JdRP Ambiance : Ground Zéro #5 - fev 2031
(...) L’élection de Kristin Lane au poste de maire de Los Angeles n’est assurément pas un événement anodin pour les membres du LAPD. Sean Carmichael vous livre d’ailleurs dans nos pages une rapide analyse du premier mois d’activité de la nouvelle équipe municipale. (...)
Il est évident que Kristin Lane et les Compagnons auront fort à faire pour prouver leur compétence et la justesse de leurs idées. En ce qui concerne les affaires purement interne du LAPD. Il paraît aujourd’hui évident que le SAD et certains hauts officiers profitent de la volonté de la nouvelle équipe municipale de mieux prévenir les débordements policiers pour mettre la pression sur les fortes têtes et, plus généralement, sur tous les hommes et les femmes qui refusent de se taire lorsqu’ils estiment de leur devoir de s’exprimer pour s’opposer à toute forme d’abus ou de népotisme au sein du LAPD. Si vous êtes l’un de ces hommes ou l’une de ces femmes, contactez-nous. Nous vous prêterons main forte discrètement et du mieux de nos capacités. Chaque flic du LAPD devrait se souvenir que notre devise, « protéger et servir », doit aussi s’appliquer à chacun de nos collègues. • Lieutenant Noone • Promenons-nous sur les toits…. . page 1 • L’exfiltration plutôt que…. (...)
. . . . . . page 4 Promenons-nous sur les toits pendant qu’l’hélico n’y est pas… De plus en plus de flics confirment avoir été confrontés à de jeunes acrobates capables de sauter sur des distances et des hauteurs incroyables. (...)
Rien de magique là-dessous, il ne s’agit que de la remise au goût du jour d’une mode apparue il y a prêt de quarante ans dans de nombreuses cités européennes et américaines. L’Urban Street Running s’apparente à un mélange curieux entre de l’athlétisme, de la gymnastique et des arts martiaux. Cet art du déplacement urbain fut popularisé dès le début du XXIe siècle par des films au cinéma ainsi que par des clips musicaux de plus en plus nombreux. (...)
Au regard de la popularité croissante de cette activité auprès des jeunes Angelinos, de nouveaux clubs devraient voir le jour avec la bénédiction de la mairie dans les semaines à venir. Je ne peux donc qu’encourager les plus athlétiques de mes collègues à s’intéresser de plus près à ce sport s’ils tiennent à pouvoir continuer à attraper des criminels de plus en plus insaisissables. Stage de sport extrême niveau 1 – Urban Street Runner. • Stage de niveau 1 : Le stagiaire s’entraîne à sauter d’immeubles en immeubles, à s’accrocher à des cages d’escaliers, à se déplacer prestement en s’aidant d’éléments du paysage urbain. Caractéristique(s) et compétence(s) minimales(s) : Réflexes 3, Athlétisme 7+ Possibilité de cumul : non Bonus : Urban runner : en situation de poursuite à pied, le personnage peut choisir de gagner 1 dé de poursuite supplémentaire tous les deux tours (au tour 2, au tour 4…). Attention, ce dé sera toujours un dé noir. Stage de sport extrême niveau 2 – BASE jumper. • Stage de niveau 2 : Le personnage passe quelques week-ends en compagnie de fanatiques de sports extrêmes. Au menu : saut en parachute, saut à l’élastique, vomi, descente de collines en VTT… Caractéristique(s) et compétence(s) minimales(s) : Sangfroid 4, Réflexes 3, Athlétisme [course] 6+, Athlétisme [saut] 6+, Stage de sport extrême niveau 1 Possibilité de cumul : oui pour les capacités Bonus : Yamakasi : en dépensant 1 Point d’adrénaline lors d’une chute, le personnage peut décaler les valeurs de dommages de la table des chutes (COPS page 136) de un cran vers le bas et il se réceptionnera toujours correctement (valeur de dommages de réception sur les pieds). Il est possible de dépenser jusqu’à 3 Points d’adrénaline de la sorte sur une même chute. Exemple : le personnage fait une chute de 4m de haut, il dépense 2 Points d’adrénaline. Il subira donc 1d6-4 points de dommages et il devra faire un jet d’encaissement contre un FA 2. Casse-cou : le personnage peut dépenser un Point d’adrénaline pour relancer un jet d’Athlétisme raté. Il n’y a pas de limite au nombre de fois où un personnage peut relancer un même jet (si ce n’est son nombre de Points d’adrénaline). Stage de sport extrême niveau 3 – Free Rider. • Stage de niveau 3 : Le personnage n’a plus peur de rien. Il est en quête permanente de la montée d’adrénaline, du frisson d’angoisse. Caractéristique(s) et compétence(s) minimales(s) : Sangfroid 5, Réflexes 4, Carrure 3, Athlétisme [course] 6+, Athlétisme [escalade] 6+, Athlétisme [saut] 5+, Stage de sport extrême niveau 2 Possibilité de cumul : non Bonus : lorsqu’il effectue un crash test lors d’une poursuite à pied, le personnage peut ignorer le premier dé noir indiquant un échec. Ainsi, s’il n’avait qu’un dé noir indiquant un échec, le personnage n’aura pas de crash test à faire, s’il en avait deux, il effectuera son jet de crash test sur la première table… Mac Lane style : le personnage est capable d’exploits physiques normalement impossibles à réaliser (sauter d’un hélico sur l’aile d’un Boeing s’apprêtant à décoller, se suspendre à une sangle de MP5 dans un puits d’ascenseur, réussir à avoir et à maintenir une érection en présence de Brigitte Bardot…). Le personnage doit dépenser un Point d’adrénaline de manière permanente (il pourra bien évidemment le racheter avec des points d’expérience) pour réussir son action de manière automatique (des jets d’Athlétisme pourront toutefois être demandés par la suite pour garder le contrôle d’une position précaire). Précision de compétence : Désormais, la compétence Athlétisme exige une spécialisation dès le niveau 6+. Les spécialisations d’Athlétisme sont : course, escalade, natation, saut, sport spécifique (parachutisme, roller, surf…). L’exfiltration pl utôt que l’extradition, ou la doctrine Alvarez Machain : Tous les Californiens sont conscients que l’Union est un voisin bruyant, sinon encombrant. Mais tous les policiers comprennent-ils à quel point leurs confrères de l’Est peuvent être sans-gêne ? Les policiers mexicains, eux, l’ont compris le siècle dernier. Le bon docteur Humberto Alvarez Machain était un obstétricien vivant à Guadalajara, Mexique. En février 1985, il a maintenu en vie pendant environ un mois l’officier de la DEA Enrique Camarena, le temps pour les narcotrafiquants de le torturer de la plus horrible des façons. Lorsque le corps mutilé de Camarena fut retrouvé, la DEA mena évidemment l’enquête. Celle-ci fut si couronnée de succès que 22 inculpations furent envisagées dont celle de Machain, mais aussi celles d’officiers de police et de responsables politiques mexicains. Comme on pouvait s’y attendre, le Mexique refusa d’extrader ses ressortissants vers les USA, préférant gérer l’affaire en interne et soumettre les accusés à la justice de leur pays. Comme on ne pouvait pas s’y attendre, la DEA décida d’engager des ressortissants mexicains pour capturer le docteur et le ramener aux USA. Ainsi, en avril 1990, Jose Francisco Sosa et quelques-uns de ses anciens collègues policiers ont kidnappé Machain et l’ont transporté par avion aux USA où il fut alors arrêté par la DEA puis déféré devant des tribunaux américains. Devant ces mêmes tribunaux, Machain plaida l’illégalité d’une telle procédure, car il avait été enlevé de son pays natal — insistant sur le fait qu’en tant que Mexicain, il ne pouvait être jugé par une juridiction américaine — et que le traité d’extradition avec le Mexique avait été ainsi violé. Même si on ne peut que souhaiter que « le bon docteur » soit puni, il faut reconnaître que sa défense était tout à fait justifiée et que la conduite des USA dans cette affaire violait les principes les plus élémentaires du droit international. D’ailleurs, pendant un temps, Machain eut gain de cause devant les cours américaines. A ce sujet, on ne peut qu’être fier de constater que ce fut la Cour d’appel de San Francisco qui fut la plus respectueuse du droit et des relations internationales. Pourtant, le ministère de la Justice tint bon, et ce fut finalement à la Cour suprême de trancher. Le 15 juin 1992 — dans l’arrêt United States vs. Alvarez Machain —, la Cour suprême reconnut que, certes, l’enlèvement de Machain violait le droit international, mais que cela n’empêchait absolument pas qu’il soit jugé par une cour américaine. Citant la jurisprudence américaine et la doctrine Ker (Ker vs. (...)
Illinois), la Cour suprême rappela que les juridictions américaines pouvaient juger au pénal toute personne physiquement présente sur le territoire américain, en dépit de la nationalité de celle-ci ou de la façon dont elle est arrivée là. En gros, l’Union peut louer des barbouzes à peu près n’importe où dans le monde pour récupérer des criminels et les faire juger chez eux. Vous trouvez cela absurde et révoltant ? Vous ne me croyez pas ? Entrez « Alvarez Machain - DEA - Supreme court » dans n’importe quel moteur de recherche et regardez les résultats. Vous verrez, c’est saisissant ! (...)
Je suis le premier à souhaiter que le meurtre du moindre touriste américain soit puni, mais, dans la mesure où il a lieu en Californie et si le meurtrier est Californien, je ne vois aucune bonne raison pour que l’affaire finisse devant une juridiction de l’Union, encore moins si le traité d’extradition liant la République de Californie et l’Union a été violé. Vous tous qui nous lisez, simple flic ou cops, que pouvezvous faire pour empêcher l’application par nos « confrères » de cette doctrine absurde ? (...)
Si ceux-ci ne disposent d’aucune autorisation de la République de Californie, ils sont bons pour le mitard ! Cela signifie t-il que les flics doivent se transformer en gardes du corps pour criminel ? Certainement pas, mais si votre affaire a des ramifications aux USA et que, visiblement, l’extradition légale — puisque maintenant il faut préciser — n’est pas envisagée par les instances judiciaires, cela vaut le coup de garder un oeil sur votre suspect pour éviter qu’il ne se fasse offrir un aller simple pour l’autre côté de la frontière. Si certains d’entre vous, en lisant ces lignes, préfèrent ne pas se fatiguer à « protéger » les criminels et souhaitent laisser à l’Union le soin de les juger à notre place, rappelez-vous ceci : nous avons lutté pour l’indépendance et, entre autres, pour ne plus être jugés par l’Union. (...)
Pendant deux ans, vous faites du très bon boulot, ce qui vous vaut la considération d’une bonne partie de vos collègues (y compris de certains cops, dont le rédacteur de cet article) et ruine toutes vos chances d’avancement. Puis, lors d’un guet-apens mené par un Blood dont vous avez coffré le frère presque tout seul, vous avez un terrible accident qui, entre autres, vous coûte le bras gauche. (...)
Dans l’incapacité de continuer à enquêter sur le terrain, vous êtes muté à l’ED où votre travail consiste à vous faire mépriser par des collègues dont vous n’avez pas le niveau d’études et qui vous le rappellent constamment. Et c’est dans ce climat que vous empilez des trucs à la con dans des boîtes à la con, puis de les amener sur des étagères à la con… Mais comme vous êtes obstiné et que vous rêvez de revenir dans le service actif, vous économisez pendant 14 mois pour mettre de côté suffisamment d’argent pour achetez un nouveau bras gauche aux laboratoire Second Chance ™ et l’opération qui va bien (ça aurait été tellement plus facile si les administratifs du SOS ne considéraient pas ce genre d’opération comme « esthétique », et les remboursaient). (...)
Des gangbangers en manque de quetz vandalisent les laboratoires et détruisent, entre autres, le bras qui devait changer votre vie… Cela ne veut dire qu’une chose : l’infirmité et les cartons de l’ED, à vie ! Tout cela vous semble exagéré ? C’est pourtant la vie d’un de nos collègues et ce prisonnier de l’ED s’appelle Brian Medina. Je sais que je ne suis pas le seul à trouver cette tragédie honteuse et que si nous nous montrons un peu solidaires, nous aurons vite fait de rassembler assez d’argent pour renvoyer ce brillant agent du LAPD dans la rue. Pour plus de renseignements, ou pour participer à la quête, contactez Piotr Solo. Commissariat Central, division COPS, demandez « Padre ». Les écolos au pouvoir : entre carottes et bâton. Dire de l’élection de Kristin Lane au poste de mairesse de LA qu’elle a été un électrochoc dans la vie politique californienne ne serait assurément qu’un doux euphémisme. (...)
Sur le plan de la sécurité, il est évident que les récentes décisions de l’équipe Lane pèseront lourd sur la manière dont nous autres, flics de LA, continueront à faire notre travail. Dans une volonté affichée de diminuer le nombre de procès intentés au LAPD et à la mairie pour violences policières, un programme d’équipement a été lancé au début du mois de février. Un budget adéquat a été débloqué. Sur une période de deux ans, tous les agents en tenue et les détectives du LAPD devraient donc se voir pourvus d’un combiné radio-caméra devenu si emblématique des flics du COPS depuis la création de ce service. Bien évidemment, les infrastructures liées aux CCF (Central Camera Files) vont voir leur taille augmenter proportionnellement. Il est difficile de critiquer une telle décision qui vise tout autant à protéger les Angelinos des exactions policières que les flics du LAPD des manoeuvres de certains avocats ou de poursuites abusives. Il est toutefois actuellement impossible d’enregistrer en permanence les prises de vue de tous les combinés radio-caméra mis en service. De ce fait, et dans l’attente d’une future décision allant dans ce sens – les infrastructures du CCF devraient pouvoir permettre un tel enregistrement permanent d’ici deux à cinq ans –, les flics du LAPD gardent le contrôle du moment où ils décident d’enregistrer des images. Toutefois, un petit addendum a été ajouté à la loi d’équipement et il mérite d’être noté. En effet, de manière aléatoire, les combinés des flics du LAPD se déclencheront de manière discrète. Ainsi, sans que vous puissiez savoir que le combiné fonctionne, ce dernier enregistrera pourtant de temps à autre votre vie quotidienne de flic. Certaines rumeurs font par ailleurs état du fait que le déclenchement « aléatoire » des combinés pourrait en fait être influencé par le dossier de chaque flic. (...)
Si toutes ces décisions sont louables, il est tout de même regrettable de constater que les crédits nécessaires ont été récupérés en grande partie sur le budget de fonctionnement du LAPD. Cela signifie donc un moindre renouvellement de l’équipement de base des flics, ainsi que le gel du programme de renouvellement du parc informatique des commissariats de quartier. Du point de vue des décisions purement politiques affectant le fonctionnement de l’appareil judiciaire, on ne peut que constater la volonté affichée de la nouvelle équipe municipale de lutter contre les affaires de corruption, de manipulation financières et de pollution. (...)
Le bureau du procureur, obéissant aux ordres, comme à son habitude, soutien donc plus efficacement toute tentative de poursuite allant dans ce sens. Les flics du LAPD ne peuvent donc que se réjouir de la volonté de l’équipe Lane de privilégier les enquêtes de longue haleine permettant de démanteler des réseaux plutôt que des simples demandes de résultats ponctuels et plus faciles à obtenir (arrestations de petits dealers insignifiants, de prostituées…) n’allant que dans un sens de résultats à fins électorales. Nombreux seront donc ceux qui trouveront mitigé l’engagement de la municipalité dans une véritable lutte anti-criminalité, ce que ne cessent d’ailleurs de répéter les adversaires politiques de Kristin Lane : moins de crédits de fonctionnements, une dangereuse dérive visant à « fliquer » les flics… D’un autre côté les partisans d’une évolution plus préventive que répressive de la politique judiciaire angelinos ne pourront que se réjouir des vraies décisions prisent dans ce sens. Il ne nous reste maintenant plus qu’à voir les effets du temps sur ces décisions, afin de savoir finalement s’il ne s’agit que d’un feu de paille ou d’un véritable renouveau. (...)
En revanche, toutes les demandes de mandats, de mise sur écoute, d’informations concernant des enquêtes liées au crime organisé et aux milieux politico-judiciaire voit la difficulté des jets afférents réduite de 1 ou 2. En fonction des relations entretenues par vos PJ avec les huiles du LAPD et le SAD, vous pouvez désormais considérer que lors de chaque scène importante (interrogatoire, fusillade…) la caméra de l’un d’entre eux a de 1 à 5 chances sur 10 d’être discrètement en train de filmer. Dans la peau de The Brain : Interview du détective Lavinia Farley, matricule 100 du COPS. C’est à Olvera, au bar de l’hôtel Marisco que nous avons rencontré le détective Lavinia Farley, profileur, criminologue et ex du FBI. (...)
Aussi froide et énigmatique que le veut la rumeur ? A vous de juger… Ground Zero : voyons… Vous avez intégré le COPS en 2027, après une brève et brillante carrière au sein du FBI. Trois serial killers à votre actif, en plus d’autres affaires moins… médiatiques (elle fronce les sourcils). (...)
Pardonnez-moi, mais je croyais que vous vouliez m’interroger sur autre chose que mon salaire – ce que sous-entend votre question. GZ : désolé. Euh… Quel est votre rôle au sein du COPS ? LV : comme vous le savez, je suis initialement profileur – c’est-à-dire chargée de dresser les profils psychologiques des criminels. Et, depuis le mois de septembre, je forme les stagiaires en criminologie. GZ : vous avez aussi, dit-on, de très bonnes relations avec l’UDU ? LV : dit-on ? Décidément, le LAPD est un véritable moulin à rumeurs… Celle-là est exacte, cependant (elle appelle un serveur). Un autre café ? GZ : volontiers. Comment vos collègues ont-ils réagi lorsque vous êtes arrivée dans nos services ? Vous étiez – et êtes toujours – auréolée d’une certaine aura de mystère… LV : tout dépend. (...)
J’ai subi deux enquêtes du SAD – ce n’est pas très agréable mais je pense que c’était… de bonne guerre (rires). Après tout, je venais du FBI – j’avais travaillé pour l’ennemi. Quant aux COPS à proprement parler, j’étais assez isolée à Santa Cruz – et la seule de l’unité ou peu s’en faut. (...)
A croire qu’ils ont rapidement retenu la leçon. GZ : et ici ? LV : il y a un peu plus de deux cents cops. Sans compter les agents des autres services. Il y a donc des personnes avec lesquelles le courant passe et d’autres non – c’est, ce me semble, humain. (...)
GZ : vous êtes sortie durant quelques mois avec le détective Cortez. La coutume veut qu’il soit extrêmement difficile pour deux flics d’avoir une relation durable – presque aussi ardu qu’être en ménage avec une personne étrangère à la profession. (...)
Annonces : • Vends tout sur tout, à tous, dans n’importe quel délai, mais pas à n’importe quel prix. Achète tout, mais pas au même prix. S’adresser à Arnold Lohman, Bureau Central COPS. • Cherche intégrale des albums de Céline Dion et livre « Stop Blaming Canada ! Une approche de la psychologie des Canadiennes des années 2020 », de Beth Monterey. S’adresser à Thomas O’Doole. Bureau Central, COPS. • Bal de la police le 25 janvier, nous avons dansé deux slows. Moi, grand, blond, en costume blanc et cravate bleue, toi blonde en robe rouge, passionnée des Talking Heads. (...)
• Cherche joueurs pour compléter la seconde équipe de foot US du Bureau Central. Contacter d’urgence le détective Mc Dills, Bureau Central COPS. Début des sélections pour le championnat inter-services publiques le 16 mars. Brèves : Peine de mort : La cinquième chambre d’accusation de Los Angeles a été le théâtre d’un triste drame. (...)
Il est temps de demander le financement d’un véritable programme de recherche sur la technologie Safegun afin d’éviter que de nouveaux drames ne se produisent. Un coffre fort de trop : Messieurs les criminels, apprenez à faire vos poubelles correctement ! Le mois dernier, le service de la voirie a retrouvé un coffre-fort au milieu des poubelles. (...)
Un coffrefort éventré, bien évidemment. Le personnel de la voirie, dont le civisme est à saluer, en a averti le LAPD. Une enquête de voisinage fut menée, largement infructueuse. L’affaire semblait au point mort lorsque l’officier de police Joseph Montero repris tout à zéro, à partir du tas d’ordures. (...)
Pourtant, malgré tout leur professionnalisme, cette fois-ci, ils n’ont rien trouvé de mieux que de jeter le coffre aux ordures après l’avoir emporté pour l’ouvrir tranquillement à domicile. Cette affaire confirme malheureusement que les criminels que nous capturons sont vraiment les plus débiles qui soient. Nippon ni mauvais : Plusieurs élèves d’origine japonaise, tous inscrits à l’école Yamasuka, un célèbre établissement de Little Tokyo, se sont suicidés dans les dernières semaines. (...)
Plusieurs sarakin, des sociétés de crédit tout à fait légales (accordant aux étudiants locaux et sans ressources des prêts sans garantie, à des taux plus que prohibitifs), ont été mises en cause dans la mesure où tous les « suicidés » avaient contracté chez elles des assurances-vie empochées très rapidement. Nous continuons à mettre en garde tous les flics qui seraient amenés à enquêter directement sur des affaires liées de près ou de loin au yakuza que leur vie privée risquent fortement d’être décortiquée par des sokaiya missionnés spécialement contre eux. (...)
La rumeur veut d’ailleurs que d’importantes pressions soient exercées afin de les poursuivre et que le LAPD soit bientôt obligé de se saisir du dossier. Mais où va le monde ? Droit dans le mur, visiblement. (...)
Ca vous rappelle les délires de votre concierge en manque de Steven Ray Show et le torche-cul d’infos de LA ? Les rumeurs qui traînent, depuis trop longtemps, peuvent prendre fin. Vasquez et Sansenna du COPS ont, pas plus tard que vendredi dernier, trouvé la solution à toute cette mascarade d’hippies en pleine carence de cerveau (si vous êtes intéressés, venez, on se fera une joie de vous louer quelques cellules grises, 10m2, chauffées tout l’été). Par le plus grand des hasards, nos deux collègues ont assisté à « l’apparition » d’une de ces créatures venues en stop de chez eux jusqu’à East LA (comme quoi en plus d’être petits et laids, ils ont des goûts de chiottes). (...)
Repéré, il s’est enfuit et s’est rapidement précipité dans l’ouverture d’une bouche d’égouts d’Ezekiel Street, croyant semer les forces de l’ordre. C’était sans compter sur le flair de notre duo de flics qui l’a poursuivi sous terre, dans la puanteur des entrailles de LA. Ils ont finalement découvert une communauté d’une quinzaine d’illuminés, adultes et enfants, vénérant les E. (...)
M’étonnerais pas que d’autres tribus du même acabit vagabondent encore dans les sous-sols de la Sainte LA. Saletés de hippies ! Driven by you : Alors qu’elle hésite encore entre sa carrière de cops et un avenir prometteur dans le show-business, Anita Garcia vient de concilier les deux en écrivant une chanson-hymne pour le COPS, destinée bien évidemment à assurer sa promotion auprès de la population. Elle a en réalité reprit une chanson de Brian May, le guitariste du mythique groupe de la fin du XXe siècle, Queen, dont voici les paroles réécrites : (THE COPS ARE) DRIVEN BY YOU (lyrics : A.Garcia/Music : B. May) Woh- Everything we do we do for you… We’re here, and you’re afraid of us But don’t, we’re at your service at High speed, so you know, you’re in safe hands In the dark, we make a brighter light From one spark, to the horizon wide So trust us, and together, we’ll tame the bad You’ll be forgiven if you call too often Cause we’re working night and day to keep you safe from harm Everything we do, is driven by you ! We’re cops, but we are special ones The real COPS, to serve and to protect the good, And the bad, will have rough times Hold on tight, to your driving wheel Your ride, is really out of line When we come, your resistance isn’t worth a dime If you know bad boys are dealing in front of your door Just call the COPS is what we want to say to you (COPS say) Everything we do, is driven by you ! Everything we do, Everything we do, Everything we do, Everything we do, Everything we do, is driven by you ! Little children lost their way, Now they know the price to pay So boys leave all this shit behind Cos life in jail is all you’ll find. Driven by you, driven by you, Oooooh, you’ll be forgiven if you call too often And we’re working night and day to keep you safe from harm Everything we do is driven by you.