JdRP Personnages : La campagne d'Arnor : Annexe 2 - Introduction des personnages
Voici 4 historiques prévus pour la campagne d’Arnor. Ils peuvent être adaptés pour convenir à des personnages d’autres cultures et d’autres régions. J’ai essayé au cours de cette réécriture (je n’ai pas gardé le document d’origine sur support informatique) de corriger les petites (ou grosses) erreurs (notamment l’antipathie entre Numenoréens Noirs d’Umbar et le Gondor, étant donné qu’à cette époque Umbar et le Gondor sont un seul royaume). J’en ai profité pour inclure les Hâshirii, qui sont décrits dans l’excellent module Les Champs de Pelennor, normalement utilisables pour le Jeu de Bataille, mais qui peuvent aussi être utilisés pour le jeu de rôle. Du premier historique, il y a Ervath, agent principal de liaison de l’Ordre des Sept. (...)
Ceux-ci tiendront une place de choix dans les futurs scénarios, entre les Dunlendings, les représentants du Bellakar, et ceux de l’Arthedain. Gibran est un personnage qui est prévu pour être intégré en milieu de campagne (vers le cinquième ou sixième scénario), mais avec quelques modifications, il peut aussi démarrer à la Dernière Auberge la campagne. (...)
Originaire de la forêt de Rhovanion, tu as longtemps vécu paisiblement dans un petit village de pêcheurs et de chasseurs, où tu as suivi assidûment les enseignements du vieux sage du village, qui t’a enseigné tout ce que tu sais. Malheureusement, un jour, le village fut attaqué par des orques et des loups venant du Lointain Nord. Le combat fut rude, et beaucoup de tes amis périrent. Et tu ne sais toujours pas pourquoi. (...)
Le lendemain, tu décidas de partir, en compagnie d’Esdrin. mais vers où aller, tu n’en avais aucune idée, les terres de Rhûn, le Gondor, l’Eriador ou le Lointain Sud. En fin de compte, tu restas longtemps à sillonner Mirkwood, peut être par envie de ne pas quitter ta terre natale, peut être pour rechercher « Langue de Vipère ». (...)
Toujours attiré par ces contrées, tu décidais de les rejoindre. Tu y trouvais ton intérêt – aller en Arnor, tandis que tu prodiguais soins et protection aux marchands, que tu appris à connaître. La traversée fut longue et périlleuse, avec notamment les Monts Brumeux et les attaques nocturnes des Orques. C’est au cours de l’une de ces escarmouches que tu perdis ton ami Esdrin. Après l’avoir enterré, tu poursuivis ta route pour Annuminas. (...)
Tu as beaucoup hérité de sa combativité, de son esprit d’initiative. De ta mère, tu as hérité son amour irrépressible pour sa contrée d’origine, le Gondor. Puis à 10 ans, tu appris directement de ton père à naviguer, pêcher, lire le mouvement des étoiles comme tout bon navigateur. (...)
Tu as juré de le venger, et de punir les responsables de sa mort. Ta mère t’adjura de renoncer à cela, et de la suivre au Gondor, sa terre natale, car disait-elle, quelqu’un convoitait la fortune de ton père, ici même à Umbar, et cherchait à semer le trouble à Umbar. (...)
Alors que nous menions une expédition contre certains rebelles Haradrim (qui je l’apprendrais plus tard, étaient très bien organisés - les Hâsharii, et qui devaient bénéficier de nombreux soutiens, même à Umbar), ta compagnie tomba dans une embuscade et tu fus assommé. (...)
Tu fus ensuite accusé d’avoir trahi ton seigneur Kadurzîr. L’un de ses conseillers, on ne sait trop comment, t’accusa d’être un traître à la solde des Hasharîi, avec nombreuses preuves à l’appui. Ton seigneur Kadurzîr te laissa le choix entre l’exil ou l’exécution. (...)
On te laissa voir ton jeune frère, qui te donna ta cotte de mailles bleu nuit et le bouclier rond aux bords acérés qui fut forgé par ton arrière grand père, capitaine dans l’armée navale du Gondor. Depuis, tu recherches ta mère en Arnor, et espère la retrouver à Annuminas, la capitale du royaume du Nord. Tu es un peu stressé de te retrouver en compagnie d’Elfes et les Dunedains du Gondor (dans une moindre mesure), tu as un peu peur de leur réaction (c’est d’ailleurs la raison pour laquelle tu portes assez souvent une cape noire, pour masquer un peu tes traits). Mais tu les admires beaucoup, car tu les estimes droits et honnêtes, plus en tout cas que les infâmes pourceaux qui t’ont exilé. (...)
Enfin un jour, sans rien en dire à personne, je partis vers la tanière des Araignées pour y recueillir leur précieuse soie. En chemin, j’ai rencontré des créatures vertes, trois orques qui m’ont surpris. Je réussis, grâce aux enseignements précieux d’Ardamir, à me défaire d’eux, au prix de plusieurs blessures graves. (...)
Mais sur le moment, je fus bien content d’être épaulé par un humain, de noble ascendance (un dunedain), qui par hasard passait dans les environs (pour se rendre de la région de la Mer de Rhûn en Rhovanion, puis en Arnor). Ensuite, il m’aida à rejoindre le palais d’Aradhryn, où mon jeune ami Arestel fut reçu comme il se doit, malgré les réticences de certains conseillers du Roi. (...)
Je promis d’y penser. Le lendemain, mon jeune ami repartit, me disant qu’il retournait sur les terres de ces ancêtres, l’Arnor, à Fornost. J’aurais bien voulu l’accompagner, mais mes blessures trop profondes m’en empêchaient. (...)
Je suis resté plusieurs années au Lindon, et je reçus un enseignement très utile. Puis je pus repartir, et on me vit à Mirkwood, dans les Monts Brumeux, au Gondor, en Arnor aussi. Plusieurs fois j’ai revu le jeune humain avec lequel je m’étais lié d’amitié. Peut être le retrouverai je à nouveau. (...)
J'ai une soeur plus jeune, Ulaca, et un jeune frère Slûcaran. Je suis un Aden du clan Tchengouse, originaire des environs de Mispir et de Maldor, et de l’Oun Indhrahn (« aux attributs royaux »), la famille régnante du clan Tchengouse. J’ai passé toute ma jeunesse dans les environs de Mispir, et j’ai tout de suite eu maille à partie avec le clan Akhoulgo, de redoutables combattants qui sont responsables, sans doute de la chute de l’ancien royaume Adena, et qui, en regard d’informations ultérieures conspireraient pour obtenir à leur profit le pouvoir suprême. (...)
Peut être est il encore vivant, peut être a t’il rejoint les Akhoulgo je ne sais. En 1394, le royaume d’Anbalukkhôr, aidé par les Corsaires Sorijans, ont tenté une invasion des Sept Terres et de Kharadûnê. Pharazbâr le Doré cherchait ainsi à redorer le blason d’Anbalukkhôr suite à sa défaite en 1260 en Tulwang sous le coup de l’armée unie du Bellakar et du Bozisha-miraz. Cette campagne militaire fut un échec pour Pharazbâr, malgré la trahison de certains membres du clan Akhoulgo, qui ont ouverts certains ports aux fiers et cruels Adûnai, qui depuis, détiennent encore ces ports : Ro-Mollo et Ostelor, ainsi qu’une partie de la péninsule de Phorakôn. J’ai participé à la défense de la capitale du Kharadûnê, Inzillôni. (...)
A partir de 1406 : Je suis nommé comme enquêteur dans des assassinats rituels qui se produisent depuis peu et visent d'importantes personnalités comme Esfara (la Matriarche de ma famille) ou Ataa’l, mon cousin (celui qui m’a enseigné tout ce que je sais sur les Sept Terres, les cultures des autres peuples), un astrologue assez connu à Mispir pour ses prophéties assez étonnantes. J’arrive à exterminer les assassins, mais pas à sauver l’archéologue. (...)
Avant de mourir, il me fait une révélation assez troublante : Il a vu qu'un homme descendant directement d'Imrazor II, moi sans doute, prendrait le pouvoir en Elorna et règnerait en Maître des tribus Adena. Cette mort me fut imputée par ma Matriarche, qui m’intima l’ordre d’aller chercher un gros diamant scintillant (le Ugol), un objet qui a été perdu il y a très longtemps ou volé, et qui serait censé unifier les tribus Aden contre ses ennemis ancestraux (Anbalukkhôr, certains seigneurs des Sept Terres). C’est le symbole vivant lié au grand serpent, symbole de vie et de vitalité. (...)
Tant que je n’aurai pas rempli ma mission dans le Nord, je n’aurai pas le droit de retourner parmi les miens, même si j’apprend la mort de l’un de mes proches par un extrême hasard, je suis Shevla (Repenti). Le diamant aurait été caché par un puissant Numénoréen Noir dans les Montagnes Blanches. Je suis parti vers le Nord, sans trop savoir la localisation exacte de ces montagnes. (...)
Mon voyage commença très mal. En me ravitaillant à Kadar an-Khâradûn, je fus malheureusement repéré par le frère du capitaine d’Anbalukkhôr, Nâlonitîr, et ses sbires, et attiré dans un traquenard. Ce dernier me vendit à des corsaires d’Anbalukkhôr. Ces corsaires avaient probablement l’intention de me vendre en tant qu’esclave à Umbar, mais à cause d’une forte tempête, le navire pirate a été forcé d’accoster de toute urgence à Norjadar, en Tulwang. J’ai tenté de m’échapper, mais je fut repris, bastonné et vendu en tant que galérien à de cruels Sorijans, les corsaires des mers. Par un concours de circonstance, j’arrivais à m’enfuir à Urezayan, une cité du Bellakar, grâce à l’aide involontaire de l’ambassadeur Azrâhin du Bellakar, en partance pour le Gondor. Ce dernier n’a pas soupçonné son intervention dans ma libération, mais ses hommes d’armes ont passé sous contrôle strict tous les navires Sorijans (pour assurer la protection de l’ambassadeur), ce qui fait que les corsaires avaient moins le temps de surveiller leur « cargaison ». Ce royaume m’étant inconnu, j’ai décidé d’un peu l’explorer. J’ai un petit peu été poussé par quelques (rares) informations (le Numenoreen Noir s’appelait Herumir, aurait fait escale à Urezayan et se serait aventuré dans le désert), parlant de la prestigieuse Nîlûlondê, où je pourrais très certainement trouver des informations capitales sur le diamant et sur les Montagnes Blanches. Je ne trouvai que peu de choses en fin de compte, si ce n’est la localisation précise des Montagnes. Dans le désert, tout près de la cité de Khibil Ephalâk, j’ai un peu par hasard découvert une bande de brigands, qui se nommaient eux-mêmes les Hâsharii. Je pensais qu’il s’agissait de simples brigands, mais il s’agissait en fait de comploteurs. C’est là que j’entendis pour la première fois parler de l’Ordre des Sept, et que l’un d’entre eux avait le même objectif que moi, récupérer le diamant. Leur chef est masqué, et est appelé par ses hommes le Seigneur Serpent. Etrangement, cette personne me rappelle ma patrie, peut être quelqu’un lié aux assassinats rituels. Ces Hâsharii auraient partie liée avec un Vieux Moine (le chef présumé de l’Ordre des Sept), et avec un Balafré (semble t’il un messager). Sept membres supérieurs de l’Ordre planifieraient la chute de l’Arnor, du Dunland, du Gondor, du Rhudaur et même d’Umbar et du Bellakar. Encore une fois, j’ai réussi à m’échapper, grâce à l’intervention d’un vieil homme que je n’ai pas réussi à retrouver par la suite. Qui était ce vieil homme, je l’ignore, mais j’ai l’intuition que ce n’est pas un ennemi et que j’aurais l’occasion de le retrouver. Quelques mois plus tard, je suis arrivé dans les Montagnes Blanches. (...)
Cela faisait plusieurs mois que je faisait chou blanc. Tout ce que j’arrivais à trouver, c’était des Nains et des Orques. Ce dernier, avant de partir, m’indiqua une phrase énigmatique qui pourrait m’aider à trouver le diamant « Une forêt très ancienne, aux confins des terres, où les Esprits des Premiers Ages vivent encore de façon recluse ». Peut être s’agit il d’Eryn Vorn, de la forêt du Lindon ? (...)
Il a une légère cicatrice sur la joue gauche et une plus importante au cuir chevelu. Il a d'autres cicatrices sur le torse et le dos. C'est un Tchengouze originaire de Mispir.