JdRP Aides de Jeu : Atlas Galactique: Kaloas
Nom: Kaloas Statut: monde inconnu Taille:13'050 km (6) Gravité: 1 G Type: planète solide Atmosphère: respirable, poussiéreuse (46) Océanographie: 36% de mers Climat: Aléatoire Température moyenne: aléatoire, minima/maxima: inconnus Durée du jour: aléatoire Durée de l'année: aléatoire Formes de vie: végétaux à fleurs, reptiles, oiseaux, une espèce de chèvres importée... Agressivité environnement: 11 Agressivité biologique: 4 La société Races: humains 100% Population: 21'500'000 habitants NT: 2 Système politique: anarchie Mentalité: anarchique amicale Agressivité: 0 Ressources: produit laitiers de chèvres, curiosités et aberrations physiques... Le monde Kaloas est un petit monde de la périphérie, orbitant dans le système solaire le plus complexe de la galaxie, formée de 42 étoiles de tailles, d'âges et de magnitudes différentes. Personne n'a jamais compris les trajectoires des différents corps célestes qui forment ce système. (...)
Le stabilité des continents est aussi précaire, les changements de trajectoires du monde les soumettant à des forces absurdes. Malgré cela des formes de vie sont apparues sur cet enfer. Les plantes de Kaloas sont généralement très résistantes, capables de supporter le froid, la chaleur, les inondations comme la sécheresse, malgré cela elles produisent des fleurs magnifiques. (...)
Les humains Il y a de cela bien des siècles débarquèrent sur ce monde les rares survivants d'un vaisseau monde ravagé par les guerres civiles et les mutineries qui déciment si souvent les générations suivant la première. Exténués, les humains ne réussirent à s'adapter au rythme chaotique de la vie sur Kaloas que grâce au fait que l'existence sur le vaisseau monde l'était devenue presque autant. Les colons firent une autre cruelle découverte: tout le matériel technologique se déglinguait à cause des écarts de température, des orages magnétiques apparaissant au hasard, de l'humidité corrosive, ou des chocs dus aux tremblements de terre ou aux changements de trajectoire. Des multiples espèces animales et végétales que le vaisseau transportait dans sa banque d'ADN, seule les chèvres et quelques mauvaises herbes acceptèrent de s'acclimater. La survie se borna bientôt à la cueillette et à l'élevage des chèvres. Actuellement Peu à peu les humains se sont habitués à leur nouvelle et absurde patrie. Pour un étranger, leur comportement semblerait aberrant (encore plus que celui des autres humains s'entend). Tout ordre, toute logique abstraite furent rejetés, une fois ce pas franchi, la vie devint bien plus supportable. (...)
La notion de désordre semble être insuffisante pour décrire en tel panorama , car le désordre n'est que l'absence d'ordre; sur Kaloas, il y a une sorte d'anti-ordre, ou les ligne d'un vaisseau, fût-il vieux et rafistolé forment une agression. Empire Galactique: Enquêteurs Humanitaires Une des nombreuses sectes ultra-orthodoxes de la galaxie a décidé de faire sa retraite sur Kaloas et 'd'inculquer aux pauvres mécréants abaissés par leur mode de vie au même niveau que leurs chèvres, les fondements de la vie saine et pure des élus du Grand Tout' (sic). Les personnages sont envoyés par l'Empire ou un quelconque organisme défendant les mondes dits 'sous-développés'. Leur but: éviter que, dans leur ardeur théologique, les Adeptes du Grand Tout qui dirige n'exterminent les habitants de Kaloas. Les personnages recevront le titre d'enquêteurs humanitaires spéciaux, équipés avec du matériel tout dernier cri (pas d'armes, évidemment). Ils sont déposés sur le monde, on reviendra les chercher dans un mois. Etant prévenus de l'arrivée des enquêteurs humanitaires etc., les Adeptes les recevront modestement et avec une amabilité feinte qui cache mal le fait que les personnages sont considérés comme des impies qui n'ont aucun droit de juger la mission sacrée des Adeptes révélés de la vérité. Dès le début, l'accent sera mis sur les cultes, messes, prières etc. Les Adeptes feront tout pour convaincre les personnages d'embrasser leur religion. Si les personnages acceptent, ils seront initiés pendant le reste du mois, à l'écart des habitants du monde. Ils risquent en outre qu'on ne les laisse pas reprendre le vaisseau venu les chercher. Les Adeptes les feront passer pour disparus. Si, par contre, les personnages refusent de se laisser convertir, on leur fera comprendre qu'ils ne sont plus les bienvenus, et les Adeptes feront tout ce qu'ils peuvent pour leur empoisonner la vie. Vols de nourriture, de matériel, sabotage des véhicules, etc. Ce sera d'autant plus fâcheux que ce qui ne sera pas saboté a toutes les chances d'être rapidement rendu hors service par les conditions extrêmes du monde. Le tableau n'est en fait guère reluisant pour les Adeptes, qui tentent par tous les moyens (y compris la force) de convertir les habitants à l'ordre, la civilisation et la loi que tout être doit suivre s'il veut respecter la volonté du Grand Tout. (...)
Les autochtones ne montrent aucune volonté de révolte, ils ne comprennent pas. Leur comportement peut lui aussi sembler absurde pour nos enquêteurs: il n'y a jamais de constante, aucune règle, tout semble être régi par le hasard. La vie de carnaval permanent contraste avec l'existence sévère et régulière des Adeptes, calquée sur une horloge indiquant le temps universel de Prima, dénué de tous sens dans le rythme aléatoire qui préside ici. Mais les Adeptes ont de plus en plus de peine à supporter la vie sur ce monde, et toute la tension est évacuée par une répression de plus en plus cruelle, bientôt une chasse aux hérétiques (les personnages) aura lieu. Les Adeptes ne sont armés que d'armes blanches, mais ils sont nombreux (la colonie représente 10'000 âmes) et fanatiques. (...)
Le meilleur moyen de les arrêter sera de détruire la clef de voûte de leur vie, l'horloge. Privé de ce soutien, la colonie plongera dans l'apathie, peu à peu, les Adeptes se fonderont dans la masse chaotique des autochtones... Star Wars: Nos amis les impériaux Poursuivis par des Starcrashers impériaux, les personnages émergent d'hyperespace dans le système de Kaloas. L'ordinateur de bord, tentant automatiquement de calculer les orbites des multiples étoiles du système, devient dingue, bloquant les commandes manuelles et laissant le vaisseau filer sur une trajectoire qui semble aller droit sur une étoile. La seule bonne nouvelle c'est que les engins de l'Empire sont dans des situations similaires, l'un d'entre eux a déjà explosé en tentant de passer en hyperespace en marche arrière, un autre semble avoir utilisé ses lasers lourds sans dégager la tourelle du bercail, résultat: le nez est désintégré et la tourelle flambe. Le plus curieux reste celui qui vient d'ouvrir tous les volets d'inspection et de libérer tous ses composants pour une révision plus qu'hypothétique. C'est toujours une sensation désagréable de se faire dépasser par son propre moteur principal. Pour éviter de finir changé en plasma, il va falloir arrêter l'ordinateur qui fait faire au vaisseau des vrilles, loopings, himmelmans et autres culbutes, menaçant de réduire l'équipage en crêpes collées contre les parois. Ayant repris le contrôle de l'engin, il faudra poser le vaisseau d'urgence, les moteurs n'ayant pas apprécié le traitement peu orthodoxe que l'ordinateur leur a infligé. Atterrir en planant sur Kaloas, sans casser, malgré les vents imprévisibles, le peu de systèmes qui ont supportés les orages magnétiques de la stratosphère risque d'être amusant. La vie d'un rebelle est pleine de surprises. Une fois posés, il faudra trouver des pièces pour réparer. Les autochtones, quoique très aimables, ne seront d'aucun secours. Enlevez vos chèvres de mon régulateur de flux non linéaire! Une petite enquête révélera qu'un engin impérial s'est abîmé un peu plus loin. (...)
Il n'y a, bien sûr, entre les deux épaves que suffisamment de pièces pour réparer un engin. Depuis là, deux issues possibles: la première est l'affrontement. Le combat sera meurtrier, les impériaux n'étant pas de bêtes soldats disciplinés mais des individus désespérés et malins voulant à tout prix quitter cet enfer. (...)
En cas de combat, n'hésitez pas à faire flancher les armes ou à faire tomber la nuit au moment le plus inopportun. L'autre solution serait une alliance momentanée avec les impériaux. D'autant plus vitale, que les compétences nécessaires pour réparer sont réparties comme les pièces, dans un camps comme dans l'autre. (...)
Le retour risque d'être égayé par des mutineries, sans parler du dilemme concernant la destination: monde impérial ou rebelle. Si l'on retrouve les impériaux sans leur vaisseau sur un monde neutre, ils risquent la cour martiale pour désertion. La Rébellion n'apprécierait pas non plus une telle chose de la part de ses membres... La tour de Babel Le professeur Sonlis Babel, s'est installé sur Kaloas pour mener des recherches sur les multiples aberrations physiques qui peuplent ce monde. Malheureusement, il n'a pas supporté la nature chaotique des lieux et est devenu fou. Voyant que sa folie était causée par la nature chaotique du lieu, ses robots, liés par les trois lois de la robotique, ont entrepris de recréer un environnement 'normal': une cité sous dôme, où jour et nuit se suivraient à un rythme normal. Mais eux aussi sont devenus fous et fabriquent de nouveaux robots à moitié défaillants afin de les aider dans leur tache. Tous sont plus ou moins convaincus que la cité est ce qu'elle devrait être, car le chaos du monde a envahi la cité: elle est devenue un piège de ruines sans sens que les robots élèvent de plus en plus haut. Les personnages sont envoyés sur ce monde pour récupérer le professeur. L'atteindre tout en haut de cette tour absurde risque d'être très dangereux, car les robots savent que le professeur est malade et qu'il faut que les personnages l'atteignent au plus vite. 'Mais prenez donc cette passerelle, (en désignant un gouffre) il n'y a pas de temps à perdre!' En tentant de forcer les personnages (sans les blesser) à se dépêcher, les robots risquent d'écraser, aplatir, désosser, brûler (vous semblez avoir froid, attendez, je vais mettre le chauffage), perdre, enfermer les personnages. Quant à Babel, dans sa folie, il a décidé qu'il serait maître du monde, et ses appartements son truffés d'armes révolutionnaires fonctionnant mal et pas toujours désamorcées.