuple simplement étrange, insulaire. Une autre raison vient de la pratique du rapt d'enfant, et de l'assimilation de ses derniers par la tribu. (...)
Peu de peuples, qu'ils soient maléfiques ou non, accepteraient de voir leurs enfants volés par un autre, et moins encore de les voir se retrouver dans leurs rangs. Cette pratique très discutable, ne rend pas le peuple dusangaimable, et ce dernier aggrave les choses par une indifférence globale vis-à-vis des sentiments des peuples voisins. (...)
Quelques individus, voire quelques communautés, ont réussi a établir des rapports autres que belliqueux avec le peuple dusang, mais ces liens sont toujours fragiles. Quelques enfants anciennement assimilés ont été récupérés, voire sont revenus de leur propre chef, mais il est rare que les parents les acceptent à nouveau dans le giron familial, et encore plus que leur entourage accepte ce retour. (...)
Le plus souvent, on assiste à un drame, où l'enfant finit par être tué ou retourner vers son nouveau peuple... Il est à noter, que les enfants assimilés ne perdent pas la mémoire de leurs anciennes vies, mais entre leur jeune âge, l'effet dévastateur pour la psyché de l'assimilation, le traumatisme dû a cette dernière, les bras grands tendus de leur nouveau peuple, ainsi que l'attitude de méfiance, sinon de rejet de leur ancien peuple, ces derniers font souvent le choix de rester avec le peuple rouge, pour le meilleur et pour le pire. Certains tyrans sans pitié, ou des villages désespérés se tournent parfois vers le peuple dusang, et utilisent ce dernier comme troupe mercenaire, en échange d'armes, voire d'enfants (le plus souvent, ceux de leurs ennemis) mais cela reste extrêmement rare. Au mieux, les peuples « normaux » et ceux dusangs'ignorent ou font semblant de s'ignorer lorsqu'ils cohabitent dans la même région, jusqu'au moment où un enfant disparaît... Physiologie : Un spécimen du peuple dusangpeut être de virtuellement n'importe quelle race capable de se reproduire, mammifère ou humanoïde ou planaire. Autrement les caractéristiques principales du peuple sanglant sont une peau rougeâtre, qui varie de l'orange vif à un rouge foncé couleursangséché. Certains membres de ces peuplades ont les iris rouges aussi couramment qu'elles peuvent être brunes, bleues, jaunes ou vertes pour leurs peuples respectifs. (...)
Les sanglants sont en général plus grands, et surtout plus athlétiques que les races dont ils sont dérivés. Cela est dû à deux facteurs : le philtre desang, qui les fortifie, et le mode de vie souvent brutal et primitif qu'ils mènent. Autre point remarquable, leur chair et leur peau, qui sont en général bien plus fermes et dures que celles de leurs races originelles tant et si bien que même nus, ils restent bien protégés contre les coups, et il arrive que certaines flèches se plantent dans certains Sanglants sans réellement faire de dommage appréciable. (...)
Autrement, les sanglants sont comparables à n'importe quel peuple : ils ont besoin de manger, excréter et de dormir comme leur équivalent classique et hormis le rite dusang, ils se reproduisent exactement comme tout bon vieux mammifère. La religion et le peuple dusang: Les hommes desangont trois divinités qu'ils vénèrent de façon quasi-exclusive : (Note : certains des domaines viennent du player's guide to Faerûn). Le dieu dusang, ou le dieu rouge : Alignement : N. Alignement des fidèles : Tout alignement avec une composante neutre. Domaines : Force, Protection, Guérison, Renouveau. Le dieu rouge est le dieu du peuple dusang. Le père et la mère de la communauté, représentant le lien dusangentre chaque tribu et chaque membre du peuple dusang. Les légendes quant à ses origines sont nombreuses et varient avec les tribus, voir même les prêtres ! On parle d'un des premiers mortels du peuple dusangayant accédé à la divinité, ou d'une génération spontanée à travers le lien dusang. Certaines histoires plus terrifiantes encore parlent d'un enfant divin piégé et baptisé par le rite dusang. Les origines importent peu, en fait, pour les sanglants, pour lesquels les faits présents comptent plus que le passé : le Dieu dusangest là, il veille sur ses enfants à travers le lien dusang, leur donne la vie et la fertilité, et lorsque ces enfants meurent il lui retourne son dons. Le dieu dusangest donc autant un dieu de la vie que de la mort. Un homme desangqui meure retourne à son dieu, et à travers lui à toute sa tribu. Le destin du dieu est intrinsèquement lié à celui de toute la tribu, car lorsqu'il disparaîtra, c'est que tout le peuple dusangaura disparu, et vice-versa. Le dieu dusangest représenté par une silhouette humanoïde rouge, dotée de quatre bras et parfois quatre jambes. C'est une entité au calme surprenant, si l'on tient compte du peuple qu'il protège : le dieu dusangest protecteur, mais n'est pas particulièrement plus agressif qu'un autre dieu. Le bien et le mal importent peu, ainsi que les biens matériels, seuls comptent sa survie et la perpétuation du don dusangà travers les peuples. Le seul véritable prérequis pour devenir prêtre dusangest d'être membre de son peuple. Hormis cela, le dieu dusangne fait aucune exception : homme, femme, enfant, même une bête peut potentiellement faire partie de son clergé tant qu'elle a la capacité de comprendre l'existence divine de ce dernier et de l'accepter. Les prêtres, ou chaman du dieu dusang, sont nombreux, mais seul le plus puissant et le plus sage d'entre eux possède réellement une positions spéciale au sein de la tribu, car c'est lui qui dirige les rites collectifs, notamment celui du rite dusangqui voit l'assimilation des enfants des autres peuples par la tribus. Néanmoins, s'il n'est pas disponible sur l'instant, n'importe quel autre prêtre connaissant le secret du philtre desangfera l'affaire ! La religion est une chose commune et relativement informelle, donc de nombreux membres de tribus détiennent un pouvoir divin en tant que prêtre : celaleur accorde souvent une certaine notoriété dans la tribu et un certain respect, mais sans plus. La Furie, ou la déesse de flamme : Alignement : CN. Alignement des fidèles : CN, CB, N. Domaine : Chaos, Guerre, Charme, Feu. (...)
La déesse flamme, la fleur de feu, ou la furie, est la déesse de la guerre, des émotions et du feu chez les hommes desang. C'est une déesse qui représente tout un aspect important de la psyché du peuple dusang, à savoir celle des émotions qui guident souvent leurs vies. A nouveau, les origines de cette divinité sont peu claire, et les histoires sont légions, ancien élémentaire du feu, vieux dieux préhistorique ayant répondu à l'appel d'un homme desang, ou histoire d'un homme desangqui aurait été immolé et qui aurait accédé à la divinité. La Furie est la déesse des guerriers, et plus particulièrement des berserkers et des barbares, dans la mesure ou elle alimente leurs rages, mais elle est aussi la mère de toutes les émotions et des arts, ainsi que de la vengeance. La Furie peut en fait être décrite comme la retranscription du caractère dynamique de la vie du peuple dusang. Elle est celle qui réagit et qui bouge. La pulsion sexuelle, la rage, l'extase, l'ivresse, mais aussi l'amour et la haine lui appartiennent et sont tout autant de ses manifestations. (...)
Les prêtres et prêtresses de la furie sont souvent de grands guerriers, mais aussi des bardes, des artistes, des berserkers, où même juste des hommes desangcommuns portés sur les choses de la chaire. Souvent, ils se marquent le corps au fer rouge lors de leurs initiations, d'un dessin rappelant une flamme. (...)
Le dieu sombre n'est pas une divinité particulièrement agréable, ni particulièrement connue des autres peuples, car le peuple dusangévite d'en parler, bien que nul n'en ignore l'existence. Cette divinité est implacable dans ses actes, et les peuples dusangla traitent un peu comme l'on traite un animal utile mais sauvage : avec prudence et circonspection, la nourrissant et le vénérant, mais pas plus que de façon utile. Le dieu de fer est en fait la contrepartie de la Furie, celui qui contrebalance son influence au sein de l'esprit du peuple dusang. Il est le dieu des forgerons et des artisans de la tribu, celui qui connaît le secret de l'acier, mais aussi celui des ombres de l'esprit comme de celle du monde. (...)
Intriguant, et au fond, presque aussi imprévisible que la Furie, il n'agit jamais sans raison. Les hommes desangfont néanmoins appel a lui à chaque fois qu'ils construisent quelques choses de neuf, à chaque fois qu'ils forgent une arme, une armure ou un outils. (...)
Il est aussi le dieu qui guide les chefs de tribus. Il n'est pas un dieu maléfique en soi, mais pour les hommes desang, c'est une divinité aliénante, incomprise, au-delà de la compréhension car c'est aussi le dieu de ce qui est au-delà de leurs instincts primordiaux, qui sont mieux compris, ou mieux acceptés, par le peuple dusang. Dans les peintures rupestres, il est souvent représenté par une silhouette à quatre bras et quatre jambes noires, ou par un cercle de flammes noires. (...)
Les prêtres de ce dieu tendent à être des forgerons, des sorciers, voire les très rares mages que compte la tribu dusang. Ce sont aussi des chefs de tribu, mais aussi des éclaireurs, des spécialistes de l'enlèvement d'enfants des autres tribus. (...)
Tous ces prêtres partagent un alphabet secret dont ils se servent pour relater l'histoire de leurs tribus et, par extension, du peuple dusangtout entier. Le dieu sombre est particulièrement vénéré les nuits sans lune, moment auquel les prêtres se rassemblent pour échanger leurs connaissances entre eux, et avec ceux des membres de leurs peuples qui se sentent portés par un besoin d'en savoir plus sur leurs conditions et leur histoire. (...)
A nouveau, il n'y a aucune discrimination de sexe parmi les prêtres de ce dieu, seuls les désirs de savoir et d'apprendre sont requis pour devenir prêtre. Le druidisme dans le peuple dusang: Le druidisme est principalement pour les hommes desangune façon d'approcher et d'exister au sein de la nature. Bien que la psyché des hommes desangsoit plus instinctive que celles des êtres dont ils découlent, elle reste encore, de par sa nature consciente, différente de l'animalité pure. De fait, le Druidisme est vu comme une voie de compréhension spirituelle et pratique pour accéder et comprendre l'univers, un peu comme un art martial existentiel. De par cette approche, les druides n'ont guère de pouvoir au sein des tribus du peuple dusang, mis à part celui qu'ils peuvent gagner individuellement. L'idée même en fait, que la nature pourrait être révérée ferait rire pas mal de druides desang: « On ne domine pas la nature, on ne vénère pas la nature, elle vous tue en temps voulu et vous vivez en harmonie avec elle, et vous en tirez votre force jusqu'à ce moment là » serait la réponse du druide desangtypique. Rites et superstition : Le peuple dusangpossède plusieurs rites et superstitions, dont certains sont uniques d'une tribu à l'autre, je ne m'attarderai donc que sur les plus communs. Le rite dusang: C'est le plus commun, le rite fondateur. Il s'agit du rite de passage de la tribu pour ceux qui y sont accueillis en tant qu'étrangers, c'est-à-dire, les enfants enlevés ou recueillis par la tribu. Il s'agit d'un rite simple, et souvent brutal, qui consiste à battre comme plâtre ceux capables de marcher, puis les amener dans un lieu, générale 10 ment une grotte servant de temple aux prêtres du dieu dusang, où l'on aura creusé un trou, ou installé un puits ou un chaudron empli de l'élixir desang. Là, on forcera le nouveau venu en le jetant dans le puits, ou en y mettant simplement sa tête jusqu'à ce qu'il meure où se transforme. Une coutume veut que les crânes de ceux qui décèdent décorent les murs de ce lieu pour guider ceux qui vont suivre, ou les accueillir s'ils échouent. (...)
A l'ombre de ce dernier ont souvent lieu des duels (rarement à mort, évidemment) et des orgies monumentales... Le jugement dusang: Lorsque deux tribus du peuple dusangse rencontrent, les deux chefs de tribu se voient offrir des calices emplis desang, d'épices et d'alcool qu'ils doivent boire en même temps sous les yeux des deux tribus. Les deux boissons sont fortes et difficilement digérables et même les plus aguerris ne peuvent les boire sans difficulté. Celui qui réussit à les boire jusqu'au bout sans vomir prouve sa force et son courage, celui qui n'y arrive pas admet implicitement la domination de l'autre. (...)
Si l'un des deux meure, comme cela arrive parfois lorsque l'épreuve s'éternise et que les deux partis s'entêtent, alors la tribu du survivant est considérée comme « soumise » à celle du mort, car ce dernier a accepté de donner sa vie au Dieu duSangpour prouver son courage. Si les deux meurent, les tribus sont à égalité. Les deux chefs peuvent réclamer autant de verres qu'ils le veulent. (...)
La plupart s'arrête au premier, mais beaucoup vont jusqu'à trois, en symbolique des trois grands dieux du peuple dusang. Admettre sa faiblesse par rapport à l'autre tribu n'est pas une source de honte. On utilise aussi ce rite pour les problèmes judiciaires entre les membres d'une même tribu. (...)
Le jugement de l'acier : Ce rite sert essentiellement à choisir un nouveau chef, et à s'assurer qu'il ne sera pas juste une grosse brute stupide. Comme tous les rites du peuple dusang, il s'agit d'un rite simple mais efficace : en gros on empile une série d'épées, généralement celles des guerriers de la tribu, de façon à ce que les lames s'entrecroisent. (...)
Le but est d'enlever les épées sans faire trembler ou tomber les autres lames, ni sans se blesser. Celui qui se blesse est disqualifié d'office (il a versé sonsang, il est donc trop maladroit ou avide pour diriger sans verser dusanginutilement). Celui qui fait tomber une épée prend un mauvais augure, symbolisant le fait qu'un des trois dieux lui est défavorable, au bout de trois mauvais augures, il est disqualifié. Un chef qui parvient à prendre son épée sans mauvais augure est vu comme béni par les dieux. (...)
La danse du feu : En gros, il s'agit d'un concours de beauté et d'un moyen de séduction institutionnalisé. Bien que les gens du peuple dusangne se formalisent pas réellement au niveau des moeurs sexuels, il s'agit ici d'un simple jeu, le plus souvent pratiqué par les jeunes. (...)
La chasse : Rite très simple, il s'agit de prouver sa valeur en abattant la plus grosse bête possible. Il existe des variantes, consistant à dompter la bête, voire à lui faire passer le rite dusang, si on la capture suffisamment jeune. La bête est alors vue comme un membre de la tribu à part entière, et la gloire en rejaillit sur le chasseur. Caractéristiques du peuple dusang: En fait, comme on s'en doutera, il ne s'agit pas d'une nouvelle race, mais plutôt d'un archétype applicable à n'importe quel humanoïde ou animal. (...)
Attaque spéciale : Les sanglants conservent toutes les attaques spéciales dont ils disposaient avant leur transformation. Ils ajoutent aussi la suivante : Appel dusang: Une fois par jour, un sanglant peut pousser un cri qui confère à tous les sanglants, lui compris, un bonus au moral de +1 sur les jets d'attaque et de dégât pendant 2d4 rounds. Cet effet n'est pas cumulable avec plusieurs appels dusang. Le lien dusang: Un sanglant ne peut en blesser volontairement un autre que s'il réussit un jet de volonté DD 16. Caractéristiques : For +2, Con +4, Int -2. (...)
Trésor : Normal. Alignement : Neutre. Evolution possible : Par une classe de personnage. Le rite dusang: Le possesseur doit avoir le don Préparation de potions, y consacrer quelques heures, et sacrifier une créature vivante de taille M. (...)Le peuple du sang est une création personnelle inspirée d'un archétype pour D&D 3.5. Il peut servir autant d'antagoniste que d'origine pour les PJ. Ci-dessous sont développées les origines, l'histoire, les croyances, les caractéristiques et les tactiques de ce peuple étrange aux moeurs effrayantes. Le peuple du sang a été créé pour un historique et un univers bien précis. Cependant, il ne sera guère difficile de le replacer dans un autre univers de jeu et je vous invite bien évidemment ...