Quelques brèves concernant le danger des jeux de rôles parmi des centaines d'autres, prouvant que le danger associé aux jeux de rôles n'est pas réel :
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Il se fait que durant les années 90, la presse française a mené une campagne presque diffamatoire sur ce type de jeux. On parlait dans les articles de suicides, de risques de problème mentaux et de sectes. En fait, mis à part l'un ou l'autre exemple tout à fait comparable à l'anecdote du garçon qui, se prenant pour Superman après avoir vu un film sur ce sujet, s'est jeté du haut d'un immeuble en croyant pouvoir voler, les jeux de rôles ne posent aucun danger à notre santé mentale. Vous jouez une partie de jeu de rôle. Dans ce nom, le mot 'rôle' est essentiel. Vous interprétez un rôle, un personnage qui évolue dans un univers fictif. Vous le faites évoluer mais il ne s'agit pas de vous et son monde n'est pas le vôtre. Les acteurs et les comédiens qui jouent un film ou une pièce de théâtre ont-ils une vision altérée de la réalité? Sortons-nous de notre canevas comportemental normal lorsque nous sortons d'un cinéma? Par contre, en jouant un personnage autre que sois-même, on peut parfois apprendre beaucoup sur sa propre mentalité. Le jeu de rôles nous permet d'agir sans nécessairement tenir compte des conséquences. Il permet aussi de combattre la timidité; il encourage la réflexion et stimule l'imagination. D'autre part, il permet également l'évasion et l'immersion dans des univers extraordinaires que l'on ne rencontre pas tous les jours. René Bartholemy - Magazine belge vivat.be |
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De plus, lorsqu'une enquête fut menée sur les taux de suicides parmi les rôlistes comparés aux statistiques nationales du Canada et des Etats-Unis, l'American Association of Suicidology, le Centre for Disease Control et le National Safety Council (entre autres) découvrirent que, alors que le niveau moyen de suicide des jeunes (15-25 ans) était de 5300 par an, il n'y avait eu que 128 tentatives de suicide de rôlistes rapportées par BADD et les organisations affiliées entre 1979 et 1988. Suivant le nombre estimé de rôlistes dans ces pays à cette époque, il aurait du y avoir au moins 1060 suicides de rôlistes dans la même période. Aussi les conclusions du rapport de l'AAS, du CDC et du NFC furent que le suicide parmi les rôlistes était, en fait, significativement inférieurs à la moyenne nationale pour la tranche d'âge des 15-25 ans. - The Skeptic. Volume 9. No 5. May 1995. pp 1-11. Phelan, Steven. Psychological study on fantasy role-playing gamers. |