JdRP Scénarios : Le Tombeau des Anges
(...) Après une fin de déménagement pénible, et alors que la petite famille n’aspire qu’à un repos bien mérité, les cris des enfants partis se coucher dans leurs nouvelles chambres vont alerter les parents. Essayant de les rejoindre, ils auront toute les peines du monde à ouvrir la porte du couloir qui mène aux chambres des enfants. Pour y arriver, ils devront comprendre l’histoire de cette maison et affronter des peurs centenaires. Enfin chez soi : Fin mars 2004. La famille Grething, originaire de New York réalise enfin son rêve. S’installer dans une maison plus grande, dans une ville moins peuplée, en l’occurrence, New Providence. Le déménagement se doit d’être fait rapidement. Mr Grething doit prendre ses fonctions dans sa nouvelle société dès lundi matin. La famille est donc mise à contribution. (...)
On nettoie l’ancien appartement, on fait une retouche ou deux, et on pars pour New Providence ou tout dois être réinstaller dans la nouvelle maison, une superbe villa à flanc de forêt. Pour qu’ils ne gênent pas les déménageurs et la famille, les trois jeunes enfants Maria, six ans, Bennet, huit ans, et Denis, dix ans, sont envoyé dormir la nuit du samedi au dimanche chez le grand père qui les amènera dimanche à la nouvelle maison. Ainsi préparée, la famille Grething déménage sans problème insurmontable. Tout se passe au mieux, les deux jours sont extrêmement fatiguant, mais l’ambiance est bonne : une vie nouvelle attend la petite famille ! Le dimanche en fin d’après midi, le plus gros du travail est fait. (...)
Il y a encore des cartons partout mais les meubles sont en place et le reste n’est qu’histoire de finitions. Les enfants et le grand père rejoignent le reste de la famille vers 18h00. juste le temps d’offrir un petit apéritifs aux courageux qui ont participer au déménagement, de retrouver dans les cartons le nécessaire pour la soirée, et très vite la petite famille se retrouve dans leur nouvelle cuisine pour le premier dîner dans la nouvelle maison. Exténués par le week-end, les parents ont un peu de mal à supporter le chahut des trois enfants tout excités. A la fin du repas le père hausse un peu le ton. Il est temps que les enfants aillent dormir ! Tout le monde au lit. Dora, la maman, les accompagne dans leurs nouvelles chambres vers 22h00. (...)
Vers 23h00, alors que chacun songe à aller se coucher après quelques discussions autour d’un verre, des cris effroyables proviennent des chambres des enfants. Sans doute l’un d’eux à t’il fait un cauchemar. Il aura hurlé ce qui aura effrayé les autres ! (...)
Elle appelle son mari qui essaie à son tour sans plus de succès alors que les cris derrière la porte ne cessent pas ! Cette fois toute la famille est alertée ! L’histoire du Tombeau des Anges (MJ) A ce stade de l’histoire, il n’y à aucune raison que les personnages pensent à un évènement surnaturel. Peut-être y à t’il un animal sauvage de l’autre côté. (...)
Ce que les personnages ignorent, c’est qu’il y a longtemps de cela, au début du siècle dernier, cette maison était celle de la famille Lingbert. Harold Lingbert y vivait avec ses deux enfants, John, huit ans, et Clara, quatre ans. Sa femme, Ellie, était morte en donnant la vie à Clara. Ce décès pesait déjà lourdement sur les jour d’Harold. Il était un père correct, mais sans plus… Puis l’horreur eut lieu un soir. Suite à un simple jeu qui tourna mal, les deux enfants se chahutèrent dans la chambre de la petite fille. John poussa Clara qui tomba et se cogna la tête contre un coin de meuble. C’était un simple accident, tragique et stupidement banal. La petite fille y trouva la mort. (...)
Ivre de douleur et d’alcool il finit sa rapide descente vers la folie. Son fils avait tué sa fille ! Sa peine se transforma en haine contre son Ainsi bascula la vie de John qui du jour au lendemain devint le paria de son père. Jamais plus l’enfant ne quitta la chambre de la petite fille. (...)
C’est seulement lorsque l’odeur du cadavre devint insupportable que le père vint le chercher et s’en débarrassa en l’enterrant dans le jardin. Ce fût la dernière fois que John vit son père. Il essaya de le supplier de lui pardonner, mais l’adulte n’avait plus assez de raison pour s’émouvoir, ni ce soir là, ni pendant les autres trop courtes journées, ou la folie s’empara de John, seul dans cette petite chambre, sans eau ni nourriture. Il mourut à son tour de soif, de faim et d’épuisement deux jours plus tard après avoir usé ses ongles jusqu’à la chaire à gratter contre la porte. Ce fût l’absence prolongée des enfants à l’école qui inquiéta les gens de New Providence. Et Harold ne se rendait plus à son travail non plus. (...)
Perdu dans sa folie, l’homme n’offrit pas beaucoup de résistance aux policiers qui vinrent le voir. Le corps de John fût trouvé le premier. Et celui de Clara suivit peut de temps après. Harold fût déclaré fou et mourut quelques années plus tard dans un asile psychiatrique. Depuis ce tragique évènement, les gens de New Providence appellent la maison « Tomb of the Angels ». (...)
A l’aube du XXIè siècle il reste peu de place pour les légendes et les histoires de fantômes… Voila pourquoi personne ne mit en garde la famille Grething avant qu’ils n’emménagent. Ce qui à tout provoqué : En effet, la maison est hanté. Les esprits des deux enfants sont toujours dans les parages et à priori, rien ne laisse penser que cela puisse s’arranger bientôt. Pourtant c’est parfois dans la terreur que l’on trouve la sortie du tunnel, et c’est peut-être ce qui va enfin ce produire pour les deux pauvres âmes. Les esprits des deux enfants occupent deux espaces bien définit. L’âme de Clara n’est pas réellement dans la maison. La petite fille est morte quasiment à l’instant ou sa tête à heurter le coin de sa table de chevet. Elle est morte sans s’en rendre compte. (...)
L’esprit ne comprend donc pas pourquoi son père l’a emmener au fond du jardin si près de la forêt qui lui fait tant peur. Elle croit être punie. Voila pourquoi on l’entend pleurer certaines nuits. John, pour sa part à eu très largement le temps de se voir mourir. Lui aussi se croit puni… Très injustement puni, mais puni quand même. Et à huit ans à peine on à souvent du mal à faire différence entre le bien et le mal. John est un esprit qui ne se manifeste pas en temps normal. Il à honte de ce qu’il à fait et se fait donc le plus discret possible. (...)
Mais il perçoit l’environnement de la maison. Jamais l’esprit n’osera quitter le couloir et les chambres qui s’y trouve. John à bien trop peur de son père. En soit, il considère les enfants Grething comme des frères et soeurs, sans trop bien comprendre que cela n’est pas possible. Si certains évènement ne s’était pas produit, jamais l’esprit de John ne se serait manifesté… Mais au final, tout les enfants sont pareils… Tout au moins, chaque frère à, un jour ou l’autre embêter sa petite soeur sans raison valable. Et c’est ce que le petit Denis Grething à fais ce soir après que sa maman soit redescendu. N’arrivant pas à dormir, il est sorti de son lit et il à voulu faire peur à sa soeur Maria en jouant les fantômes. Il est entrer discrètement dans la chambre, s’est caché au pied du lit de sa soeur et lui à tiré les pieds ! Bien sur la petite à hurlé ! A ce moment John à fais tomber une poupée. Mais Denis n’a pas fais le rapprochement. Denis à ensuite poussé des « houuuu » lancinant pour terrifier sa soeur et toujours caché contre le lit, il lui donne des claques un peu partout pour la faire crier ! S’en est trop pour l’esprit de John qui d’un seul coup à fais voler tout les objets présent dans la petite chambre ! Cette fois Denis à eu bien plus peur que sa soeur et à hurlé aussi. Terrifié, le petit Benet, seul dans sa chambre à hurlé aussi et s’est blotti en boule dans son lit. L’esprit de John, rendu fou de colère par les actions de Denis à claqué toutes les portes de l’étage et les laissent maintenant fermées. Il va aussi s’assurer qu’aucun volet ne pourra être ouvert. Le raisonnement de l’esprit fou est simplement de reproduire ce que son père lui à fait : laisser mourir Denis ici, de faim et de soif, mais en plus il va exprimer sa colère ce qui les rends les choses encore plus dangereuse ! Quand aux autres enfants, l’esprit n’y pense même plus... Dans le feu de l’action : Retour au moment présent. Les personnages sont derrière cette porte qui refuse obstinément de s’ouvrir. (...)
Des pleurs au fond du jardin : Il est possible que les personnages sortent dans le jardin et entendent le fantôme de la petite Clara pleurer. Le fantôme de la petite fille n’est pas dangereux. L’enfant ne savait pas encore faire preuve de méchanceté. Maintenant son esprit est plus désemparé que colérique. En ce dirigeant au bruit des pleurs, les personnages apercevront à l’orée du bois la forme translucide de la petite fille. (...)
Du visage on ne vois pas grand-chose : elle pleure à chaude larme, les mains devant les yeux. L’attitude des personnages face à ce petit fantôme sera très importante pour eux. Si ils essaient bêtement d’attaquer ou de chasser le fantôme, ce dernier n’attaquera pas, mais finira par pousser un cri strident et effrayant avant de s’évaporer dans la nuit. Ce cri glacera le sang des personnages qui devront réussir des jets de santé mentale. Si par ils décident d’approcher doucement le fantôme et tentent de communiquer, le petit fantôme pourrait être une mine d’information importante. Pourvu que les personnages parviennent à rassurer la petite fille et à la consoler de son triste sort, elle pourra, entre deux sanglot raconter sa terrible histoire. (...)
De l’autre côté : Lorsque la porte sera ouverte les personnages devront encore ouvrir les autres portes. Seule celles ou se trouve des enfants sont bloquée. L’esprit n’a pas jugé utile de bloquer les autres portes. Mais si il suffisait de détruire les autres portes, tout ceci serait trop facile ! (...)
Dans le couloir des chambres et les pièces attenante à ce couloir l’esprit est chez lui. C’est la que ses manifestations sont les plus fortes. Si John reconnaît les enfants comme des sortes de frères et soeurs, il n’en est pas de même pour les parents. Pour lui, ils sont des intrus ! (...)
Si un personnage à le malheur de s’isoler dans une pièce, il verra sans doute la porte se refermer derrière lui et se blo- quer. La encore les objets risquent fort de commencer à voler. Dans la chambre de Benet : Benet est enfermé tout seul dans sa chambre. Les cris que poussent ses frères et soeurs ne le motive pas à sortir de sous sa couette. Heureusement, comme il reste relativement calme l’esprit ne s’occupe pas de lui. (...)
Tout dans sa chambre est calme, et les choses ne se gâteront que lorsque les personnages viendront chercher l’enfant. Au final gardez à l’esprit ce point précis : Ce qui importe le plus pour l’esprit de John est de retenir et de punir Maria et Denis. Il retient aussi Benet prisonnier mais si le choix devait s’imposer, il préférerait laisser échapper Benet pour retenir les deux autres. Le seul cas de figure ou Benet risquerait beaucoup plus serait celui ou il serait le dernier enfant à sauver. En effet, si les adultes parviennent à sauver Maria et Denis, l’esprit de John passera sa colère sur Benet. Dans la chambre de Maria : Ici les choses sont plus grave. C’est ici que Denis à embêter Maria, et c’est donc ici que l’esprit de John est le plus actif. John veux punir Denis. Le problème c’est que Maria à autant peur que son grand frère et John ne comprend pas cela. Ce qui l’énerve d’autant plus ! Les deux enfants se sont réfugiés sous le petit lit et se serrent l’un à l’autre autant que possible. John veux les séparer, mais il ne sait pas trop comment faire. Il va donc manipuler les jouets de la gamine. Au début il les fait juste s’animer, espérant attirer la petite fille loin du garçon qu’il veux punir. Mais comme cela ne marche pas, l’esprit commence à se montrer violent même envers la petite Maria. Très rapidement, les enfants ont dû repousser des attaques de jouets incessantes ! Sauver les enfants : Parions que les adultes arriveront à entrer dans l’une ou l’autre des chambres. Là aussi ils devront faire face à de multiples dangers. Là encore tout est imaginable en fonction des jouets et affaires pouvant se trouver dans les chambres. Et encore une fois, voici certaines idées toutes prêtes. Les CDs de la petite fille pourraient soudainement sortir de leurs boites et voler à travers la pièce. Il exploseront en milliers de petit morceaux de silicone dé qu’ils toucheront une surface dure. La corde à sauter va se dresser au milieu de nulle part et tenter de faire tomber les personnages. Ou bien elle pourra fouetter les personnages avec une vigueur incroyable. Dé que les personnages voudront extraire les enfants de sous le lit, ce dernier se mettra à trembler ou à être victime de soubresauts inexpliqué. Bien sur les enfants sont terrorisés et risque de ne pas se laisser faire, juste par réflexe et par peur. Les peluches peuvent s’élever dans les airs et se disloquer sous les yeux des personnages. Au final, la encore, les personnages ne devront que saisir les enfants et sortir de cet enfer. Si ils ont pensé à bloquer ou à casser les portes à l’aller, rien d’autre que l’esprit de John ne devrait les ralentir. Mais à lui seul, il devrais déjà être capable de pas mal de choses. Revenons sur un point très important de ce scénario : L’esprit de John n’interviendra jamais au-delà de la porte du couloir, que cette porte soit entière ou défoncée. Mais si les enfants sont libérés, il n’hésitera plus à pousser des hurlements lugubres de dément et à fracasser des objets contre les murs. Mais ceci, les personnages ne le savent pas ! (...)
Aussi si ils pensent que l’esprit les poursuivra dans la maison, laissez les dans leur croyance ! Avec tout ceci, espérons que les adultes parviendront à sauver les enfants… Mais après ? En finir avec cette histoire : Cette maison, les Grethings viennent de l’acheter. (...)
Combien de temps va-t-il hurler, gémir, et gratter contre les murs comme s’il allait s’arracher les ongles. Inutile de dire que les enfants supporterons très mal cet esprit. L’ambiance dans la famille va devenir très mauvaise. Les personnages peuvent, finalement, essayer de se débarrasser eux même de l’esprit. (...)
Cet article à même fait la une ! On y apprend une version, légèrement déformée de l’histoire du petit John et de sa soeur. Malgré tout cet article va déjà grandement éclaircir les personnages sur les raisons d’être des esprits de la maison. Si ils ont déjà parlé avec le fantôme de la petite Clara, les personnages seront peut-être en mesure de corriger eux même la tragique histoire. Sinon, une rencontre avec l’esprit de la fillette s’impose. (...)
Comme indiqué dans le chapitre « Des pleurs au fond du jardin », pourvu que les personnages ne fassent pas trop peur au petit fantôme, ils peuvent en apprendre plus sur la situation. Pour finir, il restera à affronter l’esprit colérique et tour- menté de John. Mais là encore, ce n’est pas la force brutale qui permettra d’emporter la victoire. La confrontation finale : Ce que les personnages doivent comprendre, c’est que Clara et John ne sont au final que des victimes incomprises. Il va donc falloir apaiser l’esprit de John pour avoir la paix. Et aux vues des souffrances et de l’horreur que l’enfant à enduré, qui mieux qu’une mère peut faire preuve de la compassion nécessaire pour calmer la rancoeur du petit garçon ? Pour avoir la paix, il va être nécessaire d’expliquer à John qu’il n’est pas fautif des maux pour lesquels il à payer de sa vie. Cette fois encore, les façons d’expliquer cela sont multiples, mais voici une solution comme une autre : Ce rôle appartient au final à la maman Grething. Une bonne idée serait d’entrer dans le couloir qui mène aux chambre, et pourquoi pas directement dans une chambre. (...)
Faites bien sentir au joueur qui incarne la mère qu’il est sur le fil du rasoir. Le moindre faux pas peut tout faire basculer ! Lorsque l’esprit de John sera un tantinet mis en confiance, il prendra corps dans une poupée (un pierrot de tissu feras l’affaire par exemple). (...)
Puis, lorsque la peine et la colère seront passés le petit esprit finira par s’endormir, pour toujours… A ce moment seulement, la petite famille Grething pourra vivre paisiblement dans cette maison qui fût « le Tombeau des anges ».