JdRP Scénarios : Zombie Apocalypse : Episode 1
Notre aventure débute par une journée ensoleillée du mois de juin 2009, dans la petite ville de Stamford Town, NY, Etats Unis. Un peu de tourisme Stamford, surnommé la Reine des Catskills est une petite ville typique du nord des Etats Unis. Elle compte un peu plus de 3000 habitants et fait partie du comté de Delaware. (...)
C'est un endroit très tranquille, à l'écart des grandes autoroutes, un lieu de villégiature (surtout en été) offrant des paysages pittoresques où se mélangent bois, lacs, champs cultivés et larges prairies. Les rues sont bordées de vieilles demeures victoriennes typiques de la région. Stamford compte plusieurs musées témoignant du passé de la ville: épisode sanglant pendant la guerre d'indépendance (souvenir toujours commémoré lors de la fête nationale), quelques héros lors de la guerre de sécession (une statue sur Maint Street témoigne de cette glorieuse période), une petite ruée vers l'or dans les années 1890 (dont il ne reste que quelques mines désaffectées et des photos jaunies), quelques faits divers sous la Prohibition (la région abritait plusieurs distilleries clandestines). L'activité économique de Stamford tourne autour d'exploitations forestières, de quelques fermes et d'un petit zoning industriel en bordure de la ville. (...)
Mais l'activité principale de la Reine des Catskills, c'est le tourisme. La ville compte plusieurs hôtels, un camping et un complexe de chalets à louer. Les bois de la région offre des kilomètres de sentier pour les randonnées. Les touristes viennent à Stamford en été mais aussi en hiver, pour les fêtes de fin d'année, quand la neige ajoute sa note féérique au paysage des Catskills. Quelques lieux a visiter et quelques notables de la ville : Voici quelques lieux de Stamford qu'il convient de connaître sinon de visiter. Ce petit circuit touristique est également l'occasion de présenter quelques-unes des personnalités de la ville (autant de PNJ que les PJ peuvent connaître et pourront rencontrer au cours de la tragédie qui va se jouer). - la mairie de la ville sur Main Street et le maire Michael Jacobs. - le bureau du shérif John Burns (et son adjoint Bill Fergus). - le collège, le campus de Stamford et son terrain de base ball. - l'église presbitérienne de Stamford et le révérend Morton. - les magasins de la ville: le drugstore de Stevenson et le general store du vieux Sam. - les hôtels de la ville: le Stamford Hotel (gérant: Arnold StClair) et le Green Forest Inn tenu par la famille Nicholson. - le musée municipal, la bibliothèque et le conservateur Ronald Hitt. (...)
- le zoning industriel: un fabrique de papier et de carton, un usine de traitement du bois, deux ou trois fabriques familiales, une usine de soda (production locale). - des scieries dans la forêt au nord de Stamford, propriété des Wright et des Jacobs. - le dispensaire de Stamford et le docteur Dorothy Keller. - les stations service de la ville et le bureau de location de voitures. - les fermes de la région (les Johnson, les Perry, les Howard, etc.). - le complexe touristique des chalets. - le bureau de poste. - le cinéma de Penny Smith. (...)
- Radio Catskills. - la décharge de voitures de Tim Cross. - l'armurerie de Derek Bell. - le terrain de camping. - les kilomètres de sentier pour randonnée. - le terrain de golf. - le cimetière. Tous ces endroits sont indiqués sur la carte de Stamford qui figure en annexe de la présente campagne. Cette carte permettra aux joueurs de situer les différents endroits et de s'orienter dans la région. (...)
Avant que le «phénomène» ne débute, laissez les personnages-joueurs se balader, faire un tour dans la région et se familiariser avec la sympathique petite ville de Stamford. La mairie de Stamford : La mairie de Stamford se trouve sur Main Street, au centre de la ville. C'est une imposante bâtisse en brique rouge, rectangulaire avec une espèce de tour carrée en façade, et une horloge. Ce bâtiment abrite le conseil municipal de Stamford, le bureau du maire Michael Jacobs et de ses adjoints, ainsi que les bureaux des différents services municipaux et les archives. Le maire de la ville, Michael Jacobs, est un homme calme et pondéré, entre deux âges (la quarantaine), et du parti démocrate. (...)
En plus de son travail de maire, Michael Jacobs est patron d'une des scieries située dans la forêt au nord de la ville. Michael Jacobs, maire de Stamford : For 12 (+1), Dex 10 (+0), Con 11 (+0) Int 15 (+2), Per 10 (+0), Cha 16 (+3) Init +0, PdV 8, Def 10. (...)
Michael Jacobs est un homme de taille moyenne (1,80m), 45 ans, marié, deux enfants, le front dégarni, tendance à l'embonpoint (devrait faire plus de sport); il possède un diplôme d'ingénieur et gère les scieries Jacobs, en plus de son boulot de maire de Stamford (poste qu'il occupe depuis une dizaine d'années). Il est charismatique et sérieux; il sait rester calme et pondéré face aux situations difficiles. Le bureau du sherif : Le bureau du shérif Burns jouxte la mairie de Stamford. C'est une bâtisse sans étage, au toit en plateforme avec un parking à l'avant pouvant accueillir une petite dizaine de véhicule. Ce parking sert aussi pour la mairie. L'avant du bâtiment est occupé par le bureau du shérif John Burns et de son adjoint Bill Fergus. L'arrière du bâtiment comporte un couloir et trois cellules de détention. Une porte (toujours verouillée) donne sur une petite arrière-cour. Sur le toit du bureau du shérif se dresse une antenne radio assurant la communication entre le poste de police et les deux véhicules de patrouille (des 4x4 range rover). (...)
Le poste de police abrite un petit arsenal: deux fusils à pompe + une centaine de cartouches, trois colts et deux boîtes de 20 balles, un fusil de chasse à lunettes + une boîte de 15 balles (c'est l'arme privée du shérif; il s'en sert pour chasser le cerf) Cet arsenal est sous clé bien évidemment. Lors que le shérif et son adjoint sont en patrouille, c'est la secrétaire, Amy Fergus (épouse de Bill) qui assure la permanence. John Burns, shérif du comté de Delaware : For 14 (+2), Dex 12 (+1), Con 15 (+3) Int 14 (+2), Per 13 (+1), Cha 14 (+2) Init +1, PdV 10, Def 11. Armes à distance +3, Armes de mêlée +2, Conduire (4x4) +2, Connaissances de la Loi +3, Détection +2, Fouille +2, Intimidation +3, Orientation +1, Premiers soins +2, Profession (shériff) +3, Survie +3. Le shérif Burns est un homme de 35 ans, de taille moyenne (1,82m), plutôt sportif. Il est intelligent et observateur. Il est très investi dans son travail (il a la responsabilité de Stamford mais aussi des autres localités du comté). Il aime chasser et sait assez bien tirer. Il a une passion pour la chasse et possède outre son fusil de chasse à lunettes une petite collection d'armes privée à son domicile. Il est célibataire. Bill Fergus, adjoint du shérif : For 13 (+1), Dex 12 (+1), Con 11 (+0) Int 11 (+0), Per 13 (+1), Cha 12 (+0) Init +1, PdV 10, Def 11. (...)
Il a une petite tendance à boire un peu trop quand il n'est pas en service. Son épouse Amy, assistante du shérif, se désole du manque d'ambition de son mari. Le college de stamford : Le collège de Stamford, fondé il y a presque un siècle, est la principale école du comté. Elle accueille donc les enfants de Stamford mais aussi de plusieurs villes de la région. Il y a un pensionnat abritant une cinquantaine d'étudiant. L'école comporte plusieurs bâtiments (les locaux de cours + le pensionnat) ainsi qu'un terrain de sport. Stamford possède une équipe de base ball pas mal classée au championnat du comté. L'eglise de Stamford et le reverend morton : Stamford est une petite communauté regroupée autour d'un église et de son charismatique révérend, le père Morton. L'église se trouve à proximité du centre ville. C'est un bâtiment de style victorien, très typique. (...)
Il pressent qu'un événement grave va se produire. Il ne sait pas quoi ni quand exactement mais ça ne saurait tarder. Les magasins : Stamford compte deux ou trois magasins de fourniture style drugstore ou general store. Dans le drugstore de Stevenson et le general store du vieux Sam, il est possible d'acheter presque n'importe quoi, sauf des armes et des articles illégaux. Les prix pratiqués à Stamford sont un peu plus hauts que dans les grandes chaînes de magasins de la côte est mais les articles sont de bonne qualité. (...)
Il en profite pour augmenter légèrement ses prix, histoire de faire un peu de profit. Les hotels de la ville : Il y a deux hôtels en ville: le Stamford Hotel tenu par Arnold StClair et le Green Forest Inn tenu par la famille Nicholson. Le Stamford Hotel est un établissement trois étoiles repris dans les guides touristiques. Le prix pour une nuit + petit déjeuner est abordable (environ $15). (...)
Il est une véritable mine d'or de renseignements sur les lieux à visiter et les notables de la ville. Le musée et la bibliotheque : Le musée municipal de Stamford est un lieu à visiter. Il abrite de nombreux témoignages de la vie et de l'histoire de la ville, depuis sa fondation par des pionniers allemands jusqu'à nos jours. (...)
En face du musée, la bibliothèque municipale propose un large choix d'ouvrages (à la location). L'endroit est fréquenté par les étudiants du collège Stamford et par le club de lecture des veuves du comté. Le conservateur du musée qui fait également office de bibliothécaire se nomme Ronald Hitt. C'est un homme âgé (75 ans) qui a toujours vécu à Stamford; fonctionnaire à la retraite, il a la passion des livres et des choses anciennes. Il connaît l'histoire de Stamford comme personne. La ville compte d'autres musées de moindre importance comme le musée de la culture indienne (Stamford se trouve sur le territoire d'une ancienne tribu aujourd'hui disparue) ou le musée des pionniers, spécialisé dans l'histoire des premiers trappeurs et des fondateurs de la ville; mais de la bouche même de Ronald Hitt, ces petits musées sont des pièges à touristes, des magasins à gogo qui vous vendent des souvenirs de pacotille... (...)
L'endroit se compose de cinq hangars, d'un corps de garde, d'un baraquement, le tout entouré par une haute clôture et défendu par une grille portant la mention: «RESTRICTED AREA – US MILITARY DOMAIN». Le Zoning industriel : Stamford possède un zoning industriel où sont installées plusieurs petits entreprises: une fabrique de papier et de carton (fournie en bois par les scieries locales), un usine de traitement du bois (qui fournit du bois traité au marché de la côte est), quelques fabriques familiales et une usine de soda (production locale). (...)
Ces scieries exploitent le bois local et forment avec le zoning industriel le principal fournisseur d'emploi de la région, en plus du tourisme à la bonne saison. L'hopital L'hôpital de Stamford est dirigé par le docteur Dorothy Keller, une jeune praticienne venue s'installer dans la région il y a cinq ans. C'est une jeune femme intelligente et séduisante, encore célibataire. Au début, les gens du coin étaient assez méfiants mais ses talents de médecin l'ont très vite fait accepter par la population. L'hôpital joue également le rôle de pharmacie. On peut s'y procurer des médicaments et d'autres fournitures médicales. Le docteur Dorothy Keller : For 11(+0), Dex 15 (+3), Con 11 (+0) Int 18 (+4), Per 14 (+2), Cha 16 (+3) Init +3, PdV 8, Def 13. (...)
Bibliothèque +5, Connaissances médicales +8, Persuasion +6, Premiers soins +6, Profession (médecin) +8. Le docteur Dorothy Keller est une jeune femme d'une trentaine d'années, intelligente, vive et assez séduisante, encore célibataire. (...)
Ce sont pour la plupart des exploitations familiales: la ferme de Johnson, celle des Howards et l'élevage de chevaux de la famille Perry pour ne citer que les plus connues. Les chalets : En plus des deux hôtels du centre ville, Stamford possède un complexe touristique composé de plusieurs chalets au bord du lac Rexmere, un peu au nord-ouest de la ville. Les chalets dépendent du Stamford Hotel. Pour en louer un, il faut s'adresser au gérant de l'hôtel, Arnold StClair. Le bureau de poste : Stamford dispose d'un bureau de poste (envoi et distribution du courrier). Le cinema : Stamford possède un petit cinéma tenu par Penny Smith, une jeune femme un peu étrange (goth) qui a fait des études d'arts dramatiques à Boston puis est venue s'enterrer à Stamford pour d'obscures raisons. Elle est passionnée de films d'horreur. Radio Catskills : Sur les hauteurs de Stamford se dresse une antenne radio. Au pied de cette antenne, une vieille caravane avec un large écriteau indiquant «Radio Catskills». Ed Ratkin est l'animateur de cette petite radio locale. Il s'occupe également du vidéo-club de Stamford avec son frère James. La decharge de vieilles voitures : Un peu à l'écart de la ville, on trouve la décharge de vieilles voitures de Tim Cross; l'homme est assez sauvage et n'aime guère les contacts humains. (...)
On peut y acheter toutes sortes d'armes: pistolets colt, fusils de chasse, matériel divers, munitions. Le terrain de camping : Il y a un petit terrain de camping au sud est de la ville, en suivant Mountain Avenue: quelques caravanes, des locaux sanitaires et un petit plan d'eau. Une alternative pour loger dans la région. (...)
Le terrain de golf : Récemment, un promotteur a acheté plusieurs terrains au nord de la ville pour y créer un grand terrain de golf. Le cimetiere de stamford : Le cimetière de Stamford se trouve de part et d'autre de Mountain Avenue, au sud de la ville. Que le carnage commence... Notre aventure débute donc le 20 juin 2009 dans la petite ville de Stamford Town dans l'état de New York, comté du Delaware, Etats Unis. Les PJ vaquent à leur occupation habituelle par cette belle journée du début de l'été. La saison touristique s'annonce bien; le Stamford Hotel a déjà la moitié de ses chambres occupées; même chose pour le Green Forest Inn. Il y a déjà des touristes dans les chalets du lac de Rexmere et on a déjà vu les premiers randonneurs sur les sentiers du nord. (...)
Suivant que les PJ sont du crû ou des touristes, le début du scénario sera un peu différent. Parmi les personnalités de Stamford, les joueurs peuvent endosser le rôle du maire, du shérif, de son adjoint, du révérend Morton, du docteur Keller, du sergent Willis, de Tim Cross (la décharge de voitures), d'Ed Ratkin de Radio Catskills (ou son frère James) ou encore de Derek Bell l'armurier. Le meneur de jeu devrait pouvoir faire coller ces personnages aux classes prédéfinies (à la rigueur en les adaptant un peu). Les joueurs peuvent aussi jouer le rôle de touristes en vacances à Stamford ou de simples voyageurs de passage. Une fois ce choix fait, plusieurs modules sont proposés pour mettre en scène l'invasion de Stamford par des hordes de zombies. VIE PRATIQUE A STAMFORD : Avant que les choses ne commencent à tourner mal, les PJ voudront sans doute se promener dans Stamford et profiter un peu du calme et du dépaysement de cette petite ville si pittoresque. Pour vous aider à répondre à certaines questions pratiques du genre «combien coûte ce truc?», voici une petite liste des tarifs en vigueur en ville et dans la région. Certaines informations sont déjà citées plus haut. (...)
Cette liste devrait vous aider en cours de partie et vous éviter une perte de temps dans la recherche du juste prix. Une chambre + repas au Stamford Hotel $15. Une chambre + repas au Green Forest Inn $10. Location d'un chalet pour la semaine $200. (...)
Le plein d'essence $30. Acheter de la nourriture pour deux jours $25 à $50 (suivant la qualité/quantité). Matériel de camping $80 à $120 (tente, sac de couchage, carte, boussole, briquet, gourde, pelle). Médicaments $15 à $100 (suivant le médoc demandé). (...)
Cartouches (x10) $50. Balles (x10) $75. Ambiance de l'episode 1 : Même si les joueurs savent qu'il va y avoir des zombies à un moment donné, ils ne savent pas de quel côté ni quand ça va arriver. Le calme apparant du début de l'histoire cache une tension latente, comme l'idée d'une bombe à retardement prête à exploser à tout moment. (...)
L'arrivée de militaires dans la région et la fermeture des routes, la mise en quarantaine de la population, les infos concernant le phénomène dans le reste du pays, puis enfin l'apparition des premiers zombies, tous ces éléments vont précipiter Stamford dans un tourbillon de violences et de cauchemars d'où les personnages (et peut-être les joueurs) ne sortiront pas indemnes. Dans un premier temps, nous vous proposons des modules plus ou moins indépendants (mais liés à l'intrigue) à jouer suivant le type de personnage que les joueurs interpréteront. (...)
Entre deux nouvelles sur la visite du Pape en Argentine et les derniers attentats meurtriers en Irak, une nouvelle semble vouloir passer inaperçu... «... Notre correspondant à Providence nous signale qu'un début d'épidémie semble avoir frappé plusieurs quartiers de la ville de Providence. Des moyens médicaux ont immédiatement été mis en oeuvre mais les autorités se montrent rassurantes; il ne s'agit pas de nouveaux cas de grippe mais d'une autre malade totalement différente. (...)
» «Les symptômes sont différents de ceux de la grippe: forte fatigue, teint pâle, manque d'appétit, difficultés respiratoires légères mais pas de fièvre. Les médecins penchent plutôt pour une intoxication. Les malades ont été transférés à l'hôpital de Providence. Plus d'infos dans notre prochain journal ...» Quelques minutes plus tard, un flash spécial d'informations coupe l'émission en cours. «... flash spécial... on nous informe que des cas de ce qu'on appelle déjà le mal de Providence sont apparus à New York, au New Jersey et dans le Queens. Bien qu'il soit encore trop tôt pour le dire, on ne peut s'empêcher de faire le rapprochement entre les malades de Providence et ceux de New York. Les symptômes semblent indiquer qu'il s'agit de la même infection mais les autorités n'ont encore fait aucun commentaire là-dessus. (...)
» Un peu plus tard, Ed Ratkin de Radio Catskills diffuse l'information suivante entre deux tubes country. «... on peut lire sur le site de CNN que des émeutes auraient éclaté dans plusieurs quartiers de Providence, ceux-là même où les cas du mal de Providence s'étaient déclarés tôt ce matin. La police et la protection civile sont intervenus. On n'en sait pas plus. (...)
Plus d'infos en cours de journée...» «... Bulletin d'information CNN, 10h00. On nous confirme que de violentes émeutes ont éclaté à Providence, dans plusieurs quartiers résidentiels. La police et la protection civile semblent impuissantes à contrer les émeutiers dont on ne s'explique pas les motivations. Le maire de Providence a demandé l'intervention de l'armée. Plusieurs quartiers ont été bouclés. La ville est en état de siège. (...)
Nous recevons actuellement les premières images de notre envoyé spécial Warren Zender... Warren, que se passe-t-il exactement à Providence? » Là dessus, une succession d'images mal cadrées où on devine une foule hurlante, du sang, des corps au sol, des coups de feu. (...)
Les Randonneurs disparus : Amy Fergusson a reçu en fin de matinée un coup de téléphone du vieux Sam, le propriétaire du general store de Stamford. «... 'y se fait que j'ai loué du matériel de randonnée à une bande de touristes new-yorkais il y a trois jours. (...)
«Les gars voulaient aller jusqu'à la cabane de Castle Moutain pour y passer une nuit, puis repartir vers l'ouest jusqu'au lac de Rexmere. De là, ils devaient rentrer tout droit à Stamford mais je les ai pas encore revus. En temps normal, j'aurais rien dit mais avec tout c'qu'on dit à la radio ce matin, j'ai comme un mauvais pressentiment. (...)
Généralement, Amy ne tient aucun compte de divagations du vieux Sam, mais elle a comme l'intuition qu'il y a quelque chose qui cloche. Si un des PJ est le shérif, il peut se rendre au lac de Rexmere, ou téléphoner là-bas pour voir si on n'a pas vu les randonneurs disparus. Premiers malades : Le docteur Dorothy Keller a été confrontée ce matin à d'étranges malades: les patients étaient anormalement fatigués et avaient le teint très pâle. (...)
En fait, les malades faisaient partie de la même famille: les Howards qui possèdent une ferme au sud est de la ville. Le père Howard est resté à la ferme car il avait du travail mais il a envoyé sa femme et ses deux fils consulter le médecin. (...)
Le docteur a mis les trois patients en observation et sous antibiotiques mais leur état ne semble pas s'améliorer. Pas de fièvre mais un tendance léthargique évidente. L'un des fils Howard est tombé dans le coma vers 10h30, soit une petite heure après son admission à l'hôpital. Inquiète, le docteur Keller a contacté le shérif pour qu'il se rende à la ferme Howard. Si le père Howard est lui aussi atteint du même mal, il faut le faire venir à l'hôpital immédiatement. Dans le même temps, le gérant de Stamford Hotel, monsieur StClair, a téléphoné pour demander qu'on lui envoie un médecin de toute urgence: il y a plusieurs malades bizarres sans son établissement. Le camping : Un appel du camping de Stamford, sur Tower Moutain Road, demande l'assistance du shérif ou de son adjoint. Un des campeurs est comme devenu fou. Il est sorti de sa tente comme une furie et a mordu plusieurs autres campeurs. On a réussi à le maîtriser et à l'enfermer dans une des remises du camping. Depuis, il vocifère et frappe sur la porte. Dans le même temps, on a constaté plusieurs personnes ayant apparement fait des malaises: couchées dans leurs tentes, elles ne répondent pas et semblent plongées dans un profond sommeil. Le gérant du camping, Vic, demande qu'on lui envoie quelqu'un... Le sherif est debordé : En début d'après-midi, le téléphone du bureau du shérif n'arrête plus de sonner. Amy Fergus panique et supplie le shérif et son mari de revenir à Stamford (ils sont en patrouille et se sont sans doute déjà rendus au lac de Rexmere pour les randonneurs disparus ou à la ferme de Howard ou encore au camping de Mountain Road...) «Il se passe un truc pas normal du tout», crietelle dans le micro. On demande le maire... Vu que le shérif est assez pris, Amy Fergus a pris l'initiative de prévenir le maire Jacobs. Celui-ci débarque dans le bureau du shérif vers 13h45. Intervention de l'armee : Vers 14h00, le sergent Willis est six de ses hommes débarquent au bureau du shérif. Si le shérif n'est pas là, il demande à voir le maire Jacobs (celui-ci doit normalement être là). Willis a été averti par sa hiérarchie (un appel du QG de Providence) d'une situation d'urgence. Il n'en sait pas plus mais la situation sur la côte a l'air sérieuse. Il a reçu l'ordre de boucler la ville en attendant des renforts. Malheureusement, le sergent Willis ne dispose pas d'assez d'hommes pour pouvoir installer des barrages sur toutes les routes de Stamford. Il a dû laisser au dépôt militaire une garde réduite de seulement quatre hommes. Il demande au maire de recruter des volontaires pour l'aider. (...)
Concernant la situation à l'est, il n'a aucune information prouvée mais il semblerait que New York, Providence, Washington et Boston aient été déclarées «zone de quarantaine». Le président aurait déclaré la loi martiale dans ces quatres villes. (...)
Par contre, si les PJ sont de simples concitoyens, ils seront peut-être recrutés pour aller installer des barrières sur l'un ou l'autre route de la ville. On en parle encore a la tv : Dans le bureau du shérif mais aussi dans la plupart des lieux publics et dans une majorité de foyers de Stamford, tout le monde est rivé au poste de télévision. Le flash de 15h00 sur CNN montre un paysage de guerre, des rues désertes, des carcasses de voiture en feu, des vitrines de magasins éventrées, des corps un peu partout et des barricades gardées par des soldats fortement armés. (...)
leur visage est pâle et ils ne réagissent pas quand on leur parle... ce sont les mêmes symptomes partout...» «Nous allons succomber au mal de Providence...» «Nous allons devenir comme eux...» Là dessus, la journaliste annonce que le président, depuis le bunker de Cold Mountain en Alabama où lui et le gouvernement se sont réfugiés, a décrété la loi martiale sur tout le pays. (...)
» «C'est la fin du monde», clame plusieurs pancartes brandies par des manifestants. Là dessus l'émission se coupe net. Appel de l'hopital : Alors que le sergent Willis et le maire consultent les cartes pour coordonner la mise en place des barrages, un nouvelle appel de l'hôpital demande l'intervention d'urgence du shérif ou de son adjoint. Les Howards, admis le matin même, sont devenus violents et ont attaqué plusieurs membres du personnel. On a réussi à les enfermer dans un débarras. (...)
Ils semblent comme fous, frappent la porte et poussent d'horribles cris inhumains. Le docteur Dorothy Keller est très inquiète, surtout avec les dernières nouvelles de la côte est. Le shérif et son adjoint ont fort à faire. Il y a l'histoire des randonneurs perdus, l'appel du docteur Keller concernant le père Howard et sa famille, et enfin l'histoire du forcené du camping. La ferme Howard n'est pas loin. Le shérif décide donc de se rendre là en premier lieu. De là, il compte faire un détour par le camping. L'affaire des randonneurs lui semble moins urgente: ils se sont sans doute perdus. S'ils ne sont pas de retour pour le lendemain matin, il se rendra lui même à Castle Moutain ou au lac Rexmere. Bien entendu, si le shérif et/ou son adjoint sont des PJ, les joueurs sont libres de mener les différentes enquêtes autrement. La ferme des howard : La ferme des Howard se trouve à l'est de la ville, le long d'une petite route, en bordure des bois. C'est un endroit isolé où il n'y a que peu de passage. La ferme se compose d'un corps de logis et de deux granges. (...)
Alors que l'homme s'approche rapidement, les PJ ont juste le temps de se rendre compte de son aspect physique morbide: son visage est blême, les yeux révulsés et cernés de noir, la bouche ouverte comme pour mordre et ses mains sont crispées telles des serres. Il est couvert de sang. Si les PJ sont le shérif et son adjoint, ils n'auront d'autre choix que de faire usage de leurs armes de service, après les sommations d'usage. (...)
Derrière la seconde grange, les PJ ont aperçu du bois de chauffage empilé. Il y a une petite hache (1D8) qui pourrait leur servir. Tommy Howard, zombie : For 15(+2), Dex 14 (+2), Con 17 (+3) Int 8 (-1), Per 10 (+0), Cha 10 (+0) Init +3, PdV 20, Def 12, XP 250. Combat à mains nues +3 (1D6). Tommy Howard est devenu un zombie après avoir contracté l'étrange «Mal de Providence». Du sympathique fermier, il ne reste plus qu'une bête fauve, un être mort affamé de chair humaine, qui ne connaît ni la peur ni la douleur. Chaque PJ peut faire un test de Peur. En cas d'échec, il gagne un point de Peur et doit déterminer sa réaction sur la table de la page 3. L'unique moyen de «tuer» un zombie, c'est de détruire son cerveau. Il faut donc tirer dans la tête ou lui fendre le crâne. L'ultime point de vie du zombie se trouve localiser dans la tête. Si les PJ ne touche pas cette zone, la créature reste vivante, même mutilée, et continue à les attaquer. (...)
Après 5 blessures de ce genre, le joueur devra faire un test de CONstitution (Diff. 15). En cas d'échec, le PJ a contracté le Mal de Providence; il deviendra un zombie en 1D6 heures, après être passé par les différents stades de la maladie (teint pâle, fatigue, difficultés respiratoires, coma puis zombification). Une fois zombie, le PJ devient incontrôlable, un monstre affamé de chair humaine. Il peut être considéré comme perdu pour le joueur; il ne lui reste plus qu'à créer un nouveau personnage. Après ce traumatisant épisode de la ferme Howard, il ne fait plus aucun doute pour les PJ que le Mal de Providence, après avoir ravagé les grandes villes de la côte est, est aux portes de Stamford. Il faut prévenir les autorités (à moins que les PJ ne soient eux-mêmes les autorités) et s'organiser pour contrecarrer l'avancée du mal, s'il est encore temps. D'après l'appel du gérant du camping, les gens là-bas sont sans doute aussi infectés par l'étrange maladie. Le camping de l'enfer : Au camping, la situation est devenue rapidement cauchemardesque. Vic, le gérant, aidé de plusieurs campeurs, ont réussi à neutraliser le forcené et à l'enfermer dans une remise. Hélas, le zombie (car il s'agit bien d'un mort-vivant) a mordu plusieurs personnes. En quelques heures, les victimes se sont transformées en monstres. (...)
Lui et quatre campeurs sont enfermés dans la caravane et ont réussi à barricader la porte et les fenêtres mais ils ne pourront pas tenir longtemps. Dehors, il y a au moins une vingtaine de zombies enragés qui assiègent la caravane. Si les PJ sont le shérif et son adjoint, ou s'ils sont armés, ils pourront peut-être éliminer les zombies ou du moins donner une chance à Vic et les campeurs rescapés de s'en sortir vivant. S'ils n'ont pas d'armes, ils pourront toujours faire un diversion qui permettra à Vic de faire une sortie et de «tuer» plusieurs zombies. C'est nettement plus risqué bien entendu. Campeurs zombies : For 12(+1), Dex 11 (+0), Con 12 (+0) Int 8 (-1), Per 10 (+0), Cha 10 (+0) Init +1, PdV 10, Def 11, XP 150. Combat à mains nues +1 (1D4). Se faire charger par une horde de zombies, c'est assez traumatisant. Les PJ peuvent faire un test de Peur. En cas d'échec, ils gagnent un point de Peur et doivent déterminer leur réaction sur la table de la page 3. (...)
Si les PJ réussissent à sauver Vic, ce dernier leur racontera son histoire. Pour lui, pas de doute: le premier zombie était un gars de Providence venu passer ses vacances dans le coin. Il a amené cette foutue maladie avec lui et a infecté les autres. Par simple morsure, on peut être contaminé mais les victimes deviennent d'abord très pâle, sont très fatigués et ont des difficultés à respirer. Après quoi elles tombent dans le coma pour se réveiller en zombie affamé de chair humaine et extrêmement violent. Le cabane aux morts-vivants : Pour arriver à ce paragraphe, il y a plusieurs possibilités. Soit les PJ font partie des forces de l'ordre (le shérif et son adjoint), soit ce sont des touristes en randonnée. Le circuit de randonnée passant par Castle Mountain est très fréquenté par les touristes. (...)
Ils se jetent sur les PJ en poussant des sons inarticulés, tentent de les mordre et de les agripper de leurs mains griffues. Randonneurs zombies : For 13(+1), Dex 14 (+2), Con 15 (+2) Int 8 (-1), Per 12 (+1), Cha 10 (+0) Init +2, PdV 15, Def 13, XP 200. (...)
En fouillant les affaires des randonneurs, vous trouvez un couteau de chasse (1D6). Où sont les trois autres randonneurs? Ils sont devenus également des zombies et errent à la recherche de chair humaine. Deux d'entre eux sont retournés vers le sud et Stamford en coupant à travers bois. Le troisième est descendu vers le nord. Aux PJ de voir s'ils doivent se lancer dans la chasse aux zombies. Les zombies a l'hopital : Le docteur Dorothy Keller est confrontée à un problème; tous les membres de la famille Howard, après être restés dans le coma pendant deux heures, se sont soudainement réveillés et ont commencé à attaquer le personnel soignant et les autres malades. Depuis d'autres malades ont présenté les mêmes symptômes, surtout parmi ceux qui avaient été blessés par les Howard. Elle a placé tout le monde en quarantaine. Entretemps, elle a envoyé il y a deux heures un médecin et deux infirmiers au Stamford Hotel suite aux coups de téléphone d'Arnold StClair, le gérant de l'hôtel. Elle est sans nouvelle depuis et la réception de l'hôtel ne répond pas. Il y a un instant, un fax est tombé: épidémie. Les centres médicaux de la côte est sont débordés. Ce qu'on appelle déjà le «Mal de Providence» progresse rapidement. Les malades doivent être mis en quarantaine et entravés, pour leur propre sécurité mais aussi pour celle du personnel soignant. Là dessus, les PJ débarquent. Le docteur Keller leur fait un rapide topo de la situation... C'est à ce moment-là que les Howards réussissent à défoncer la porte de la chambre où on les avait enfermés. (...)
Ils se ruent dans les couloirs, mordant tous ceux qu'ils rencontrent. Si les PJ sont armés, ils n'auront d'autre choix que de les abattre. Les Howard, famille zombie La mère : For 11(+0), Dex 12 (+1), Con 15 (+2) Int 8 (-1), Per 10 (+0), Cha 10 (+0) Init +1, PdV 10, Def 12, XP 100. Combat à mains nues +1 (1D4). (...)
Les deux fils : For 11(+0), Dex 11 (+0), Con 13 (+1) Int 8 (-1), Per 10 (+0), Cha 10 (+0) Init +0, PdV 8, Def 10, XP 50. Combat à mains nues +1 (1D6). Contre le «Mal de Providence», il n'y a pas de remède ou de vaccin. D'après l'expérience qu'en ont les PJ, il n'y a pas d'autre choix que d'abattre les personnes infectées, ce qui scandalise le docteur Keller qui se refuse à tuer des gens de sang-froid. Les PJ en sont là de leur discussion quand ils entendent des cris au bout du couloir. Plusieurs patients «zombies» ont réussi à se libérer et remontent le couloir en courant, poussant des beuglements bestiaux. Zombies : For 13(+1), Dex 14 (+2), Con 15 (+2) Int 8 (-1), Per 12 (+1), Cha 10 (+0) Init +2, PdV 15, Def 13, XP 200. Combat à mains nues +2 (1D6). Si les PJ se retrouvent acculés par les zombies, alors qu'ils se voient déjà morts, des coups de feu retentissent. Le sergent Willis et deux de ses hommes surgissent dans le couloir et arrosent copieusement les zombies au fusil d'assaut. Après quoi il explique aux PJ l'urgence de la situation. «Nous évacuons la zone et nous nous replions sur Stamford. Le maire est en train d'établir des barrages sur les routes menant à la ville (avec l'aide du shérif). On a besoin de tous ceux qui savent se battre.» «Il nous faut des médicaments et du matériel de soins. Nous réquisitionnons tout ce qu'on peut emporter... j'ai vu une ambulance devant l'hôpital. On peut s'en servir pour charger le matériel réquisitionné...» Là-dessus, il tourne les talons et continue le nettoyage de l'hôpital. Les PJ peuvent aider à l'évacuation de l'hôpital, et tenter de rejoindre Stamford où la résistance s'organise. Aux armes : A Stamford, le shérif et le maire, avec l'aide de volontaires, ont établi des barrages et réquisitionné des armes, notamment à l'armurerie de Derek Bell sur Liberty Street. Les habitants ont été invités à rester chez eux et à fermer portes et fenêtres, afin d'éviter tout contact avec un éventuel élément pathogène mais personne ne sait exactement s'il s'agit d'un virus, d'une arme bactériologique ou biologique, ou d'autre chose. D'après le témoignage du docteur Keller, certains malades étaient bien des touristes venus des villes contaminées de la côte est mais d'autres étaient des habitants de la région, qui n'ont jamais eu de contact avec les touristes. On peut donc imaginer n'importe quoi. Le «truc» qui provoque la zombification peut très bien être transporté par le vent, ou autre chose... Le shérif a réquisitionné toutes les armes disponibles. Même si les PJ n'ont pas d'armes à eux au départ, on leur donne de quoi assurer leur défense et celle de la ville (= fusil de chasse, riot-gun, arme de poing + munitions). Barrage sur Main Street : Les premiers effets du «Mal de Providence» ne tardent pas à se faire sentir. Les PJ se trouvent sur Main Street, à surveiller un des barrages établis par le shérif quand ils entendent des coups de feu. Ca a l'air de venir du côté de la station service de Jack Nichols. (...)
Des hommes et des femmes au visage blême, la démarche claudiquante, la bouche béante dégoulinante de sang, les vêtements déchirés. A l'approche de la barricade, ils se mettent à courir en poussant des grognements bestiaux... Zombies : For 13(+1), Dex 14 (+2), Con 15 (+2) Int 8 (-1), Per 12 (+1), Cha 10 (+0) Init +2, PdV 15, Def 13, XP 200. Combat à mains nues +2 (1D6). La horde de zombies charge la barricade. Les PJ vont devoir défendre chèrement leur peau. Simultanément, ils entendent des coups de feu à l'est et au sud. Apparement, on se bat aussi sur les autres barricades. Il va falloir tenir. Le combat contre les zombies est assez chaotique. Il faut absolument tirer dans la tête si on veut être débarasser une fois pour toute d'un zombie, ce qui complique un peu le combat. En cas de blessures, consultez le cadre page 15 expliquant comme gérer les blessures dûes à des zombies et les conséquences éventuelles. Au cours de l'affrontement, les PJ seront peutêtre amenés à abandonner leur position et à se replier vers l'hôtel de ville. (...)
En chemin, ils se rendront compte que l'ennemi vient autant de l'extérieur que de l'intérieur. Certains habitants de Stamford semblent immunisés au «Mal de Providence» (comme les PJ) mais de nombreux autres sont devenus des zombies et attaquent de toutes parts. Les combats semblent s'éterniser, les munitions commencent à baisser, les vagues de zombies semblent sans fin... Les renforts arrivent : Au moment où tout semble perdu, plusieurs véhicules militaires font irruption dans le centre-ville. Des soldats en surgissent, armes au poing. Le nettoyage commence. Un feu nourri anéantit les zombies présents sur la place. Certains soldats achèvent d'éliminer les zombies au lance-flamme. Une odeur de chair brûlée envahit l'atmosphère. En quelques minutes, la zone est sous contrôle. (...)
» Le colonnel explique alors aux PJ que lui et son unité (trois véhicules blindés et une vingtaine d'hommes) sont tout ce qui reste d'un bataillon qui avait pour mission de tenir la banlieue de [nom d'une ville]. «Il ne reste plus rien à défendre là-bas... juste des zombies... Ils sont tous morts.» CNN breaking news : Depuis quelques minutes, la chaîne de télévision national CNN diffuse en boucle un message du Président : «. (...)
» La derniere emission de radio catskills : Sur la fréquence de la radio locale, Ed Ratkin commente ce qu'il voit de la colline où se dresse l'antenne radio. De là où il est, il a une vue d'ensemble sur Stamford et ses environs. «A ceux qui m'écoutent encore, à ceux qui ne sont pas encore devenus ces bêtes humaines que j'ai abattu ce matin devant mon mobil-home, ceci est sans doute la dernière émission de Radio Catskills. (...)
et ce matin, je leur ai explosé la cervelle au fusil de chasse... ils voulaient me bouffer... j'avais pas le choix...» «J'aperçois de la fumée au-dessus de Stamford. Et j'ai entendu des coups de feu. On se bat aussi là-bas. Il y a peut-être encore des survivants «humains». (...)
Au volant, Ed Ratkin, l'oeil hagard de n'avoir pas dormir depuis 48 heures mais vivant (ce n'est pas un zombie). Sur le siège passager, un fusil de chasse et une boîte de cartouche. Zombie apocalypse : Avec l'aide du colonnel O'Brian et de ses hommes, les PJ réussissent à «sécuriser» temporairement le centre-ville, du moins une zone de plusieurs rues autour de l'hôtel de ville. Il y a d'autres survivants mais il est assez difficile d'estimer leur nombre. Plusieurs dizaines d'entre eux se sont présentés aux barrages établis autour du périmètre. (...)
Il faudra aussi sécuriser le périmètre en question, et assurer l'approvisionnement en eau et en vivres; et aussi en armes et munitions. Pour l'heure, les zombies semblent s'être dispercer mais ce n'est que partie remise. Il est clair qu'ils reviendront, plus nombreux, plus affamés que jamais. (...)
Et dans le cas d'un virus, pourquoi les PJ ne l'ont-ils pas contracté. Sont-ils réellement immunisés? Et pourquoi? Le docteur Keller voudrait pouvoir retourner à l'hôpital pour y prendre du matériel et consulter le réseau, glâner des informations concernant l'épidémie, trouver des réponses, estimer l'étendue de la contagion... La suite de cette épopée funèbre dans le second épisode de la campagne Zombie Apocalypse. ***