JdRP Scénarios : Le Projet Lietchfield ép. 2 : Le Projet
Ce scénario est la suite non-linéaire du scénar « LES ENFANTS DE LIETCHFIELD », qui est le volet d’ouverture de cette campagne « LE PROJET LIETCHFIELD ». Il est destiné à être joué par une équipe de 2 à 5 joueurs de tous niveaux. Ce scénario est prévu pour une partie de six heures, mais si le Meneur de Jeu utilise toutes les « options » proposées, l’aventure peut durer jusqu’au double… RAPPEL DE L’EPISODE PRECEDENT >>> En pleine Guerre Froide, dans les années 1950, les services de renseignements américains apprirent que l’U.R. (...)
Bien évidemment, dans ce contexte de guerre feutrée et de course aux armements de tous types, certains membres du gouvernement américain, appartenant pour la plupart au Département d’Etat, se lancèrent à pieds joints dans des recherches identiques. Le centre de Lietchfield, dans le Kentucky, fut celui dans lequel l’expérience se déroula car il se trouvait dans le centre rural (constituant donc un vide d’hommes) des Etats-Unis. Un premier groupe d’enfants, triés sur le volet d’après les critères de la génétique, fut élevé, observé et surveillé sur le site de Lietchfield. Les garçons furent appelés « Adam » et les filles « Eve ». Un être humain normalement constitué possède 46 paires de chromosomes, mais les Adam et les Eve en possèdent 56. Les sujets de Lietchfield possèdent, en plus de ceux d’un humain normal, les chromosomes 4, 5, 12, 16 et 22. Ce surplus de chromosomes, obtenu par duplication, engendre un surplus d’énergie, donc d’intelligence, de force, de résistance. Leur Q.I. pouvait atteindre 265. Les scientifiques collaborant à ce projet réussirent au delà de toutes leurs espérances, créant des « méta-humains », mais totalement imparfait… En effet, allant de pair avec les capacités accrues, les responsables du « PROJET LIETCHFIELD » se rendirent compte que les Adam et les Eve, au cours de leur croissance, développaient également des déséquilibres psychiques accrus. A partir de 16 ans, les sujets de l’expérience développaient un comportement psychotique, qui se muait en comportement meurtrier à partir de 20 ans. Lorsque tous les Adam et les Eve de la « première génération » aboutirent à ce stade, il devint patent que le « PROJET LIETCHFIELD », promis à un grand avenir, venait de se commuer en un échec cuisant. Rapidement, la situation semblant incontrôlable, les sujets furent soit éliminés, soit incarcérés dans des centres de soins spécialisés aux fins d’étude, dans le seul but de trouver une parade à ce développement totalement anormal. Le site de Lietchfield fut abandonné, et le projet archivé à un niveau supérieur de classification. Tous les dossiers le concernant ont depuis lors été détruits, et les personnes qui étaient au courant soutiennent qu’ils ignoraient son existence… Quelques uns des anciens patients de Lietchfield furent recueillis avec la plus grande discrétion par le CONSORTIUM. Récupérer ces « méta-humains » de la première génération en effaçant toutes leurs traces ne fut pas chose facile, mais ceux-ci pouvaient constituer un atout précieux dans le projet d’hybridation d’êtres humains avec les « Gris » afin d’obtenir des « méta-humains » contrôlables. Tout le potentiel de ces sur-hommes pouvait être mobilisé dans ce projet, et celui-ci put être entamé sans l’assistance technologique ou biologique des « Gris ». Ce projet est donc parallèle à celui qui est « officiellement » conduit avec les E.B.E., mais diffère légèrement, surtout en ce qui concerne le but recherché : obtenir l’avantage dans la suprématie et le contrôle des populations humaines… Mais, utilisant tout leur potentiel, quelques uns des Adam et Eve recueillis par le CONSORTIUM, qui étaient reclus séparément dans des quartiers de haute sécurité très éloignés les uns des autres, réussirent à s’échapper, avant de disparaître dans la nature sans qu’il y ait un espoir de les retrouver, ce qui est le cas jusqu’à nos jours… Le CONSORTIUM décida alors de centraliser tous les « enfants de Lietchfield » de la première génération dans un seul centre, bien évidemment sous couverture, afin de renforcer la surveillance de ces démons. Jusqu’à aujourd’hui, les expériences restent non concluantes, mais de nouvelles pistes apparaissent tous les jours, notamment grâce aux techniques d’hybridation de l’ADN des Adam et Eve avec celui des « Gris ». Les rejetons produits de cette façon, les « enfants de Lietchfield » de la seconde génération, sont prometteurs mais toujours instables, et les recherches continuent à l’insu des « Gris »… BACKGROUND >>> Lors du scénario d’ouverture, les Pjs apprennent donc l’existence d’un ancien projet – désormais abandonné – conduit par le gouvernement américain pendant la guerre froide. Ce « projet Lietchfield » a été un échec cuisant, et n’a été porté à leur connaissance qu’à cause des débordements incontrôlés de Eve 7 – une ancienne patiente de Lietchfield qui s’était échappée – et qui s’était lancée dans son propre prolongement du projet. Elle pensait pouvoir guérir ses « enfants » de la dégénérescence psychologique qui touchait tous les méta-humains de la 1ere génération, mais ce fut un échec total. Les « enfants de Lietchfield » de la 2e génération (ceux de Eve 7) furent frappés de troubles plus ou moins graves, confirmant ainsi le « destin génétique » de ces êtres transformés par la génétique. Au final, le gouvernement dû lancer une campagne pour l’intercepter et la neutraliser, ainsi que tous ses enfants, ce qui a probablement dû se produire avec un minimum de succès, peut-être au détriment des Pjs. Toujours est-il que ceux-ci ont pu apprendre à cette occasion que d’autres « organisations » de l’ombre (Black Book ou autre) s’intéressaient au projet Lietchfield. Ce qu’ils ne savent pas, c’est la forme que prend cet autre version du projet, dévié du vieux projet américain, et ils ignorent également que les Gris sont impliqués dans cet nouvelle version de la conspiration… LE PROJET >>> Le CONSORTIUM, le BLACK BOOK, ou quel que soit le nom donné à l’organisation que vous allez choisir comme responsable de cette conspiration, se sont associés aux GRIS pour développer des méta-humains d’un genre très particulier. Fruit de l’hybridation entre les GRIS et les HUMAINS, ces méta-humains sont la pierre angulaire d’une NOUVELLE ORIGINE DES ESPECES. Le projet de COLONISATION de la planète intègre deux principes essentiels : la CONTAMINATION de toutes les populations par un VIRUS d’origine extra-terrestre, ce dernier devant provoquer une mutation des humains infectés. Le résultat serait donc l’émergence d’une nouvelle espèce humaine, contrôlable par le CONSORTIUM et les GRIS, une espèce transformable en esclaves. Dans le même temps, ce VIRUS annihilerait tous les humains INCOMPATIBLES avec le projet. La sélection des futurs hybrides et de ceux qui mourront se fait grâce à un catalogage génétique de la population, orchestré depuis plusieurs années. Ce catalogage génétique des populations a été organisé lors des campagnes de vaccination contre la VARIOLE, maladie disparue dans les années 1970, suite à un investissement massif du gouvernement américain (destiné à économiser davantage d’argent ! è voir annexes) A cette occasion, la vaccination a été rendue obligatoire, ce qui a permis de constituer ce fameux catalogue (voir informations supplémentaires pour les joueurs dans les annexes). Ce catalogage a permis deux choses : fabriquer un VIRUS d’origine extra-terrestre mais ayant les particularités du virus de la variole, et capable – bien évidemment – de contourner les effets des vaccins actuellement disponibles. Dans un deuxième temps, ce catalogage a permis de sélectionner les cibles des futurs méta-humains en fonction de critères de compatibilité génétique avec le projet. Physiquement, rien ne distingue un être humain voué à mourir à cause du virus d’un être humain voué à muter en HYBRIDE. La transmission de ce virus doit se faire par le biais d’une contamination « naturelle » afin d’optimiser sa transmission. Des champs de maïs transgéniques, qui ne répondent à aucune taxinomie officielle, ont été développés, ayant pour particularité de porter le virus. La pollinisation de ces champs se fait par des abeilles, également modifiées génétiquement, qui se « chargent » ainsi du virus et le propagent tout simplement par leurs piqûres. Ces abeilles ont été sélectionnées à partir des abeilles tueuses d’Afrique, qui « travaillent » en essaims. Quelques ballons d’essais ont pu être lancés, notamment si vous avez fait jouer à vos joueurs le scénario « NIDS D’ABEILLE ». Voir annexes pour avoir des informations supplémentaires sur ces abeilles. LES MOYENS DU CATALOGAGE >>> Le catalogage et la sélection des « cibles » se fait de deux façons : lors de la gigantesque campagne de vaccination contre la variole lancée dans les années 170-1980 a permis de récolter des échantillons contenant du matériel génétique pour tous les américains. >>> La mine Strughold – Les échantillons physiques Il peut s’agir de peau, de sang, etc. Ces échantillons ont été systématiquement stockés dans un centre secret, constitué de gigantesques galeries souterraines abandonnées, situées dans la mine Strughold, en Virginie Occidentale. Les lourdes portes impénétrables qui condamnent ces galeries, dont les entrées sont situées dans un complexe totalement désaffecté, ne peuvent être ouvertes que grâce à un code précis : la formule de Nepper, qui est la base de tout calcul logarithmique. Cette formule est incalculable, ce qui rend sa découverte impossible, mais il existe une « approximation » de cette formule : le résultat approximatif de cette formule est 2,71828, et sert de base de calcul aux fonctions logarithmes de tout types. Si l’un des joueurs a une formation scientifique, il y a fort à parier qu’il connaîtra ce résultat. Néanmoins, cet indice ne sera obtenu que très difficilement. Ponctuellement, des échantillons sont prélevés par divers moyens pour compléter cette base de donnée, lors de campagnes pour d’autres vaccins ou lorsque des personnes-cibles passent chez leur médecin ou à l’hôpital. Les échantillons sont alors volés et échangés ou un technicien médical du complot s’introduit dans l’équipe qui pratique l’expérience. >>> Les bases de données informatiques : l’administration de l’aide sociale Le second moyen de catalogage génétique des populations est plus subtil. Il consiste en une gigantesque base de donnée informatique (environ 100 Mo de fichiers) qui se segmente entre divers centre de l’administration de l’aide sociale. Lors de l’inoculation des vaccins contre la variole, des POX-VIRUS ont été insérés dans les vaccins. Ce sont des MARQUEURS GENETIQUES, qui SONT UNIQUES POUR CHACUN, et qui permettent aux agents du complot inséré dans cette administration d’avoir un suivi régulier des personnes. Des méta-humains sont ainsi placés à des postes clés (les 6 plus grandes villes américaines) pour suivre l’évolution des « sujets ». A chaque fois qu’un « sujet » fait une prise de sang ou est hospitalisé, les méta-humains peuvent avoir accès à leur dossier, puisque l’administration de l’aide sociale est la version américaine de la sécurité sociale. Ils ont donc accès à tous les dossiers médicaux et à tous les résultats d’analyses des citoyens. Le marqueur qui permet de repérer ce catalogage se lit comme suit dans la base de donnée : - N° d’immatriculation sociale - SEP : programme d’éradication de la variole – n° du lot de vaccin - Chaîne partielle ADN - N° de référence ment de 35 chiffres (infinité de permutations) C’est a dernière donnée, ces 35 chiffres aux nombre de permutations quasi infinies, qui « marque » les citoyens. Tous les citoyens américains ne sont pas marqués par le SEP, notamment les plus jeunes, en tout cas ceux qui sont nés APRES la fin de la campagne de vaccination contre la variole. Toutefois, le PX-VIRUS de leur parent leur a été transmis, tout en subissant une subtile modification qui les rendent à leur tour uniques. LA SELECTION DES CIBLES >>> Le groupe et les gris sélectionnent divers types de cibles pour tester le virus. Cela peut-être une ville, une même catégorie d’âge ou de sexe, etc. En bref, la mise au point du virus est longue pour atteindre exactement les effets escomptés, et ces deux bases de données servent à régulièrement sélectionner le matériel génétique de référence ainsi que les personnes ou les catégories de personnes qui seront l’objet des tests. ET LES META-HUMAINS DANS TOUT CA ? >>> Les méta-humains ont un rôle important, voire essentiel, puisqu’ils sont l’aboutissement du projet, ce qui explique que l’organisation qui collabore avec les gris ne tienne pas à ce qu’un autre groupe, comme le gouvernement, AEGIS, ou n’importe qui d’autre, puisse avoir accès à cette technologie génique. Que se passerait-il si quelqu’un pouvait fabriquer un vaccin contre cette variole hybridée avec des produits extra-terrestre ? Le projet serait un échec. Les méta-humains qui sont déjà « en service » contribuent au projet en gérant les structures de celui-ci. Ils gèrent les deux bases de données de façon indépendante, puisque tout le système est automatisé et cloisonné pour éviter les fuites ou les découvertes fortuites. Seul les méta-humains insérés dans le projet sont suffisamment fiables pour être laissé à eux-mêmes sur ces tâches. CHAMPS DE MAIS ET ABEILLES >>> >>> Les champs de maïs Les champs de maïs transgéniques portant le virus modifié de la variole sont disséminés un peu partout sur le continent américain et dans le monde. On peut en trouver dans le Texas et sur la frontière canadienne, mais également en Tunisie, non loin de Foum Tataouïne. Chaque site est protégé par des méta-humains et des brigades héliportées de l’organisation, mais qui n’interviennent que si les curieux semblent s’intéresser aux plantations de trop près. Lorsqu’une plantation a été découverte, elle est éradiquée promptement à coup de lance-flammes, ce qui efface rapidement toutes traces de son existence. Les plantes noircies et carbonisées ne peuvent plus rien apprendre aux investigateurs. >>> Les abeilles Les abeilles ont été étudiées par le Professeur Valedespino avant qu’il ne meure, ce qui fait que ses dossiers sont toujours disponibles à l’heure actuelle, mais que personne, pas même l’organisation, n’est au courant des résultats de ses travaux. Ces dossiers renferment les grands traits de ce que sont ces abeilles et de leurs capacités. Ce docteur était un entomologiste reconnu qui a eu l’occasion d’étudier ces abeilles à l’occasion d’un « ballon d’essai » lancé à Desmond, en Virginie Occidentale (voir le scénario NIDS D’ABEILLES). Suite à sa mort, et à l’intervention du CDC concernant cette affaire, des analyses complémentaires seront disponibles. Peut-être cette information a-t-elle été introduite sur la base AEGIS ? (voir la base de donnée AEGIS de Kertick : http ://www.aegisprime.free.fr) è Voir les notes du docteur Valedespino en annexes (peu complètes, mais bon !) Quant au rapport du CDC, les Pjs peuvent toujours demander à parler au Docteur Bronschweig (qui peut être un membre d’AEGIS) afin d’avoir son compte-rendu d’analyse. Le voici retranscrit sous une forme partielle, mais suffisamment précise pour qu’il inquiète les Pjs. L’analyse du corps de VALEDESPINO révèle qu’il a effectivement été piqué par ces abeilles. Une dizaine de sacs dermiques accompagnés de leurs aiguillons sont retrouvés sur le corps, mais ce n’est pas ce qui a tué le Professeur ! Le Professeur est mort de la variole ! Le Docteur BRONSCHWEIG en a été soufflé. La variole est une maladie éradiquée depuis 1979 par des campagnes successives et systématiques de vaccinations qui se sont enchaînées depuis les années 1950 (les deux derniers cas étant apparus en 1978 en Angleterre suite à une fuite en laboratoire !) Il n’y a quasiment plus de stocks de ce vaccin actuellement (officiellement 250 millions de doses pour l'humanité entière, et si la maladie venait à se propager, ce serait un drame gigantesque… (Si les investigateurs se renseignent sur la variole, fournissez leur le document en fin de scénario) L’analyse des abeilles par le CDC confirmera qu’il s’agit d’une variété particulièrement vivace d’abeilles tueuses de type africain qui se sont propagées dans le sud de l’Amérique du nord dans les années 1970. Elles sont mortelles, non pas parce qu’une piqûre tue, mais parce qu’elles ont un comportement particulièrement agressif, et qu’elles attaquent toujours leurs cibles en essaim. Pour finir, rien de particulier n’est mesuré sur ces abeilles, des traces de variole restent indécelables… (parce que le pollen encore éventuellement encore présent entre les pattes des abeilles est en quantité insuffisante pour analyse.) >>> LES EXPLICATIONS SUR LES ABEILLES : * Remarques : ce sont des abeilles tueuses mais qui meurent quelques minutes après avoir piqué, considérez que le reste de l'essaim s'enfuit après une attaque les autres virevoltent jusqu'à leur dernier habitat pour y mourir. Il n'y a pas grand chose à faire lors d’une attaque à part se mettre à l'abri, dans l'eau, une voiture, une pièce même si elle n'est pas totalement hermétique. Un jet d’INT pour appeler d'urgence le CDC…Ceux qui ont été piqués sont bons pour attraper la variole, ils ont 1 fois leur TAI en minutes pour avoir une injection de gammaglobulines ou c'est la mort… * Rappel : la variole se contracte directement et par l'air, celle-ci est très virulente mais dans l'air ne se propage pas très bien, par contre si quelqu'un touche un bubon sans précaution…Elle est non pas dans les venins des abeilles mais transportée entre leurs pattes dans les réserves de pollen qu'elles ont emportées. Et une fois la violence de l'extraction du dard et d'une partie de l'abdomen de l'abeille ( ce qui fini par la tuer) le pollen se décroche et vient contaminer la victime. Un seul dard suffit à contaminer une personne. L’analyse des abeilles par le CDC confirmera qu’il s’agit d’une variété particulièrement vivace d’abeilles tueuses de type africain qui se sont propagées dans le sud de l’Amérique du nord dans les années 1970. Elles sont mortelles, non pas parce qu’une piqûre tue, mais parce qu’elles ont un comportement particulièrement agressif, et qu’elles attaquent toujours leurs cibles en essaim. Rien de particulier n’est mesuré sur ces abeilles, les traces de variole restent indécelables… (parce que le pollen éventuellement encore présent entre les pattes des abeilles est en quantité insuffisante pour analyse.) Il faut absolument trouver la provenance de ces insectes, afin de comprendre au plus vite cette menace… (en réalité la menace est calculée puisque les abeilles attaquant uniquement par essaim, se suicident en piquant et perdent en même temps le potentiel viral inclus entre leurs pattes, par contre si elles ne piquent pas elles s'en vont butiner ailleurs et contaminent de nouveaux champs de maïs). LA MAIN D’OEUVRE AGRAIRE >>> L’organisation et les gris utilisent une main d’oeuvre agraire très particulière. Au même titre qu’ils utilisent des méta-humains pour gérer les deux systèmes de catalogage, ils utilisent des enfants clonés, également des méta-humains, pour cultiver les champs transgéniques. Toutes les filles ont la même apparence, ainsi que tous les garçons. Ils n’ont pas de langage, et ne peuvent pas communiquer, et se comportent comme des abeilles, plus exactement comme les abeilles « ouvrières ». Ces enfants sont laissés à leur propre sort dans les espaces cultivés par les champs transgéniques. En cas de découverte, ils ne risquent pas de parler, et rien d’anormal ne peut être détecté à leur sujet, hormis le fait que leur patrimoine génétique est totalement identique… De surcroît, ils sont vaccinés contre les effets du virus. Ils ont autonomes, et vivent dans de discrètes petites maisons à proximité immédiate des cultures. Ils n’ont aucun moyen de contact avec le monde extérieur, aucun but, sauf celui de travailler comme ils l’ont toujours fait… La surveillance des espaces cultivés se fait très indirectement (satellite, caméras très discrètes, détecteurs, etc.) et seule une raison vraiment valable conduira à une intervention d’une équipe de nettoyeur. MOTIVATIONS PROFONDES NOTES AUX MJS >>> Cette campagne se veut volontairement apocalyptique. Mais, en dernier ressort, seul chaque Mj peut décider du poids réel de ce projet, recadré dans le contexte général de sa campagne. Il peut ne s’agir que d’un test grandeur nature pour une période plus lointaine, ou alors d’un moyen de pression des GRIS pour faire pression sur le CONSORTIUM, le BLACK BOOK, ou tout autre organisation jugée comme pervertie par la présence des GRIS sur Terre. De la même manière, les réels projets des GRIS restent absolument obscurs. Pourquoi ne pas envahir ouvertement la Terre ? S’agit-il réellement d’une invasion, ou la Terre est-elle destinée à se transformer en une sorte de réservoir d’esclaves ? Est-elle devenue un laboratoire géant ? S’agit-il d’un projet destinés à contrer celui d’une autre espèce concurrente ? Toutes ces questions, les Pjs devront se les poser, et ils trouveront des réponses qui ne satisferont que leurs pjs dans le cadre de la campagne qu’ils jouent. Que les Mjs, n’hésitent donc pas à changer tout ou partie de cette campagne ou de ce scénar individuel en fonction de leurs attentes propres ! LE SCENARIO >>> Il ne s’agit pas, cette fois, d’un scénario linéaire, mais bien plus d’idées à mettre en place sans ordre particulier. Chaque Mj est libre d’aborder le problème sous l’optique qui lui est chère. Par contre, tous les évènements ou idées de scénarios proposées ici sont nécessairement connectées entre elles, de façon à former un tout cohérent. En réalité, ce deuxième volet est davantage une boîte à idées qu’un scénario réel. - Morts suspectes : les Pjs sont envoyés pour enquêter sur des morts suspectes dans une ville de province, dans l’Etat relativement rural du Dakota du Nord, à la frontière avec le Canada. Plusieurs personnes sont décédées après avoir reçu des colis postaux. (...)
Ceux-ci ne renferment rien d’autre qu’un peu de gelée (de la gelée royale, évidemment !) alors que les abeilles responsables de ces décès sont allées s’installer (et mourir après avoir piqué) derrière les cloisons des demeures « infectées ». Le virus responsable de la mort est la variole, ce qui provoquera systématiquement un vent de panique dans les petites villes touchées. Surtout que des « barbouzes » tentent d’effacer toutes les preuves lors de l’enquête des Pjs… Remonter la piste des colis permettra de découvrir une exploitation agricole dans le sud du Canada, avec ses ouvrières et les plans de maïs (qui ne correspondent à aucune taxinomie officielle). Les forces d’intervention… interviendront pour éliminer les gêneurs. - Pox virus : l’un des pjs passe à l’hôpital à la suite d’une précédente aventure. Lors de son séjour à l’hôpital, il remarque (ou ses camarades) que certains médecins s’intéressent tout particulièrement à ses analyses sanguines, sans raison particulière. Des échantillons de peau lui sont prélevés au niveau de la petite cicatrice laissée par le vaccin (fait des années plus tôt) contre la variole et d’autres maladies. Si les pjs décident de faire la même chose, ils tombent sur le POX-VIRUS, le marqueur génétique qui identifie chacun. Il faut avoir l’idée de comparer les tests sur plusieurs personnes pour s’en rendre compte. Ils peuvent retrouver l’homme qui a prélevé les échantillons, ou le suivre, et tomber sur la bibliothèque de la mine Sturghold. A ce moment, ils sont repérés par l’organisation (ou les gris eux-mêmes ! (...)
Si ils y réussissent, les pjs se retrouvent le bec dans l’eau, avec 100 Mo de données mystérieuses. Tout juste pourront-ils apprendre que ces informations recensent le patrimoine génétique de la population américaine, sans plus de précisions, excepté ce fameux code de 35 chiffres constituant des codes uniques pour chaque personnes. (...)
Ces trois idées de mini-scénar permettent de recouvrir l’ensemble des informations détaillées plus haut. Le lien avec l’affaire de Lietchfield doit être fait par le biais des méta-humains (pourquoi un autre groupe s’y intéresse ?) ANNEXES POUR LES JOUEURS >>> Informations générales concernant le virus de la variole pour les joueurs : * Contagion : directe par voie aérienne, et indirecte par les croûtes. * Incubation : 7 à 17 jours. * Symptômes : fièvre élevée, invasion brutale : puis éruption généralisée de pustules qui s'ulcèrent et se couvrent de croûtes persistantes. (...)
Celui-ci les expérimente en 1784. En 1796 : vaccination de James Phipps (8 ans) par prélèvement sur un sujet atteint par la variole de la vache. En 1803 : la méthode est importée en France par La Rochefoucauld-Liancourt et le Dr Guillotin donne un avis favorable à Bonaparte : jusqu'en 1811, 2 500 000 personnes seront vaccinées en France. (...)
Destruction des stocks de vaccins : * L'OMS recommande en mars 1986 la destruction des stocks de vaccins, celle-ci ; irrévocable, annoncée 24-5-1996 : date limite 30-6-1999. 250 000 à 500 000 doses de vaccin sont conservées par l'OMS et un exemplaire du virus est conservé à Bilthoven au Pays-Bas. Statistiques : * Le 1er récit attestant sa présence date de 1500 av. (...)
* De 1980 à 86 : 131 cas suspectés (causes réelles : varicelle 54, rougeole 19, maladie de la peau 16, erreurs dans les statistiques ou les médias) Le Professeur a eu tout de même le temps de mettre ses pensées sous forme de note ainsi que quelques photos avant de décéder suite à ses blessures : * Les larves sont vivantes. * Le miel est un miel de fleur de maïs. * Du pollen dans les couvains est encore présent : pollen de fleur de maïs. * Les abeilles adultes sont toutes mortes, elles n'ont plus leur aiguillon. * Les abeilles sont d'origine africaine et extrêmement violentes. * La reine adulte est morte mais une larve vivante est d'origine royale. NOTE : 11h00 Echantillon d'un cadre d'alvéoles d'abeille naturel dénué d'architecture apicole Toutes abeilles adultes mortes Aucune ne possède encore son dard 3 types d'alvéoles, des vides ouvertes, des remplies de miel fermées et des couvains fermés avec réserve de pollen , des larves sont encore vivantes avec une plus grande ou c'est la reine ? Pollen de fleur de maïs Miel de fleur de maïs, bon, pas trop sucré 15h30 Origine africaine, très vivace, une m'a piqué ! Récupération du dard pour agrandissement : joli, RAS 15h40 D'autres larves éclos ( 7 ) 15h45 reine mature plutot excitée