JdRP Scénarios : Vacances au Pays de Bouc
(...) ). Je me suis dis qu’il fallait marquer le coup et nous avons, le temps d’une soirée, plongé dans la Comté, ses turpitudes quotidiennes et surtout les événements tragiques qui la bouleversent en cette fin de Troisième Age. (...)
C’est donc à l’aide de quelques litres de bières et de délicieux petits plats que nous sommes entrés dans la peau de Hobbits. Ecrit pour quatre joueurs, dont un mis en évidence tout au long de l’histoire, ce scénario peut nécessiter quelques modifications pour être jouable par tous. (...)
- De la bière et autres breuvages, et surtout des plats à grignoter (fromage, saucisson, pizza, biscuits, gâteaux, tartes, champignons, etc.). - Le livre de la Communauté de l’Anneau pour lire les extraits choisis. - Une télévision et un lecteur DVD/vidéo pour passer l’extrait de la Communauté de l’Anneau lors de la poursuite des Hobbits par les Cavaliers Noirs avant le bac. - Des pipes et du tabac pour permettre aux joueurs de se remettre de leurs émotions. Au pire, un narguilé fera l’affaire. Si vous aimez vous déguiser, le costume traditionnel des Hobbits n’est pas compliqué à faire (pantalon retroussé pour laisser apparaître les pieds velus, chemise ample et veste ou gilet simple). (...)
Tout cela bien sûr est optionnel mais rajoute énormément à une atmosphère débridée et détendue digne des plus grandes fêtes des quatre Quartiers et du Pays de Bouc. La situation initiale : Ronalf Soucolline est un Hobbit rêveur, jardinier à Hobbitebourg. Grand ami de Samsagace Gamegie, le départ de celui-ci aux côtés de son maître, Frodon Sacquet, le laisse seul avec ses jardins à entretenir en ce début d’automne. Un peu triste, Ron décide d’aller passer quelques jours à Stock, chez son cousin Phildebert Brandebouc. Celui-ci est un apprenti cuisinier dans une famille importante du village. Son sens de l’humour légendaire en fait le parfait remède à la morosité de Ron. Maître Soucolline lui envoie donc une missive, prépare ses affaires et quitte Hobbitebourg le 25 septembre 1417 (selon la datation de la Comté, 3018 du T.A. selon le calendrier du Gondor). Premier jour : 25 septembre 1417. « A l’époque où commence ce récit, le nombre des Frontaliers, comme on les appelait, s’était grandement accru. (...)
Soudain, un cri horrible, comme un sifflement, retentit dans le lointain. [Pour ceux qui ont le matériel adéquat, passez ici la scène de fuite de Frodon et compagnie vers le bac. Arrachez ensuite les joueurs de la télé et poursuivez]. Un jet de Perception réussi permet à Ronalf d’entendre un bruit de galop venant de derrière lui, sur la route. (...)
Le Cavalier Noir court vers son destrier et fonce au travers de la compagnie venue au secours de Ronalf. Après des retrouvailles pleines d’émotions et des présentations rapides, les Hobbits retournent à Stock où leur arrivée nocturne ne passe pas inaperçue. De nombreux habitants de Stock quittent leur lit et, laissant leur femme garder la maison et les enfants, ils se rendent au Perchoir Doré pour écouter les nouvelles (et, accessoirement, boire une bonne bière). Les Hobbits se retrouvent bientôt dans une auberge remplie et curieuse. Faites-leur répéter leur histoire plusieurs fois, demandez à Ronalf de chanter une chanson de Hobbitebourg [s’il ne sait pas improviser, donnez-lui une chanson tirée du Seigneur des Anneaux] et profitez de l’occasion pour faire boire les joueurs. Parmi les commentaires des habitants, les plus intelligents disent que tout cela provient de ce Sacquet qui a acheté une maison à Creux-de-Crique. (...)
» Les PJ devraient décider d’aller le voir le lendemain, au grand plaisir de Ron qui pourrait retrouver son ami Sam. S’ils ne sont pas trop distraits par la foule, faites leur tester leur Perception. Les Hobbits de Stock remarqueront un étranger tandis que Ronalf reconnaîtra Ted Rouquin, le meunier de Hobbitebourg, fort intéressé par son récit. S’ils l’interrogent sur sa présence, il répondra qu’il est là pour affaires. Si on insiste, il racontera une histoire d’achat de grains en provenance du Pays de Bouc. Mais n’en faites pas tout de suite le suspect numéro un. Si vos joueurs se braquent sur lui, glissez-leur un autre individu louche de votre crû pour noyer le poisson. (...)
Après la nuit agitée de la veille, le réveil est laborieux et tardif et un bon petit déjeuner est nécessaire pour se remettre d’aplomb. Bref, ce n’est que fort tard que les Hobbits vont se rendre au Pays de Bouc. S’ils tentent de passer par le bac, il apercevront celui-ci amarré de l’autre côté et ils ne pourront le faire revenir. Ils perdront donc un temps précieux (surtout s’ils repassent par Stock pour reprendre un repas). (...)
Ils ont préféré fermer la porte et envoyer un messager prévenir le maître du château, qui représente l’autorité du Pays de Bouc. S’ils interrogent un des gardes plus avant, celui-ci parlera d’une ombre plus noire que la nuit rampant jusqu’au pied de la porte et reniflant bizarrement. (...)
[…] [la maison] s’élevait en retrait du chemin au centre d’une vaste circonférence de gazon, entourée d’une ceinture d’arbres bas qui doublaient la haie. […] C’était une demeure rurale, aussi semblable que possible à un trou de Hobbit : elle était longue et basse, sans étage ; et elle avait un étroit toit de gazon, des fenêtres rondes et une grande porte ronde. (...)
141 S’ils frappent à la porte, il faut de longues minutes pour qu’une voix leur demande ce qu’ils veulent et qui ils sont. En insistant (jets d’Eloquence ou de Baratin ?), un Hobbit ventripotent du nom de Fredegar Bolger leur ouvre et leur dit que « Monsieur Frodon est absent pour le moment. Il est allé avec ses amis présenter ses hommages au maître du château. » Logiquement, les PJ devraient alors prendre la route de Château-Brande, fief de la famille Brandebouc, où Phildebert a passé son enfance. « Jadis, Gorenhad Vieilbouc, chef de la maison Vieilbouc […] avait traversé la rivière, frontière originelle du pays à l’est. Il édifia et excava Château-Brande, changea son nom en celui de Brandebouc et s’établit pour devenir maître de ce qui était virtuellement un petit pays indépendant. (...)
138 Après s’être faufilés à travers des couloirs étroits remplis de linge qui sèche, de matrones qui discutent et de garnements qui hurlent, les PJ sont conduits par Phil auprès du vieux Rory Brandebouc, le maître du château. Le doyen est assis dans un fauteuil confortable, entouré de sa descendance et fumant de l’herbe à pipe. (...)
Il accueille ses invités chaleureusement (il fait dégager un table et servir un repas improvisé) et est très curieux d’apprendre les nouvelles de Stock et de Hobbitebourg. C’est un personnage très perspicace malgré son aspect un peu gâteux et sa surdité désastreuse. Malheureusement il n’a pas vu Frodon Sacquet ni Meriadoc Brandebouc mais il attend leur venue avec intérêt car ils ont certainement plein de choses à lui raconter. De plus, sa demeure est assez grande pour accueillir les PJ s’ils désirent rester au Pays de Bouc. Bref, le Gros Bolger leur a menti. C’est donc assez fâchés que les Hobbits retournent à Creux-de-Crique. Toutefois, si leur colère ne leur obscurcit pas les sens, ils devraient remarquer un intrus tentant de guetter la maison à travers la haie. Il s’agit de Ted Rouquin, qui prend ses jambes à son cou dès qu’il est repéré. Bien penaud, il explique qu’il s’est perdu et voulait savoir si cette demeure isolée était habitée. (...)
Mais il faut que l’initiative du jet vienne du joueur. [En fait, il a été interrogé par un Nazgûl qui a joué sur sa cupidité pour l’envoyer au Pays de Bouc comme espion. Il a rendez-vous avec lui chaque soir dans un coin isolé du Maresque]. Cet incident leur ayant fait comprendre que quelque chose d’étrange est en cours à la Comté, les PJ vont aller voir le Gros Bolger. Après l’avoir confondu dans ses explications embrouillées, ils devront lui prouver que leurs intentions sont pures avant qu’il ne les mette dans la confidence. Il les fera alors jurer de garder le secret et ils seront liés à la conspiration des amis de Frodon. Tout en leur servant un des repas du soir [Phil peut aussi montrer ses talents de cuisinier], Fredegar leur expliquera que Frodon a quitté la Comté le matin même, par la Vieille Forêt. Il était poursuivi par des Cavaliers Noirs qui voulaient récupérer un anneau magique hérité de Bilbon. Le Gros ne sait rien de ces êtres étranges, à part qu’ils sont effrayants et très dangereux. Il ignore tout de l’Anneau, à part qu’il rend son porteur invisible. Certains PJ voudront le rejoindre ou le rattraper mais Gros Bolger les en dissuadera. (...)
Il se doute bien qu’il est impossible de les retenir indéfiniment, mais toute journée de gagnée est un bonus pour Frodon et ses compagnons. Or, si la Porte Nord est gardée, il y a encore deux autres entrées au Pays de Bouc pour des chevaux : le Bac de Châteaubouc et le pont de Fondtombe. Il faudrait donc veiller à ce que le bac reste amarré à la rive est et aller à Fondtombe installer une garde sur le pont. (...)
Vous pouvez d’ailleurs mettre en scène la visite d’un fermier venant offrir quelques légumes en gage de bienvenue et profitant de l’occasion pour jeter un oeil sur la maison et ses habitants. Les PJ, eux, peuvent passer par Château-Brande demander à Rory Brandebouc de placer un garde près du Bac et renforcer la surveillance de la Porte Nord, mais ils devront alors justifier leur requête avec brio. (...)
Ils peuvent aussi aller eux-même au Bac mais sauf si l’un d’entre eux se dévoue pour y passer la journée, un Hobbit pourrait bien vouloir traverser pour se rendre au Quartier Est, sans compter avec Ted Rouquin qui ne demande qu’à faciliter le passage de ceux qui lui ont promis la fortune. L’étape suivante est le bourg de Fondtombe. Pour s’y rendre, les PJ traversent le Pays de Bouc, qui est beaucoup plus escarpé que la Comté et dont les habitants ont de drôles de coutumes. Le bourg en lui-même est étendu sur les deux rives du Brandevin au-dessus duquel un pont étroit a été jeté. Celui-ci n’est bien entendu pas aussi grand que celui de la route de l’est mais peut permettre à un petit chariot de passer (et a fortiori à des chevaux). [Des Hobbits non habitués peuvent se sentir fort mal à l’aise si près de l’eau et craindre l’effondrement du pont à tout moment. (...)
Ils sont vêtus de cuir et de peaux, et leur visage est marqué par une vie bien plus rude que celle des habitants de la Comté. Ils parlent un Westron difficile à comprendre avec un fort accent. Quelques Hobbits tentent de discuter avec eux. Les Grandes Gens viennent du sud, chassés par d’autres hommes, eux-mêmes déplacés par la guerre. (...)
Ils ne savent pas trop de quelle guerre il s’agit et cela leur importe peu. Pourquoi les Cavaliers Noirs ont-ils si difficile à pénétrer dans le Pays de Bouc ? Ne sont-ils pas assez puissants pour se rendre là où ils le veulent ? Oui bien sûr. Mais contrairement à ce qui est montré dans le film, Tolkien rend les Nazgûl plutôt discrets dans leur enquête sur « Sacquet » dans la « Comté ». Sauron n’est pas encore prêt à faire la démonstration de sa puissance et préfère utiliser la ruse et la corruption pour obtenir ce qu’il veut. (...)
Les Spectres n’aiment pas l’eau et répugnent à la traverser. C’est pourquoi ils préfèrent faire appel à des agents pour leur ouvrir les portes du Pays de Bouc. Tout ce qu’ils savent, c’est que d’autres les suivront et en grand nombre, et qu’ils réclameront des terres. (...)
Pendant la discussion, Ronalf se fait aborder par une serveuse accorte, aux beaux cheveux dorés et vêtue d’une robe violette. Apprenant qu’il vient de Hobbitebourg, Sanedrinella – c’est son nom, lui demande chanter ou conter quelque chose de son pays. (...)
S’il parvient à l’impressionner – et ne doutons pas qu’il y arrivera, elle lui fixe rendez-vous le lendemain au lieu-dit la croisée des chemins. Les autres Hobbits peuvent s’occuper d’organiser la défense du pont avec le shirrif et de la production d’armes avec le forgeron (et pourquoi pas de préparer la cuisine). (...)
Un test de perception difficile permet d’apercevoir au loin une petite silhouette qui s’éloigne dans les champs. Mais il est trop tard pour la rattraper [Il s’agit de Ted Rouquin qui a accompagné les étrangers et s’en va remettre son rapport à son maître ténébreux.]. Il est par contre beaucoup plus facile d’entendre les voix et les cris qui proviennent de la grange. (...)
Le chef des hommes sauvages la menace de son coutelas et d’un rictus qui en dit long sur ses intentions malhonnêtes tandis que ses hommes discutent, un peu à l’écart, dans leur langue incompréhensible. Les PNJ : Pour les compétences de Ted Rouquin, des hommes sauvages (du pays de Dun) et du Nazgûl, consultez le Bestiaire de Tiers Age sur http://www.couroberon.free. Si les Hobbits leur en donne l’occasion, les hommes s’enfuient dès que le contrôle de la situation leur échappe. (...)
Il est possible de le faire tomber, de lui sauter dessus depuis l’étage, etc. Le sang risque de couler pour la première fois depuis bien longtemps dans la Comté. Une fois en sécurité auprès de son héros, Sanedrinella avoue en pleurant qu’elle a été forcée de leur parler des points d’entrée dans le Pays de Bouc. Outre ceux connus par les PJ, elle connait une légende parlant d’un sentier qui traverse la Vieille Forêt et le Tournesaule à un endroit où ils ne sont pas très larges et aboutit par un passage souterrain près de Fin-de-Barrière. (...)
Seuls des érudits qui connaissent la Vieille Forêt pourraient en savoir plus, comme le Père Magotte où le vieux Rory Brandebouc. Après s’être assuré que Tim Gristerrier a bien placé des barricades et organisé la garde au pont de Fondtombe, les PJ vont retourner à Château-Brande. (...)
Sa lecture est ardue mais au bout de quelques heures, les PJ sont récompensés par cet extrait codé : oohbskdrvtvadejehzhovbwidjoudfwxrgxcuagchlemrpxyfeitrquawd Ce qui, une fois décrypté, signifie : Le passage est à la tour de Boucfort. La tour en question peut être située facilement par n’importe quel habitant du Pays de Bouc. Il faudra toutefois aux PJ retraverser une fois de plus la région pour s’y rendre et réussir quelques jets d’Orientation pour la trouver. En effet, cette tour est très ancienne, sans doute est-elle plus ancienne que la venue des Hobbits par ici. De plus, elle est cachée au fond d’un bosquet. Lors de son exploration, les PJ découvriront l’entrée, assez large, d’un souterrain. (...)
A moins que vous n’en décidiez autrement, il n’est habité que par des rongeurs et des araignées. Vous pouvez toutefois y placer Ted Rouquin ainsi que l’un ou l’autre homme sauvage, venus repérer les lieux pour les Cavaliers Noirs, voire quelque sinistre habitant de la Vieille Forêt ou même le spectre de l’ancien propriétaire de la tour. (...)
La tâche des PJ, à part l’élimination des éventuels gardiens, sera de provoquer l’éboulement de la galerie, ce qui ne sera pas trop malaisé vu l’état de délabrement de celle-ci. Plus de combats ? Si vos joueurs aiment les combats, vous pouvez entourer Ted Rouquin d’un bande de larrons. Les hommes sauvages peuvent aussi être plus nombreux ou mieux organisés. (...)
Enfin, la visite de la tour abandonnée peut être le cadre d’une scène de combat héroïque où seule l’arrivée de renforts envoyés par Rory Brandebouc permettra de repousser la menace. Je ne vous recommande toutefois de ne pas faire intervenir un Nazgûl directement. (...)
D’abord parce que les PJ ne sont pas de taille, ensuite parce que la logique du livre veut que les Spectres de l’Anneau n’utilisent pas ouvertement leur puissance destructrice dans la Comté face aux Hobbits. Gardez aussi à l’esprit que les morts violentes sont rares dans ce pays paisible. Sixième journée : 30 septembre 1417. Et voilà. (...)
Lassés de l’incompétence de leurs agents, les Nazgûls vont alors utiliser ouvertement leurs pouvoirs pour traverser la Vieille Forêt et la Haute Haie et inspecter la maison de Creux-de-Crique. Grâce à leur intervention, une partie seulement (!) des Spectres de l’Anneau patrouillent dans les alentours de Bree. Cela a laissé l’occasion à Frodon et ses compagnons d’atteindre la ville et de rejoindre Grand-Pas. « La maison de Creux-de-Crique se dressait, silencieuse. (...)
] Les formes noires s’enfuirent de la maison. L’une d’elles, dans sa course, laissa tomber sur le seuil un manteau de Hobbit. Le bruit de sabots retentit dans le chemin et, poussant jusqu’au galop, s’éloigna en martelant les ténèbres. (...)
Pour le moment, ils avaient d’autres choses à faire : ils savaient à présent que la maison était vide et que l’Anneau était parti. Ils chargèrent les gardes de la porte et disparurent de la Comté. » SdA, tome I, p. 239-240 Note : Les citations sont extraites du Seigneur des Anneaux, La communauté de l’anneau, Presses Pocket, Paris, 1986. « Le soleil est haut. Tous les autres sont debouts et affairés. (...)
S’ils le font de manière fort convaincante (c'est le MJ qui décide), ils ont droit à un bonus lors de leur prochain test. Hobbit (Fort), Apprenti forgeron : Braladoc Bophin. Braladoc est l'assistant du forgeron de Stock. C'est une fonction importante dans le village et Braladoc la remplit avec sérieux. (...)
Pourtant, il lui est arrivé de se demander s'il ne suivrait pas un jour un des convois de Nains qui traversent la Comté pour se rendre aux Montagnes Bleues. Mais aujourd'hui qu'il est l'heureux père d'un charmant bambin, ces questions ne se posent plus. (...)
Pendant que Braladoc fait une pause à l'auberge du Perchoir Doré, en dégustant la meilleure bière du Quartier Est, les discussions vont bon train à propos d'étranges cavaliers qui auraient franchi les frontières de la Comté, terrorisant les enfants et les honnêtes gens. Un certain Phildebert Brandebouc attend son cousin venant de Hobbitebourg. Prenant peur, il organise une expédition pour aller à sa rencontre. N’écoutant que son courage, Braladoc décide de l'accompagner. Hobbit (Pied-Velu), Shirrif : Hamfast Landerousse. Ham est un jeune Shirrif. Son amour du calme et des affaires bien ordonnées l'a poussé à choisir ce métier tranquille où la fonction principale est de faire preuve de bon sens et de diplomatie pour que la Comté reste ce qu'elle est, c'est-à-dire un havre de paix où il fait bon vivre. Ham vient de se marier et l'importance de son rôle de garant de la tranquilité s'en trouve accru. (...)
Des rumeurs pire encore circulent mais bon, des gamins disent bien avoir aperçu des Géants près de la Vieille Forêt, alors que faut-il croire… Pendant que Hamfast fait une pause à l'auberge du Perchoir Doré, en dégustant la meilleure bière du Quartier Est, les discussions vont bon train à propos d'étranges cavaliers qui auraient franchi les frontières de la Comté, terrorisant les enfants et les honnêtes gens. Un certain Phildebert Brandebouc attend son cousin venant de Hobbitebourg. Prenant peur, il organise une expédition pour aller à sa rencontre. N'’écoutant que son sens du devoir, Hamfast décide de l'accompagner. Hobbit (Fort), Cuisinier : Phildebert Brandebouc. Ce jeune Hobbit est un des nombreux apprentis du grand Heldegast Cornebouc, le cuisinier le plus réputé du Maresque et du Pays de Bouc réunis. De caractère enjoué et farceur, il n'est jamais à court de calembours ni de mauvais tours à jouer, transformant parfois la demeure où il travaille en un joyeux cirque désordonné, au grand dam de ses employeurs plus âgés. Phil s'apprête à recevoir son cousin Ronalf, un brave garçon un peu rêveur originaire de Hobbitebourg. Celui-ci a décidé de passer quelques jours de vacances dans le Quartier Est. Cela augure de bons moments en perspective, surtout que Ron est un sacré chanteur. (...)
Pendant que Phil attend à l'auberge du Perchoir Doré, en dégustant la meilleure bière du Quartier Est, les discussions vont bon train à propos d'étranges cavaliers qui auraient franchi les frontières de la Comté, terrorisant les enfants et les honnêtes gens. Phildebert décide alors d'organiser une expédition pour aller à la rencontre de son cousin. Hamfast le shirrif et Braladoc le forgeron l’accompagnent. Hobbit (Pied-Velu), Jardinier : Ronalf Soucolline. Ron est un jeune Hobbit au caractère rêveur. Son ami Samsagace Gamegie le surprend souvent le regard perdu vers l'horizon au lieu de s'occuper du potager dont il a la charge. Mais Ron est néanmoins très appliqué à la tâche et ses différents employeurs n'ont jamais eu à se plaindre de ses services. (...)
» Et justement, Monsieur Saquet vient de quitter Cul-de-Sac - et pire que tout, il a emmené Sam avec lui - pour se rendre au Pays de Bouc, chez les bateliers et les forestiers. Ron se retrouve bien seul. Alors, il décide d'aller passer quelques jours chez Phildebert Brandebouc, un lointain cousin qui vit à Stock. C'est un bon vivant et il saura lui changer les idées. (...)
Le vieux Ham Gamegie,, père de Sam et grand connaisseur en science horticole, a raconté qu'un Noiraud désagréable est venu poser des questions sur Monsieur Sacquet le jour même de son départ. Si des Grandes Gens viennent jusqu'au coeur de la Comté, c’est que les choses ne sont peut-être pas aussi calmes qu'elles en donnent l’impression et Ron ne peut s’empêcher d'avoir peur pour son pays bien aimé. (...)