JdRP Personnages : Jean-Loup de Saluneau : la Geste d'un Croc d'Argent
(...) Voilà un mot qui me fait sourire en ces temps de guerre ! Etre humain … Je ne le suis pas, je ne l’ai jamais été et je ne le serai jamais. Je suis un loup-garou. Je suis un changeur de forme, une créature de Gaia mi –homme, mi - animal. Dans mon sang et mon âme coule la puissance de notre mère nature. Je suis né - il y à 26 ans, dans la noble famille des Saluneau, de deux humains. J’ai connu la vie des dernières familles nobles françaises, apprenant les fastes qui furent jadis les nôtres. (...)
Elle m’affronta et me vainquit avant de m’emmener chez elle. Lorsque je repris enfin mes esprits, elle commençât à m’initier aux traditions garous. Je fut un élève doué et j’apprit vite. C’était assez normal car dans mes veines coulait le sang de la maison de l’oiseau de feu. J’étais un croc, l’un des derniers descendants de la jadis puissante maison des crocs, et la noblesse de mon sang m’interdisait d’être un nul. La fierté des crocs brûlait mon âme. Puis vint le jour où je dut me présenter devant le seigneur du caern. On m’apprit alors que j’étais un galliard, un gardien des légendes du passé. (...)
Un albinos se lèvera lors de l’Apocalypse. Dans ses veines coulera le sang des plus grands seigneurs des garous français. En ce jour, la guerre ne devra pas se faire entre serviteurs de Gaia : ceux qui refuseront de s’aider, quelle que soit leur race, feront payer le prix à leurs frères et soeurs. N’oubliez pas cette prophétie, fils du loup. L’Apocalypse approche et il faut trouver ce fils des loups d’argent. Entendez-vous ce hurlement, chevaliers de Gaia ? Vous laisserez vous enfin guider par la rage ? ” L’assemblée fut étourdie par cette déclaration, du moins pas autant que moi puisque je m’évanouis. (...)
Les théurges et les galliards du sept déclarèrent que les étoiles et les esprits confirmaient cette déclaration. Depuis je suis considéré comme l’un élu de la dame d’Argent. Ma réputation courût dans les sept de la région, et certain des plus jeunes garous voulurent même me demander de répéter. Mais je ne sût jamais moi-même ce que j’avais dit. Pour beaucoup cela confirmait la véracité de ma prédiction, pour la majorité ils mettaient cette histoire sur le compte de la folie qui me prenait, grandissante… Comme tous les jeunes garous, je dut passer mon rite de passage. Celui-ci consista en une expédition sur un nid de vampire. (...)
Mais, après que ma meute eût vaincu, nous partîmes dans l’Umbra d’un seul coup, guidés par de mystérieuses voix. Certains de nos ancêtres apparurent et firent subir à chacun d’entre nous une série d’épreuves dans l’Umbra. Ils nous présentèrent à un esprit – ours qui nous défia à un concours d’énigmes. Nous vainquîmes, c’était pour apprendre que le caern était attaqué. (...)
Nous arrivâmes juste à temps pour le sauver. Ceci nous valut de grands honneurs. Mais moi, je reçut une vision : mes ancêtres m’appelaient ailleurs. Je partis à travers le monde avant de fouler les terres de l’Empire du Milieu. (...)
Rares étaient les membres du peuple du crépuscule (les occidentaux) à avoir put être ainsi accepté. Ils me défièrent de justifier mes actes devant Gaïa. La réponse que je leur donnais les surpris : “ Vous me demandez d’aller défendre ma maison ? De vous amener un Bunyip pour effacer les erreurs du passé ? (...)
N’avez vous pas compris que ma maison est la Terre entière, que je n’arrêterai jamais de défendre le moindre centimètre carré du corps de notre Mère ! Quant à amener un Bunyip ! Vous voulez que je paye le prix des erreurs de mes ancêtres ? Oublierez vous la guerre de la rage et la guerre de la honte ? Si vous vous êtes pardonner votre erreur, vous pouvez pardonner celle des autres, où est-ce votre seul privilège ? Mon honneur transparaît au travers de mes actes, pas ceux de mes ancêtres ! Régner ça, et vous régné vos droits à diriger, Gai’nans ! Je suis comme vous un fils de Gaïa, et même si j’ai juré de ne jamais prendre la vie d’un de mes cousins et frères, je ne me laisserai pas humilier ou tuer sans réagir ! ” A partir de ce jour, ils me considèrent comme un des leurs. Ils me conduisirent vers le temple des ancêtres et me laissèrent devant la porte. Je devais franchir le seuil seul. Je le fis, et je me retrouvais dans Pangea. L’assemblée de mes ancêtres et de mes vies passées m’attendaient. “ Fils de l’oiseau du feu, élu du loup et enfant de l’ours, tu es ici pour apprendre ce qu’est ta destinée. ”. Je revins de ce monde à la fois identique et différent de ce que j’avais été avant. Je ne me rappelle pas ce que j’ai fait où ce qui m’a été dit, mais je sais que c’est important, et que mes ancêtres me guident. Je revins porteur de la sagesse de mes ancêtres. Mais je découvris aussi que quelqu’un ou quelque chose ne voulais pas que je remplisse cette mission. Quoique ce fut, cette créature me pourchasse en but de m’éliminer, une mission qui lui fut confiée il y a des siècles. (...)
Même si je n’acceptais jamais de me laisser appeler Hakken, car ce sont des seigneurs de l’ombre et moi un Croc d’Argent. Et puis je suis reparti, retrouver un caern que j’avais laissé il y à quelques années sur les vertes terres de mon pays natal. La meute de la griffe de l’ours était loin, mais je rejoignit une autre, celle des faucons d’acier. Nous étions six, combattants aguerris par des dizaines de luttes. Jocker le ragabash fils de Fenris, la douce “ Pleurs de cristal ” théurge des Enfants de Gaia, Danath “ augure ” le théurge informaticien membre des Marcheurs sur verre, Erwan MacLeod l’ahroun Fianna et Sébastien “ Lame de la Justice ” le philodox Seigneur de l’ombre. (...)
Je restai donc le seul. A partir de ce jour, je parcours les terres de l’Eurasie (sauf celle de mes ancêtres paternels, la Russie) afin de réunir les différentes tribus et de leur faire oublier les haines qui les séparent. L’Apocalypse du sixième âge arrive. Plus jamais le sang des garous et des autres changeurs ne doit couler à cause d’un de leurs frères. Il y à suffisamment de créatures qui veulent de notre sang, ne facilitons pas le travail du Ver ! Maintes fois je provoquais des duels pour sauver des garous d’une mort stupide et inutile. Le sepukku ou l‘exécution d’un des nôtres à cause de l’honneur ou d’une trop grande sévérité ne sert qu’à nous priver de combattants. (...)
N’oubliez pas les paroles du dernier seigneur de la maison de l’oiseau du feu ! N’oubliez pas ! ” Description : Jean-Loup de Saluneau est un homme de taille moyenne, athlétique et à la peau claire. Ses yeux sont légèrement bridés et sa longue chevelure blonde est attachée en queue de cheval derrière sa tête avec un bandeau vert et rouge. Ses yeux bleus – gris délavé sont cachées derrière des lunettes qui dissimulent un visage sombre où dominent des sourcils qui se rejoignent. (...)
Ses vêtements sont habituellement un kimono en soie de luxe aux couleurs rouge et or, couvert de symboles asiatiques de dragons et d’ours. La ceinture est-elle aussi dorée, avec un ceinturon sous forme de yin et de yang traversé du glyphe garou des Crocs d’argent. Les deux sayas contiennent un daisho de grande qualité où sont gravés une représentation d’une assemblée des cours animales. Il porte de plus un collier très serré, où est attaché un pendentif de jade avec le symbole Kanji d’amitié. (...)
Sous cette forme, il émane de lui une aura de noblesse de sang. Sa forme lupus est celle d’un magnifique loup d’argent avec une mèche de poils blonds. Ses yeux bleus - délavé donnent à sa figure de loup une impression de sagesse. Il est élancé et athlétique. Psychologie : Jean-Loup est comme beaucoup de crocs d’argent, légèrement excentrique… Né dans une famille où il à toujours été choyé, il lui reste quelques habitudes. Il est obsédé par la beauté de sa fourrure, et fréquente les toiletteurs pour chien (en se faisant passer pour un Loup de Saarloos, une espèce de chien très rare originaires de l’Est) afin que celle-ci soit toujours la plus resplendissante possible. La moindre tache à tendance à le rendre malade. Une autre de ses manies est sa tendance à l’infantilisme, c’est-à-dire un certain retour psychologique en enfance : il dort toujours avec un ours en peluche, aime lire des bandes dessinées … Il à parfois du mal à comprendre les réalités de la vie quotidienne. Lorsque vient l’heure de défendre Gaia, son caractère change. Il devient quelqu’un de très posé, presque froid. Un peu cynique, légèrement défaitiste, il ne fait rien dans ces moments-là pour remonter le moral des autres. (...)
Les deux sabres qu’ils portent sont des cadeaux des Gai’nans (chefs de caerns de l’orient) est il y tient beaucoup. Il parle parfois aux esprits du métal qui y repose, y cherchant la sagesse de ces ancêtres dont on dit qu’ils habitent les lames de leur descendant pour en guider le bras au combat. Mathieu Brebouillet – Juin 2001. Note de Loki : se pourrait-il que la prophétie de Jean-Loup fasse référence au même hypothétique sauveur que celle du Loup Blanc de la famille de Brennus ? Plusieurs visions ont frappé les théurges des Crocs depuis quelques années, souvent mises sur le compte d'un délire apocalyptique et de la folie tribale. Pourtant, des similitudes troublantes ont attiré l'attention de quelques amateurs de mystère, et peut-être qu'un espoir réside au fond d'un vieux château en ruine, parmi les descendants des Crocs de France…