Le Journal de Bridget-J-ONS
Le Journal de Bridget-J-ONS se déroule dans l'univers du jeu Paranoïa.
Ce jeu de rôle, pour ceux qui ne le connaissent pas, est basé sur un univers futuriste qui serait un mélange entre le monde du Procès de Kafka, celui de 1984 de Georges Orwell et celui du film Brazil de Terry Gillian. Un univers déjanté et totalitaire dans lequel les personnages ont en général une espérance de vie assez réduite.
Cet ensemble d'articles est composé des éléments suivants :
Le Journal de Bridget-J-ONS [1]
sur Arnheim
Le citoyen Nico-R-ETT souffrait atrocement. Sa chute avait été amortie par une dalle de béton armé de la plus belle facture, sur laquelle il reposait mollement dans une position ridicule. Son pied gauche se trouvait près de son oreille droite, son visage était collé contre le sol et son coude tordu dans un angle peu orthodoxe lui faisait dresser le bras droit en l'air de façon assez pathétique. La douleur avait envahi chaque parcelle de son corps désarticulé, et il n'arrivait plus à faire grand-chose ...
Le Journal de Bridget-J-ONS [2]
sur Arnheim
[24ème cycle diurne, 4ème cycle mensuel] [Cycle horaire : 2.10] Herboplasts : 17 PDEG : 3 Délices chocolatés : 5 Traîtres Commies Mutants arrêtés : 0 Convocations à la Sec Int pour interrogatoire : 1 Suis en train d'attendre dans les bureaux de la Sec Int. Grosse angoisse. En plus, ma convocation porte le numéro U-w1LL-D13. Mauvais augure selon Michou-Bot qui - malgré toute la compassion qu'il s'est efforcé de montrer - n'a pas pu s'empêcher de m'envoyer une photo de félon sur mon com-unit ...
Le Journal de Bridget-J-ONS [3]
sur Arnheim
François-Vi-ONS était dans son bureau, la tête dans les mains, écrasé par les ennuis. Sa société secrète venait de lui communiquer une information des plus inquiétantes. La Sec Int avait eu vent des activités qui se tramaient sur le secteur et venait de dépêcher l'un de ses meilleurs agents, une certaine Bridget, dans le secteur ONS, sous un prétexte quelconque. Lui qui avait déjà assez d'ennuis comme ça avec ses fournisseurs... Il n'avait vraiment pas besoin de ça. Il soupira. Depuis le temps que ...